Le projet de Tout Autre École

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Tout Autre Ecole adopte une démarche radicale…

…. dans le sens où nous remettons en cause
ce qui fonde le modèle pédagogique et les finalités scolaires.

Tout Autre Chose > Tout Autre Ecole > Mouvement > Projet

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Notre projet se définit à travers notre appel initial et notre Manifeste

L’appel initial

Si, comme nous,

  • vous refusez que l’École soit la fabrique de produits humains différenciés, adaptés principalement à la reproduction d’une société marchande ;
  • vous voulez empêcher la dissolution d’un système éducatif commun et son remplacement par un marché d’organisations éducatives différenciées où chacun « choisit » selon ses préférences et ses ressources ;
  • vous pensez que vivre ensemble et faire société impliquent une École commune où se côtoient les jeunes différents par leurs origines, leurs ressources et leurs projets ;
  • vous estimez qu’il faut redéfinir ce qu’il est essentiel de transmettre à tous ;
  • vous êtes convaincus que, face aux défis de notre temps, il faut oser imaginer une tout autre École et s’écarter du modèle scolaire vieilli ;
  • vous voulez que cette tout autre École contribue à une société démocratique, solidaire, coopérative, écologique, juste, égalitaire, émancipatrice, créative, apaisée et réjouissante, telle que décrite dans les 10 balises de Tout Autre Chose ;

alors bienvenue à Tout Autre École


Le Manifeste

Cet appel a débouché sur un Manifeste

L’exergue du Manifeste

Manifeste pour
nous unir,
nous détourner d’un horizon sans avenir,
tendre vers un horizon désirable,
dessiner les contours d’une tout autre école
et nous mettre en marche vers…

…une tout autre École
ayant le projet ambitieux de faire de tous les jeunes
des êtres humains épanouis habités par
l’exigence de solidarité,
l’idéal d’émancipation,
la volonté d’orienter notre histoire collective,
le goût d’exprimer leur individualité,
et la confiance en leurs capacités.

Comment a été écrit le Manifeste ?

Vous le découvrirez ici.

 

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Télécharger
le Manifeste

Des questions ?

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Ces ateliers ne sont pas réservés aux professionnels ou aux adultes. Les jeunes, tout comme les parents ou les « simples » citoyens, sont les bienvenus. Et nous sommes fortement intéressés par les avis et témoignages des personnes qui ne trouvent pas ou n’ont pas trouvé leur place dans l’école. Car une école non sélective et non excluante, ne peut être seulement conçue par des personnes qui ont réussi sans problèmes leur scolarité.

il est vrai cependant que nous défendons certaines orientations. Ceux qui veulent une école sélective, élitiste ou axée sur la compétition se trouveront en porte-à-faux avec nos objectifs. Nous voulons en effet une École correspondant aux balises de Tout Autre Chose, une École qui contribue à une société démocratique, solidaire, coopérative, écologique, juste, égalitaire, émancipatrice, créative, plurielle et réjouissante.

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Si on se limite aux dix adjectifs, peut-être. Mais les textes explicitant ces adjectifs sont loin du consensus mou. Prenez par exemple le texte relatif à l’égalité. « Egalitaire. Une société qui n’égalise pas seulement les chances d’accès aux places prestigieuses mais réduit les différences de reconnaissance, de rémunération et de pouvoir entre les personnes occupant des positions distinctes ». Cette radicalité de la définition vaut pour chacun des adjectifs.

Les balises constituent donc une référence exigeante. Mais une référence à laquelle peuvent adhérer beaucoup de personnes.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Impossible synthèse ? »][blox_text animation= »none »]

Même si chacun des participants se réfère à un même socle de valeurs, tous ne partagent pas la même vision de l’école idéale et n’envisagent pas les mêmes solutions. C’est précisément pour cela que les ateliers participatifs ont du sens. Pour permettre à chacun de déposer ses idées… et d’écouter attentivement celles des autres.

Synthétiser ces idées constituera un défi. C’est pourquoi nous voulons procéder par étape. D’abord en recensant et classant toutes les idées énoncées. Ensuite en identifiant dans chacune des 14 locales les convergences et les divergences, puis en approfondissant la discussion sur les principaux désaccords. Cela permettra un mûrissement des idées. Et l’émergence d’un manifeste court mais radical fondé sur les convergences essentielles. Evitant le consensus mou et la juxtaposition d’idées peu compatibles.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Changer l’école sans la société ? »][blox_text animation= »none »]

Fondamentalement, la réponse est clairement non. L’éducation a toujours été adaptée à la société dans laquelle elle s’insère. On ne peut par exemple espérer une école égalitaire et coopérative dans une société inégalitaire et compétitive. Mais cette société néo-libérale dans laquelle nous baignons est de plus en plus contestée dans tous les secteurs de la vie sociale. Ces luttes et expériences attestent d’une attente. Chacun, dans son secteur, se doit donc de faire émerger un ou des projets alternatifs. On peut espérer que ces efforts ne soient pas vains, et qu’à un moment donné, ces luttes sectorielles convergent.

