Le Lycée intégral Roger Lallemand (en abrégé LiRL) est un établissement secondaire dépendant de la commune de Saint-Gilles et dont le projet a longuement été mûri par des enseignants rassemblés dans une associations judicieusement nommée « Pédagonautes ». L’école a ouvert ses portes en septembre 2017. Elle propose un enseignement général avec, à terme, des classes de la 1re à la 6e année. Le projet d’école reflète une pédagogie émancipatrice contemporaine, qui se concrétise dans une grille horaire réellement innovante (voir l'image ci-dessus) :
Cette grille-horaire très innovante, qui respecte cependant les prescrits de la Communauté française, a été voulue parce que l'équipe éducative veut développer un projet éducatif :
infos :
Contacts
Lycée intégral Roger Lallemand, rue de la Croix de Pierre 73, 1060 Bruxelles. 02/ 536 03 36 ; [email protected]
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A l’instar de la ville de Gand, la Ville de Liège a développé un réseau d’écoles s’inscrivant dans la pédagogie Freinet. Un réseau qui continue de s’étendre.
Le début de cette vague se situe en 1985, lorsque des parents se demandent comment faire éclore à Liège un tel enseignement pour leurs enfants. Cette demande est soutenue par une pétition signée par les parents de 180 enfants. Le projet est dès lors jugé viable.
La nouvelle direction et les enseignants sont volontaires. Une collaboration intense se met en place avec les parents.
En 1986, l’échevin consulte toutes les écoles du P.O. pour construire le projet éducatif de la Ville de Liège, qui comporte des valeurs comme : la disponibilité ; la créativité ; l’«autonomie-solidarité» ; le sens social ; la «liberté-responsabilité» ; l’authenticité et l’épanouissement personnel ; la compétence et l’efficacité. C’est toujours ce projet que les enseignants de la Ville de Liège signent aujourd’hui…
En 1988 déjà se profile l’idée d’une continuité dans une école secondaire. Et en septembre 1989, deux classes actives de 1ère secondaire sont mises en place à l’Athénée Saucy avec quelques enseignants volontaires. Mais le projet ne parvient pas à s’implanter durablement. Pourtant, l’expérience acquise va avoir un impact sur le travail réalisé les années suivantes dans une bonne partie des classes du 1er degré.
Cette même année, l’afflux des demandes pour l’école Naniot amène la Ville à créer dès 1990 une deuxième école active fondamentale au Laveu. En 1996, les parents de ces deux écoles fondamentales Freinet posent une nouvelle demande de création d’une école secondaire active. L’échevin de l’Instruction publique décide la création de classes actives dans une implantation spécifique (le Lycée de Waha). Les classes sont animées par des enseignants volontaires.
Septembre 1998 : 5 classes actives de 1e année accueillent 90 élèves. Chaque année, il y aura la création d’une nouvelle année scolaire jusqu’à la rhétorique en septembre 2003. L’Athénée va voir sa population grandir régulièrement pour approcher des 750 élèves en 2015.
Entretemps, en septembre 2000, une troisième école active fondamentale est ouverte à Belleflamme (Grivegnée) : l’école Demoitelle.
Après le développement pendant près de 10 ans d’une pédagogie proche (approche naturelle de la lecture, pédagogie institutionnelle, ouverture de l’école sur le quartier, multiculturalté), l’école fondamentale Vieille-montagne devient la quatrième école active du fondamental en septembre 2009. En 2011, une nouvelle implantation de l’école Naniot est ouverte rue Longue (maternel + primaire). Peu après, l’école fondamentale Outremeuse-Liberté devient une nouvelle école active fondamentale, et en septembre 2018, cette approche pédagogique est programmées dans deux nouvelles écoles fondamentales de la Ville.
