Un manque de suivi et une organisation floue ont un peu contrarié le bon déroulement de cette rencontre. Je présente mes excuses à celles et ceux qui ont eu à en souffrir.
Nous avons d’abord rencontré le directeur et l’assistante sociale attachés aux appartements Andromède. Ils nous en expliquent leur fonctionnement et leur mode de financement. Le prix demandé ne couvre pas tout et le CPAS complète le budget. Les habitants sont pour la plupart des personnes fragilisées qu’il est nécessaire de cadrer. Leurs besoins sont variables et les aides apportées s’adaptent à chacun et évoluent en permanence.
Nous partons à la rencontre des habitants de ces logements. Les 6 appartements sont situés au rez-de-chaussée des tours d’un ensemble de logements sociaux. Loués par le CPAS, ils se composent de 5 chambres, une cuisine, un salon, deux douches et deux wc. Cette formule permet à chaque locataire de garder un statut individuel d’isolé. Le prix, calculé à la journée et facturé au terme échu, est de 29 euros par jour. Il couvre le loyer, les charges, les aides et services ainsi que l’alimentation. Si un habitant est absent plus de 3 jours, sa facture sera diminuée de 9 euros/jour. Nous discutons avec cinq dames et un monsieur. Sur les 6, un seul est venu là de façon volontaire et autonome. Les autres sont tous arrivés avec l’idée que ce lieu de vie était une étape, un solution provisoire et restent dans l’espoir d’un « vrai » chez soi. Dans la réalité, les locations sont souvent de longues durées. Tous admettent que la formule est rassurante mais qu’elle manque d’intimité et de liberté. Les appartements conçus au départ pour des familles nombreuses imposent une réelle cohabitation.
L’organisation de la vie interne est choisie par les cohabitants de chaque appartements et est régulièrement discutée lors de réunions animées par un réfèrent du CPAS. Des rencontres avec tous les locataires (30 en tout) sont également organisées de temps en temps.
Cette visite nous montre de façon très concrète que nous ne serons pas tous aptes à gérer notre vieillesse et qu’il faut y penser sans complaisance.
Vous trouverez ici une présentation du projet et un document informatif.
Je me réjouis de vous retrouvez très bientôt.
Christine
Nous sommes chaleureusement accueillis par le gestionnaire du lieu et plusieurs de ses habitants. L’endroit est superbe. Un châteaux rénové dans un parc en retrait de la route.
Espace et lumière, le rez de chaussée est principalement réservé à la vie commune. Salon, salle à manger, cuisine, toilettes, buanderie,terrasse, véranda et sdb avec baignoire.
Les studios sont assez spacieux avec kitchenette, douche et toilettes. L’escalier d’accès aux étages est équipé d’un monte-escalier.
Sous les combles, il y a un grenier, un dortoir pour les visiteurs et une salle polyvalente (mais pas de monte escalier).
Le lieu est équipé pour loger 9 personnes.
C’est une ASBL qui accueille des personnes de plus de 55 ans valides et socialement actives. Cela signifie que pour avoir une place vous devez faire preuve d’un minimum d’envie d’interaction avec les autres locataires et la société en général.
Les candidats sont invités à séjourner quelques semaines (en plusieurs visites) afin de bien se rendre compte des avantages et de contraintes de la vie communautaire.
Ici, au minimum un repas commun par semaine, un à deux conseils des résidents par mois, endosser à tour de rôle la charge de coordinateur qui doit veiller à la bonne gestion des lieux et faire circuler les informations utiles.
C’est le conseil des résidents qui prend les décisions importantes. Il décide, entre-autre, qui peut intégrer la maison ou, lorsque la perte d’autonomie arrive, quand le « malade » doit quitter la maison pour intégrer une unité de soin « classique ».
Le loyer de 750 euros couvre toutes les charges, l’entretien du jardin et des communs ainsi qu’une voiture partagée.
Une « charte Abbeyfield » rédigée il y a 60 ans (signée par chacun) donne les principes de base et le valeurs fondamentales que les communautés de vies du groupe doivent suivre. En échange de quoi, la communauté est membre de l’asbl et bénéficie des facilités d’un système rodé.
Il faut également se souvenir qu’un tel lieu est exceptionnel et rare. Le château est la propriété de la fondation roi Baudouin qui a pris en charge la rénovation et qui accepte des variations de loyer en fonction du taux d’occupation. Les autres maisons du groupes ne bénéficient pas toutes du même confort, ni des même règles de vie internes.
Les questions posées lors de notre visite ont,à nouveau mit en évidence la nécessaire pluralité des solutions au vieillissement. La fin de vie en dehors du lieu pose question à plusieurs d’entre-nous mais semble acceptée par d’autres.
Le prix, (bien que raisonnable au regard de la taille et du confort) est aussi un frein pour les petites pensions qui doivent y ajouter la nourriture, les soins de santé et les loisirs.
Une petite sensation « d’élitisme » a troublé quelques participants.
Lors de notre prochaine rencontre le 29 octobre , nous visiterons une maison « Andromède » à Woluwé-saint-Lambert. Gérée par le CPAS, elle s’adresse à un autre public. Moins « parfait »?
Au plaisir de vous retrouver dans deux semaines
Christine
Lien vers le site d’Abbeyfield
Une première rencontre aura lieu le samedi 6 aout à partir de 15 heures, rue Hubert Désamoré 19 à 4020 Liège
Il s’agira de créer le noyau de base. Je manque de certaines compétences pour gérer ce groupe seule.
Mon idée de départ est de créer une coopérative d’habitat groupé mixte où les résidents seraient des coopérateurs d’âges différents (à partir de 55 ans).
Mais tout est possible! Vos idées et vos savoirs seront bienvenus! L’heure et le lieu peuvent changer selon le nombre ou les disponibilités des participants.
Si vous connaissez des exemples d’alternatives, apportez-les.
Au plaisir de vous rencontrer
Si vous désirez en savoir un peu plus… vous pouvez suivre les discussions en cours sur le site Participer ainsi que l’événement Facebook