Ce faisant, nous participons à un énorme et difficile travail culturel visant à montrer qu’il y a des alternatives crédibles et désirables à une société dont l’homme perd la maîtrise. Notre enjeu : donner aux gens le goût de tout autre chose et l’envie de reprendre la maîtrise d’une évolution qui leur échappe. Notre défi : changer les représentations que chacun de nous se fait du monde, et en particulier de l’éducation. Remettre en question des « gestes éducatifs » qui peuvent, à tort, paraître naturels à force d’avoir été répétés depuis des générations.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Créer des écoles : notre but ? »][blox_text animation= »none »]

Nous assistons aujourd’hui à la multiplication d’initiatives : des écoles adoptent de nouvelles pédagogies ; de nouvelles écoles alternatives ouvrent leurs portes ; et des acteurs externes ne cessent de multiplier une offre éducative externe au système scolaire. Si certaines de ces initiatives se rapprochent de nos idéaux, nous ne pensons pas que la solution soit la création de quelques écoles « à notre image », parce que se limiter à cela contribuerait à l’expansion d’un processus de différenciation et de marchandisation de l’éducation.

Nous voulons donc œuvrer à un projet d’école commune parce que nous pensons que tous les jeunes d’une société doivent recevoir un socle éducatif commun (dont les finalités sont à redéfinir) et doivent pouvoir intégrer des groupes éducatifs hétérogènes composés d’enfants et de jeunes différents par leurs origines, leurs compétences et leurs projets.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Une association de plus ? »][blox_text animation= »none »]

Comme le mouvement Tout Autre Chose dans lequel il s’inscrit, le projet Tout Autre Ecole n’ambitionne pas de prendre des parts de marché à des associations et mouvements depuis longtemps actifs sur le terrain de l’éducation. Il s’agit plutôt de fédérer les énergies et d’y adjoindre celles de personnes qui, bien qu’insatisfaites du système scolaire actuel, ne se sont pas encore investies dans l’action.

Et puis, en s’inscrivant au sein du mouvement multisectoriel Tout Autre Chose, il y a aussi l’espoir d’établir des connexions entre les luttes menées sur le terrain scolaire et celles déployées dans d’autres secteurs.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »De la maternelle à l’univ’ : trop large ? »][blox_text animation= »none »]

Vouloir penser l’avenir de l’école de 3 à 23 ans peut paraître effectivement ambitieux et mélanger pommes et poires. Il est de fait juste de souligner combien diffèrent les réalités de l’éducation des bambins et des jeunes adultes. Et pourtant, cet écart paraît moins être un handicap si, d’une part, on considère qu’une même logique – à déconstruire et contester – traverse actuellement tous ces niveaux d’enseignement et si, d’autre part, on se rappelle que, dans un premier temps, notre projet est de travailler sur les finalités et les types de relations éducatives à promouvoir, largement communes à l’ensemble des niveaux.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Ceci diffère-t-il du Pacte ? »][blox_text animation= »none »]

Nous nous différencions du Pacte pour un enseignement d’excellencesur plusieurs points :

  • Nous ne voulons pas raisonner seulement dans le cadre d’une forme scolaire vieillie qu’il s’agirait seulement de rénover en surface. Nous voulons aussi envisager une transformation plus radicale de cette forme particulière d’éducation, qui est apparue à un moment donné de l’histoire et pourrait fort bien disparaître.
  • Notre projet s’inscrit dans le cadre d’un mouvement politique (au sens noble du terme). Nous cherchons à porter une voix située, et non à dégager un consensus entre toutes les composants de la société. Nous ne cherchons pas à réunir, comme l’a fait le G1000, tout l’éventail des opinions et des intérêts. Nous cherchons à regrouper la frange de population qui se reconnait dans les balises de Tout Autre Chose. Et qui se reconnait fort peu dans le terme « excellence ».
  • Notre projet ne place pas au centre du processus les acteurs institutionnels traditionnels qui gèrent depuis des lustres le système éducatif et, de par leurs interactions, sont en partie responsables du statu quo. Un statu quo qui ne peut plus être de mise dans une société changeant en profondeur.
  • Notre projet veut mettre au premier plan la question des finalités de l’éducation plutôt que s’embarquer de suite dans les aspects techniques (financement, fusion des réseaux, modes de régulation du système, cours de citoyenneté,….). Nous voulons identifier d’abord ce vers quoi il faut tendre avant de discuter des manières d’y parvenir : c’est, selon nous, la clé d’un projet cohérent (ce que ne sera très probablement pas le cas du Pacte).
  • Nous ne travaillons pas à l’échelle de 5 ou 10 ans mais à l’échelle de 15 ou 20 ans : d’abord forger une image de ce que devrait être le système éducatif à l’horizon de 15 ou 20 ans ; ensuite identifier les pas qu’il faut faire dès maintenant pour tendre vers cet horizon.

[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »Le Pacte, vous êtes contre ? »][blox_text animation= »none »]

Parmi les initiateurs d’une Tout Autre Ecole, les opinions à l’égard du Pacte sont diverses. Si personne n’est d’emblée enthousiaste, si personne n’est convaincu que ce processus puisse déboucher sur un projet cohérent et porteur, certains estiment cependant qu’il est pertinent de s’y inscrire pour tenter d’orienter les conclusions et décisions. Quelques initiateurs d’un Tout Autre Ecole siègent donc aussi dans des groupes de travail du Pacte. D’autres ont voulu rester en dehors, mais espèrent qu’en agissant ainsi en parallèle et à l’extérieur du processus de Pacte, ils pourront tout de même avoir un relatif impact sur le Pacte lui-même.

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