Depuis 1985 c’est donc un véritable réseau d’écoles Freinet qui couvre l’enseignement fondamental et secondaire dans l’enseignement communal liégeois et cela concerne plus de mille cinq cents élèves et plusieurs centaines d’enseignants. Ces derniers sont tous volontaires et ont reçu une formation particulière aux techniques de la pédagogie active, assurée par la Haute Ecole de la Ville de Liège
Infos :
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Trois parents d’élèves, une secrétaire scolaire et un pédagogue se sont groupés en juin 2017 pour répondre à l’appel à projet de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour la création de nouvelles places dans zone Mouscron, une des zones en tension démographique. La rentrée est prévue en septembre 2020 avec 4 classes de 1ère et 2e général pour commencer, mais avec le projet d’organiser à terme les 3 degrés de l’enseignement général et technique (orientation développement durable et nouveaux métiers).
La priorité est le développement d’individus autonomes, libres, responsables, créatifs et épanouis. Pour y arriver, les initiateurs misent sur le décloisonnement des classes, l’inclusion, l’immersion, l’art, le développement durable, les intelligences multiples, le contact avec l'environnement et la valorisation de soi.
La rapidité à laquelle sont acquises les connaissances est relativisée par rapport à la nécessité de développer, de cultiver activement et durablement chez le jeune les outils nécessaires à cette acquisition, et également l'intérêt pour ces connaissances.
Le projet se caractérise notamment par les points suivants :
Contact :
Marie Casier, coordinatrice pédagogique
Ecole la vie en grand, zone Mouscron
[email protected]
www.ecolelavieengrand.org
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Les élèves sont la plupart du temps assis, silencieux devant un enseignant qui parle ou qui leur dit quoi faire. Et si on transformait ces pratiques. C'est ce que veut aider à faire L'école du dialogue, en développant un projet européen. Celui-ci propose une transformation pédagogique en 40 étapes sur 3 mois pour :
Changement systémique
Après ce changement systémique, l’espace et le temps sont décloisonnés. Un élève peut être extrait de sa classe pour 1h, 1 jour ou une semaine, puis revenir sans n’avoir rien raté: il reprends son travail là où il l’avait quitté. Combiné à l'accélération des apprentissages, ce décloisonnement facilite toutes sortes de projets chronophages: potager d’école, préparation à la dictée du balfroid, conseil des élèves, échanges linguistiques, création de mini-entreprises, etc.
La collaboration entre enseignants est aussi grandement simplifiée, de par le possible échange temporaire de certains élèves ou la facilité à gérer deux classes à deux enseignants plutôt que chacun séparé.
Savoir-être
Le programme comporte un curriculum “savoir-être” pour les élèves, qui synthétise les résultats de la recherche en psychologie et en neuroscience, pour :
Ces nouvelles compétences émotionnelles aident les élèves dans la transition systémique qui requiert de reprendre collectivement leurs apprentissages en main.
Ce projet est coordonné depuis la Belgique par John Rizzo, directeur de l’Ecole du Dialogue, et réunit l’Italie, la Grèce et la Norvège. En Belgique, ce projet devrait être testé avec trois écoles primaires et secondaires belges prêtes à s'investir et être accompagnées pour appliquer la méthodologie proposée dans une partie de leurs classes.
Infos complémentaires
Contact :
John Rizzo, [email protected], 0486 345 901
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La commune de Gesves va ouvrir une nouvelle école communale dont le projet est de favoriser l’émancipation, la solidarité, l’engagement collectif ; de donner à chaque jeune le goût de développer et d’exprimer son individualité...sans verser dans l’individualisme ; de miser sur la soif d’apprendre et les questions vivifiantes des enfants et des jeunes.
L’école doit, selon nous, être un lieu où se construit la société de demain. Ainsi, elle doit offrir la possibilité aux individus de découvrir et d’épanouir leur potentiel unique au service d’un vivre ensemble plus adapté à nos besoins humains, sociaux, économiques et environnementaux.
Nous souhaitons offrir une école dans laquelle les apprentissages se vivent en solidarité, dans le plaisir et la curiosité spontanée, dans le respect des rythmes individuels. Une école où le savoir-être tient une place fondamentale aux côtés des savoirs faire et des savoirs intellectuels. Une école ouverte, en connexion avec le monde qui l’entoure. Une école permettant de réinventer la société de demain.
