Vous avez vu, voire subi déjà, les hausses de vos tarifs bancaires...
La fermeture des agences "rurales"...
Les investissements dans l'armement et les combustibles fossiles...
Et sans parler des pertes d'emploi car les banques ne sont pas rentables...
Et il est bien connu que tout cela est mis en place dans l'intérêt du client...
Lors d'une récente réunion j'ai croisé Felipe... Felipe est engagé... Felipe est militant... Felipe est le gars au courant , et souvent acteur, des évolutions positives pour la Société telle que nous la cherchons, la voulons, et parfois la créons.
Et c'est maintenant...
Felipe m'a remis cette lettre et je la partage avec vous...
Chères amies et amis, chère famille, chers voisins et voisines,
Nous nous permettons de prendre quelques minutes de votre temps, parce qu’on pense qu’il y a devant nous une chance historique et qu’il reste très peu de temps pour la saisir. Si cette chance était perdue, elle le serait pour longtemps – une génération au moins. Mais il reste une possibilité de gagner, et si vous en avez l’envie vous pouvez y contribuer.
La chance historique, c’est de nous offrir la possibilité d’échapper à un système bancaire qui utilise chaque jour notre argent contre nous. Dans notre vie quotidienne, vous comme nous croyons à la solidarité, faisons attention à l’environnement, refusons les injustices… Mais quelle que soit la banque où nous ferions verser notre salaire, nous sommes aujourd’hui sûrs d’une chose : cette banque possède de multiples filiales dans des paradis fiscaux et encourage ou pratique la fraude ou l’évasion fiscale à grande échelle ; elle investit notre argent dans l’armement ou le développement de nouvelles exploitations d’énergie fossile ; et elle recourt régulièrement à des licenciements pour augmenter les dividendes à ses actionnaires ou les super-bonus à ses dirigeants.[1]
De sorte que nous nous sentons prisonniers d’une banque qui ne partage aucune de nos valeurs ni de nos intérêts réels, et compromet durablement les intérêts de nos enfants. Et on peut difficilement se faire payer son salaire en liquide et se passer d’un compte en banque et d’une carte bancontact ; dès lors nous sommes prisonniers.
Mais pas condamnés à perpétuité : NewB, une banque coopérative belge, simple et robuste, sociale et écologique peut voir le jour début 2020. Cette possibilité résulte de 6 ans et de milliers d’heures de travail préparatoire. Reste une étape cruciale à franchir d’ici le 27 novembre : réunir les 30 millions € exigés par la Banque Nationale, qui a scruté le projet et le « business plan » de la future banque.
Il y a urgence. Le cap des 2 millions n’a été passé qu’après 11 jours. C’est un bon début, mais c’est trop lent. D’autres apports (organisations, institutionnels) arriveront aussi, mais l’effort des « simples citoyen-nes » sera déterminant. C’est pourquoi nous avons placé une partie de nos économies et de nos espoirs dans cette campagne : nous voulons lui donner une chance.
Nous espérons que vous aussi. Mais vous avez certainement des questions. Que va-t-il se passer avec notre argent ? Si le projet échoue, il n'y aura pas de banque et tous mes sous me reviennent illico, sans frais. Si la campagne réussit, la banque démarre au printemps. Nous en serons co-propriétaires, parmi des dizaines de milliers. Durant 3 ans notre placement sera immobilisé. Ensuite, sa valeur variera selon les résultats de la nouvelle banque. Mais si NewB réussit à rassembler 30 millions en 33 jours, nous avons toutes les raisons de croire que le projet bancaire marchera, et que d'ici quelques années nous pourrons retrouver notre argent.
