Il y a des logements vides … et il y a des gens qui cherchent un logement. Absurde n’est-ce pas ?
Il y a des logements vides : mais combien, et où ? Alors il y a des gens qui les ont recensés.
Parce qu’il y a un réel besoin, parce qu’il y a des gens qui vivent dans les rues… ou qui risquent de bientôt s’y retrouver, parce que les loyers sont trop chers, les salaires trop bas, le travail trop rare, les logements sociaux en pénurie, les centre d’accueil surchargés, les papiers et garanties demandés de plus en plus nombreux…
Parce qu’il y a une loi aussi, qui dit qu’un propriétaire qui laisse un logement vide doit payer une taxe… Mais que cette loi n’est pas très strictement appliquée… Alors qu’on crée d’autres lois pour punir plus durement ceux qui occupent les logement vides! Absurde n’est-ce pas?
Pourtant, il y a d’autres alternatives que de payer la taxe : Communa qui permet d’occuper temporairement un lieu tout à fait légalement, Renovassistance qui rénove les bâtiments, les AIS qui louent des logements pour des personnes en situation précaires tout en garantissant le revenu au propriétaire (parce que oui, il y a des propriétaires qui sont aussi dans la galère, pas que les locataires…)
Tout cela, c’était au coeur de la journée du 8 octobre 2017 que nous avons organisée à Forest au Ten Weyngaert. C’étaient les briques qui se sont assemblées au fur et à mesure de la préparation, des rencontres, des réflexions, des enjeux de terrain… A Forest, mais aussi au sein de la régionale bruxelloise. Et l’édifice est encore toujours en construction.
Tout Autre Chose Saint-Gilles a mené des actions pour recenser les logements et même interpeller la commune sur l’utilisation de l’argent récolté par les taxes. Pour Tout Autre Chose Forest, c’est différent, c’était un besoin pressant qui a conduit un petit groupe s’inspirer de l’exemple de St Gilles : un groupes d’Afghans qui occupe l’ancienne bibliothèque de Forest (avec le soutien de Renovassistance) doit bientôt quitter les lieux, puisque les travaux de rénovation vont commencer. En un an, ils ont leurs marques dans le quartier, et leurs tables d’hôtes ont fédéré de nombreux voisins… Si les logements vides existent, il n’est pas simple de contacter leurs propriétaires! Sans compter que certains lieux sont déjà squattés.
Pour ceux qui ont un logement, tout n’est pas rose pour eux non plus. Qu’ils soient locataires, mais aussi propriétaires. Quelles sont les difficultés rencontrées? Loyers trop chers vs loyers impayés? situation précaire vs garanties nécessaires ? Concurrence effrénée, discrimination, arnaques, insalubrité … : les obstacles sont nombreux pour les locataires. D’un autre côté, tous les propriétaires ne sont pas dans le même bateau : le propriétaire qui loue son bien pour rembourser son prêt n’est-il pas plus éloigné de la situation du propriétaire qui fait de la spéculation que de celle de son locataire ? Et en cas de dégâts : qui paye la facture ?
Ou se situent les problèmes alors ? Comme le disent les jeunes en clôturant la pièce : « ce n’est pas la faute au proprio, c’est plus compliqué ». Derrière les problèmes de logement, il y a la politique de logement. Le logement est un droit pour tous, mais pour assurer ce droit, il faut faire des choix. Préserver un espace vert ou y construire un logement social ? Laisser des squatteurs s’installer ou protéger la propriété privée? N’oublions pas que si les effets sont immédiats dans un secteur, les coûts peuvent se répercuter ailleurs pour la société (l’insalubrité affecte la santé, le manque d’emplois impacte la demande en logement sociaux…) Et puis, il existe de alternatives : pourquoi ne pas les promouvoir ?
Et ce n’est pas fini…
C’est le nom de l’expo photo visible lors de la journée, et encore jusqu’au 9/11 au Ten Weyngaert (merci pour l’accueil!). Florence Detienne & Sarah Verlaine vous proposent de dépasser les clichés pour rencontrer l’histoire et les visages de ceux qui sont à la rue, ceux qu’on croise tous les jours mais qu’on ne voit pas.
C’est le propos des trois marches à Bruxelles proposées par la Fédération des services sociaux lors de la journée mondiale de la lutte contre la pauvreté, le 17 octobre.
Parce que ça semble très compliqué et technique (et ça l’est!) ça décourage beaucoup de gens (c’est fait exprès!)
Mais en 2 mots, c’est assez simple comme message … Un seul hic : c’est tellement gros qu’on a du mal à y croire!
Continuez de faire connaître ces traités qu’on a voulu nous cacher… et agissons ensemble!
Ce mardi 13/09, une semaine avant la manifestation nationale STOP TTIP&CETA, une petite piqûre de rappel aux forestois, citoyens et élus : Forest est Commune Hors TTIP CETA TiSA depuis le 20/10/2015 … et la mobilisation doit continuer!
Citoyens et élus… tous ensemble à la manif du 20/09 ?