Cette école communale, qui ouvrira bientôt sur un site à Haltinne mais qui a déjà démarré sous forme d’une classe « yourte » installée à l’école communale de l’Envol à Faulx-les-Tombes, se base sur les fondements suivants :
L’école doit être un lieu de construction LIBRE de l’individu, lui permettant de se découvrir et de développer ses ressources propres et originales.
L’école doit être un lieu où s’apprend et s’expérimente une communication empreinte de bienveillance, d’empathie, où les besoins de chacun sont exprimés et reconnus. Les relations doivent être accompagnées avec empathie et bienveillance.
L’école est le berceau de la démocratie. Cela nécessite de remettre en question le système de hiérarchie tel que nous l’avons toujours connu, afin de laisser émerger des enfants eux-mêmes des modes de fonctionnement et de prise de décisions qui répondent à leurs besoins.
Une école qui permet aux enfants de développer leur plein potentiel est aussi un lieu où l’individu peut se connecter à lui-même, à son être profond.
Les enfants d’aujourd’hui ne peuvent plus prétendre maitriser un domaine. Les tâches évoluent vite, les postes aussi. Il leur faut avant tout être capables de faire face aux nouvelles situations, de se former, de savoir où chercher les connaissances et comment les traiter, de développer leur esprit critique à cet égard, etc.
L’école permet aux enfants de se confronter à de véritables expériences concrètes : rencontres avec des professionnels au travail (menuisier, couturier, garagiste, chercheurs, etc.), proximité avec des animaux en liberté, visite de lieux importants de la société (gare, palais de justice, commune, etc.), correspondance, etc.
Dans la construction d’une société solidaire, il convient que les enfants puissent vivre et comprendre la différence. Nous souhaitons que cette école puisse être un microcosme de la société, accueillant ainsi les différences qui existent en son sein, en proportion équivalente.
La connexion avec la nature s’avère particulièrement intéressante, car elle permet à l’enfant des expériences concrètes, une observation directe des phénomènes.
Le contact avec l’art est important à différents points de vue. D’une part, il permet aux enfants de s’ancrer dans la culture. D’autre part, de par le cheminement qu’elle suppose, la pratique de l’art se présente comme un excellent catalyseur émotionnel, qui donne la possibilité, en outre, de consolider la personnalité, puisque l’être s’affirme par le biais de sa production personnelle.
Le plaisir est sans doute le moteur d’apprentissage le plus puissant. L’école doit favoriser une réelle motivation intrinsèque, nourrir, accompagner et préserver cet élan spontané qui pousse les jeunes enfants à découvrir, à connaître, à expérimenter…
Cette initiative fait écho au Manifeste : "Favoriser l’émancipation, la solidarité, l’engagement collectif ; donner à chaque jeune le goût de développer et d’exprimer son individualité...sans verser dans l’individualisme ; miser sur la soif d’apprendre et les questions vivifiantes des enfants et des jeunes."
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Bonjour,
Vous faites partie des 500 premiers signataires de la pétition pour un tout autre tronc commun. Nous vous remercions de ce soutien. Nous ne pouvons cependant espérer influencer la politique d’éducation en en restant à ce stade. Nous vous invitons dès lors à relayer notre appel dans vos réseaux.
Notre objectif un peu fou ? Rassembler 10.000 signatures pour réclamer un tout autre usage des 10.000 heures de vie scolaire des enfants. N’hésitez pas à relayer ce message au-delà d’un cercle de convaincu-e-s. Car, en plus d’un impact sur le futur tronc commun, nous voulons à plus long terme faire sortir le débat sur l’éducation de ses ornières. Pour ouvrir de nouvelles questions essentielles et changer de projet éducatif.
Pour diffuser cet appel, vous pouvez, si vous le voulez, vous inspirer du courriel ci-dessous, ou relayer le post Facebook.
Merci d’avance pour le temps que vous consacrerez à soutenir nos efforts.