C’est bien beau, nous ont dit des amis, mais tout le monde n’a pas d’épargne à placer ! C’est en cela que NewB est un projet démocratique et populaire. La part est à 20€. Avec une seule part vous êtes déjà membre... Dans l'esprit coopératif, celui qui a une part a 1 vote ... tout comme celui qui aurait 1.000 parts. Que personne ne pense que son apport serait "trop petit" : les petites ruisseaux font les grandes rivières. Chaque personne qui peut risquer 100, 200 ou 500 € aidera le projet à réussir. Et celle ou celui qui peut immobiliser plus durant 3 ans aidera un peu plus, pour le bénéfice de tout le monde : Sarah et moi avons mis 2.000€ chacun, dans un premier temps. On peut aussi aider en en parlant autour de soir, en mettant une affiche à sa fenêtre, en diffusant les messages sur Facebook, en invitant quelqu’un de la NewB à son association, etc .
Y a-t-il des risques de perdre ? Oui, mais nous les croyons faibles. Le prospectus rédigé avec la FSMA (le « gendarme des marchés ») souligne plutôt deux fois qu’une tous les scénarios pessimistes : ce sont le règles du jeu, que NewB doit suivre. Et c'est vrai que si le cap des 30 millions est atteint, et que la banque démarre, le risque existe qu'elle se plante. Comme tout projet nouveau. Mais nous considérons que nous pouvons risquer (vu la faible probabilité de pertes) une partie de nos économies. Chacun-e peut se demander ce qu'elle / il peut mettre dans la balance, avec prudence mais avec l'espoir de se libérer des banques malfaisantes.
Pourquoi ça irait mieux alors que par le passé la coopérative a perdu de l'argent ? Ça c'est plutôt simple : par le passé on a travaillé énormément à créer les conditions de faire une banque, ce qui représente un travail et des investissements gigantesques ... mais on n'avait pas de banque ! Donc pas de recettes. Au printemps, si tout va bien, on aura une banque et on va enfin commencer à gagner de l'argent. Le business plan soumis à la Banque Nationale et à la FSMA se base sur des hypothèses super prudentes et arrive pourtant à regagner de l'argent après quelques années. Ici comme en toute chose importante, le plus grand risque sera toujours ... de ne pas en prendre[2].
Une banque qui soit à nous, conformes à nos intérêts et à nos valeurs, qui soutienne l’économie locale, écologique et sociale : c’est possible maintenant – si on s’y met tous, tout de suite.
Amis, amies, connaissances et amis d'amis : à vous de jouer, si vous voulez.
Nous avons une chance historique, qui ne se représentera pas.
C'est ici que ça se passe : www.newb.be
Si vous nous avez lu jusqu’ici, merci déjà.
Et si vous avez une ou des questions au sujet de ce projet auquel nous croyons, on se fera un plaisir d’essayer d’y répondre !
Merci à vNous !
Sarah & Felipe
[1] On me dira : il y a Triodos ou Credal, qui sont éthiques. Oui … mais ce ne sont pas des banques. Impossible d’y faire verser son salaire, d’y avoir un compte universel ou une carte bancontact …
[2] Ceci dit sans références ironiques aux très-prudents petits actionnaires de Fortis, qui ont tout perdu en 2008, persuadés de n’avoir rien risqué, et sans avoir créé le moindre espoir que la finance serve à sauver le vivant et le bien commun, au lieu de les détruire ...
Le site de NewB...
La Campagne sur FB #NewB
A vous de jouer,
si vous voulez.
Nous avons une chance historique, qui ne se représentera pas.C'est ici que ça se passe : www.NewB.coop
Comme vous le savez sans doute, TAM TAM propose une enquête en vue des élections.
Le mot d'ordre : ne votons pas uniquement pour des politiciens, mais votons d'abord pour des idées...
L’enquête est en ligne, sur le site www.art23.be.
N'hésitez pas à la diffuser autour de vous (milieu familial - votre tissus associatif, amis, collègues,...) très largement.... la clôture de l'enquête est pour le 23 mars 2019.