Nous avons chanté pour nous préparer au grand flash mob chanté en fin de manif (les paroles, c’est par ICI)
Et les statues aussi s’expriment : non, l’argent ne passera pas avant les gens et et l’environnement! A quand une Europe hors TTIP CETA TiSA ?
Selon les pronostics de ce monument tout droit venu du futur, cette année serait décisive !
« A nos héros … vos enfants reconnaissants : luttes STOP TTIP CETA TiSA 2013 2016 »
Alors on a chanté, tous ensemble, en l’honneur de ceux qui luttent pour nos enfants
RDV le 20/09 à 17h rue de Spa (bloc Communes Hors TTIP CETA TiSA)
Il y a un an, interpeller le conseil communal pour que Forest se déclare fermement « Hors TTIP, CETA,TISA » fût la 1e action d’envergure de notre toute jeune locale forestoise.
« Trop peu de gens sont au courant de ce qui est en train de se jouer dans leur dos », affirme Thierry Lallemand, fondateur de notre locale forestoise, « Avec Tout Autre Chose/Hart boven Hard, nous voulons ramener le débat de société parmi les gens. C’est une question de démocratie. »
Le mardi 8 septembre 2015, une cinquantaine de personnes ont assisté à la conférence que nous avons organisée au centre culturel flamand Ten Weyngaert afin de conscientiser les forestois sur les enjeux et conséquences du TTIP, alors que se profilaient plusieurs actions sur le sujet en octobre.
Nicolas Van Nuffel (CNCD) et Lora Verheecke (CEO, Corporate Europe Observatory), les deux experts dans le domaine invités par la locale forestoise TAC/HBH, ont souligné l’importance de la mobilisation citoyenne pour faire pencher la balance des décideurs contre ces traités. « En 2013, très peu de gens avaient entendu parler du TTIP, alors qu’aujourd’hui, des dizaines de collectifs citoyens se mobilisent un peu partout. De 2013 à 2015, la proportion de parlementaires européens se positionnant contre le TTIP est passé de 1 sur 7 à 1 sur 3. C’est très encourageant, mais cela prouve aussi qu’il est plus important que jamais de continuer à se faire entendre.», déclare Nicolas Van Nuffel, du CNCD.
Présenté comme une vaste opportunité commerciale entre l’Europe et les Etats-Unis, le TTIP aura en fait des conséquences sociales, sanitaires et écologiques désastreuses pour la population. De plus, des multinationales pourront attaquer en justice des Etats qui mettent en place des normes qui nuisent à leur profit, même si elles visent à protéger la population, et les obliger de payer des dédommagements élevés… avec l’argent du contribuable ! « Les lobbys privés sont très puissants, et bien des exemples de par le monde prouvent que ces pratiques sont déjà une réalité. » explique Lora Verheecke (CEO).
Le 20 octobre 2015, notre interpellation citoyenne au conseil communal de Forest, soutenue par de nombreuses associations et citoyens forestois, a porté ses fruits. La mobilisation populaire a été importante. Les élus ont été accueillis par le cheval de Troie du TTIP, des bannières et une chorale. 200 citoyens de Forest mais aussi d’autres communes ont assisté et soutenu l’interpellation.
Devant l’élan citoyen, après un débat durant lequel les conseillères ECOLO Evelyne et PS Marie Arena ont fortement défendu une motion reprenant les termes de l’interpellation face à l’opposition du MR, le Conseil Communal a voté la motion suivante :
Le Conseil Communal de Forest :
- Demande aux autorités belges compétentes et concernées d’arrêter les négociations concernant le projet de Partenariat transatlantique sur le Commerce et l’Investissement entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique ;
- Se déclare symboliquement commune hors TTIP, CETA et TiSA ;
- Demande aux autorités belges compétentes et concernées de rejeter les traités CETA et Tisa.
Les personnes présentes à la mobilisation se sont déclarées satisfaites du courage de leur Conseil Communal mais conscientes que la lutte devait continuer à d’autres échelles.
Début 2016, un petit groupe de militantes de la locale créait un jeu de sensibilisation destiné au grand public. Il a pour but d’attirer l’attention et de faire réfléchir aux conséquences des traités commerciaux tels que le TTIP, CETA, TiSA lors d’événements, mais il peut également être utilisé dans des associations, à plus petite échelle. Il fût étrenné à la fête de clôture des Rendez-vous de la place Saint-Denis le 29 février, et ensuite amélioré pour l’après-midi festive du Printemps du développement durable à l’Abbaye de Forest, le 16 avril.
N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez utiliser le jeu, à Forest ou ailleurs…
A Forest, montrons que nous continuons à être engagés contre le TTIP, CETA et TiSA!
Le vendredi 2 septembre 2016, préparons ensemble la manifestation du 20 septembre : banderoles, chants, infos, et réflexion sur la manière d’amener un max de forestois à s’engager conte le TTIP et le CETA.
Pour nous rejoindre cliquez ICI