Tout Autre Ecole
SUGGESTION DE COURRIEL, À PERSONNALISER SELON VOTRE SENSIBILITÉ
Titre :
Je vous invite à vous positionner
Message :
Bonjour,
Que faire des 10.000 heures vie que les enfants passent à l’école entre 6 et 15 ans ? Telle est la question bientôt posée au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, appelé à débattre du futur tronc commun.
Je vous invite à vous positionner sur cette question importante. La pétition lancée par Tout Autre Ecole réclame un débat ouvert, qui ne se limiterait pas aux propositions mises sur la table par la Ministre. Ces propositions paraissent en effet bien trop engoncées dans la vieille tradition scolaire et peu en prise avec les défis sociétaux.
Vous trouverez la pétition sur internet et sur le site du Soir une carte blanche qui développe davantage les arguments de la pétition.
Convaincu-e ? N'hésitez pas à signer la pétition et à la diffuser dans vos réseaux, par exemple en partageant le post Facebook.
Cordialement.
Les 150 participant-e-s ont pu réfléchir ensemble aux conditions
organisationnelles, institutionnelles et légales propices à la création
et la transformation d’un établissement scolaire. Vous trouverez
sur notre site les posters présentés par les divers intervenant-e-s,
des photos et des commentaires... ravis.
Plus d’infos
750 d'entre nous ont signé une lettre demandant aux parlementaires
de ne pas accepter comme telles les propositions de contenu
pour le tronc commun et d'enfin ouvrir un large débat public
sur les finalités éducatives que nous souhaitons pour notre
Communauté. Certain-e-s ont répondu, la presse a relayé
notre lettre, et un débat sur la RTBF a donné la parole
à l'un de nos représentants.
Plus d'infos
Tout Autre Ecole organisera en 2018-2019 au moins
cinq demi-journées d'ateliers thématiques. Objectif ?
Approfondir les propositions et aboutir à des documents
précisant à la fois ce qui justifie de telles propositions
et comment les mettre concrètement en œuvre dans les écoles.
Réunion ouverte de préparation le samedi 26 mai,
de 10 à 14h à Namur.
Plus d’infos et inscription
Tout Autre Enseignement Supérieur envisage d’organiser
en octobre 2018 des tables rondes thématiques et,
par la suite, une semaine de plaidoyer.
Tout cela se prépare, et vous êtes invité-e-s
à vous associer à cette préparation.
Prochaine réunion TAES mardi 15 mai
à la FUCID (rue Bruno 7, Namur), dès 18 h.
Plus d'infos et inscription
Notre Manifeste, notre page des initiatives,
notre page idées ou notre agenda
Voir la page d'accueil de Tout Autre Chose
Cette lettre de diffusion est envoyée à 2.615 personnes
Guanajuato, septembre 2005
QUI DÉFEND CE POINT DE VUE ? Philippe Eenens, professeur d'université au Mexique, [email protected] ; [email protected]
SOURCE : Charles Pepinster, GBEN
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Cette initiative fait écho au Manifeste : «Favoriser l’émancipation, la solidarité, l’engagement collectif ; donner à chaque jeune le goût de développer et d’exprimer son individualité...sans verser dans l’individualisme ; miser sur la soif d’apprendre et les questions vivifiantes des enfants et des jeunes ».
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Cette initiative fait écho au Manifeste : « Le traitement des questions de sens est également indispensable si l’on veut éviter que les jeunes adoptent des comportements purement utilitaristes, ne traitent que superficiellement la question des finalités ou ne la fassent disparaître sous l’accaparante question de l’efficacité. Il est donc nécessaire que l’école laisse une place importante aux questions de sens, qu’elle explore par exemple les questions d’identité et d’altérité, de communauté et d’individualité, de liberté et de norme, ou encore de choix de vie. L’idée est de partir des questions des jeunes et de celles qui font débat dans la société en valorisant la confrontation des idées, et en explorant de manière critique ce qu’en disent divers courants de pensée philosophiques et spirituels. ».
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Le mouvement « Tout autre chose » est au ralenti, voire en hibernation. Mais il ne tient qu’à vous de relancer la dynamique en vous rendant sur le site participatif des groupes.