Le dimanche 26 mai 2019, nous élirons de nouveaux parlements en Flandre, Wallonie et Bruxelles, en Europe et au niveau fédéral. C’est une occasion importante de montrer que les alternatives aux politiques néolibérales en vigueur existent et sont possibles. Pour nous faire entendre, nous avons besoin de votre participation. Les revendications seront celles qui auront été sélectionnées à travers cette enquête.
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À tou·te·s les membres,
Dans la foulée des décisions prises récemment par le comité de coordination du 19 octobre, impliquant notamment la mise en œuvre d'un statut de membre, la coordination de Tout Autre Chose souhaite se renforcer. Pour cela, le 20 décembre à Charleroi, quatre femmes et quatre hommes seront choisi·e·s parmi les membres pour incarner le comité de coordination, pour « faire mouvement », et ce jusqu’à la prochaine AG (mai 2019).
Description des tâches qui reviendront aux membres du prochain comité de coordination.
Un comité chargé de faire mouvement
La coordination du mouvement reste bien sûr ouverte à tou·te·s, mais nous la voulons également plus efficace et collaborative, d’où l’idée qu’elle soit portée à l’avenir par 16 membres, qui s’engagent à faire mouvement, individuellement, collectivement, à toutes les échelles, ne pas attendre que quelqu’un prenne l'initiative…
En outre, ils s'occuperaient de l'organisation des réunions de coordination qui ont lieu une fois par mois, ainsi que de toutes les activités qui concernent l’ensemble du mouvement. Plus précisément, il est nécessaire d’avoir une connaissance minimale du mouvement et de pouvoir disposer d’environ 3 h par semaine, pour des tâches diverses et variées, faire preuve de bienveillance et d'avoir l’envie de travailler en commun.
En attendant, lors de la réunion de coordination qui aura lieu à Charleroi le 20 décembre prochain dès 18h30, 8 personnes du comité de coordination de transition seront désignées par la méthode de l’élection sans candidat, qui permet aux personnes du groupe de se choisir celles et ceux qui seront les mieux à même de mener à bien les tâches de coordination et ce pour aller jusqu’à la prochaine AG (mai 2019).
Si vous ne pouvez pas être présent·e à cette réunion et souhaitez proposer des noms, passez par le formulaire ou le site Participer, et faites part de vos propositions.
Seront élues les personnes (4 femmes et 4 hommes) qui auront obtenu le plus de nominations et qui accepteront de faire partie du comité de coordination.
Pour les nouveaux venus dans le mouvement, RDV à la prochaine AG de Tout Autre Chose, et n’hésitez pas à voir ce qui se passe aux réunions de coordination !
Au plaisir de vous lire, de vous voir, de vous rencontrer,
La coordination
La Ligue des Familles a lancé une pétition que nous vous relayons...
Si vous touchez des revenus de remplacement et que vous décidez de vivre avec un autre adulte, on vous retire jusqu'à 50% de vos revenus. Ce principe a un nom : le statut de cohabitant.
Créé dans les années 80 pour faire des économies, ce principe fait coup double : il limite la solidarité institutionnelle et pénalise dans le même temps les solidarités entre individus.
Le statut de cohabitant a des conséquences dramatiques sur le terrain.
Supprimons-le !
Le statut de cohabitant accule les plus faibles au sein de notre société à des choix dramatiques. Des parents vivent séparément pour obtenir un revenu supportable. D’autres mettent leur enfant devenu majeur à la porte de leur domicile pour préserver leur revenu.
Prendre soin d’un parent âgé à domicile devient également difficile compte tenu de la diminution des rentrées qui s’ensuivra. Enfin, la perte éventuelle du statut de ‘ayant charge de famille’ ou d’isolé est un frein pour ceux qui souhaiteraient reformer un couple.
Ce système ne rime à rien :
1. Il surestime les économies générées par la cohabitation.
2. Il repose sur l’idée fausse que des personnes qui cohabitent partagent forcément leurs revenus.
3. Il nécessite un contrôle coûteux des allocataires sociaux, renforce un climat de suspicion à leur égard et bafoue leur droit à la vie privée.
4. Il décourage la solidarité familiale envers les aînés et crée de l’isolement.
5. Empêchant des personnes de vivre ensemble, il les contraint à occuper plusieurs logements, alors qu’on manque de logements disponibles.
Si un jour les chaos de la vie font de vous un bénéficiaire d'allocations sociales au taux cohabitant, vous toucherez
En Belgique, le seuil de pauvreté est de 1139€ par mois.
Pour des exemples concrets et une analyse détaillée, lisez l'analyse.
Supprimer le statut de cohabitant, c'est
Pour tout savoir sur l'impact concret du statut de cohabitant, lisez l'analyse de la Ligue des familles.
Ces images existent en cartes postales. Commandez-en ! Nous vous les envoyons gratuitement. Vous pourrez les distribuer et inciter d'autres personnes à signer la pétition par retour de carte (port payé).
Je signe la pétition...
La campagne
Bonne nouvelle !
Sur les trente dernières années, la prospérité belge par habitant a augmenté de 36%
Moins bonne nouvelle... la pauvreté est restée élevée.
Mais si la richesse augmente, pourquoi la pauvreté ne diminue-t-elle pas?
Il semblerait que tout ceci soit lié à une mauvaise distribution des richesses... bref à un problème structurel d'inégalités.
Une vidéo pour mieux comprendre...
Problème individuel ou responsabilité collective ?
À nous de juger!
Nos droits fondamentaux sont mis à mal par nos gouvernements qui détricotent petit à petit nos différents systèmes de solidarité. Rassemblons-nous autour du dernier rempart contre ces inégalités : l'article 23 de notre Constitution. Vivre une vie digne n'est pas un acte de charité, c'est un droit fondamental!
#Article23
Il faut qu'on parle. Et pour une fois, pas du dernier tweet ni du scandale du jour. Mais de ceci : sous ce flot d'actualités, sur quel socle repose notre vivre ensemble ?
Ce socle est rongé millimètre par millimètre, comme une banquise qui fond silencieusement. Jusqu'au jour où elle se disloquera en quelques blocs de glace sur lesquels une minorité heureuse pourra surfer librement, tandis que la majorité se noiera dans une mer gelée.
Beaucoup d'entre nous ont des enfants ou des petits-enfants. Le visage très concret des 50 prochaines années, c’est eux. Comment pourront-ils mener une vie digne et sensée ? Comment commencent-ils leur vie, avec quoi dans leur sac à dos ? Et quel genre de villes voulons-nous leur laisser, sur quelle planète ? La réponse ne viendra pas de beaux discours. Ce sont des choix cruciaux que nous devons faire aujourd'hui : quelle place pour la voiture ? Quel coût écologique pour notre énergie ? Quel rapport entre travail et repos ? Et surtout : laissons-nous l'entreprise la plus compétitive décider, ou créons-nous, ensemble, une base commune pour notre société ? Souhaitons-nous aussi aux autres enfants ce dont nous rêvons pour les nôtres ?
Selon le discours du gouvernement, tout va bien : l’économie se redresse et la crise est derrière nous. Mais pour nous, dans la réalité, les défis sont en énormes, et la question clé est la suivante : quel monde sommes-nous en train de façonner pour demain ? Et pour qui ?
Dans l’actualité, ce ne sont que des mauvaises nouvelles : plus de particules fines dans nos poumons, montée en flèche des burn-out, flexi-jobs, âge de retraite plus élevé pour une pension plus modeste, poursuites judiciaires contre ceux qui aident des réfugiés, coupes budgétaires dans les transports publics et les énergies renouvelables, baisse des allocations de chômage, hausse des factures d'électricité, privatisation des soins, enfants de réfugiés en prison...
Le gouvernement Michel avait promis d’augmenter les allocations au-dessus du seuil de pauvreté, mais après quatre ans d’attente, ce sera une promesse non-tenue, comme beaucoup d’autres.
Il avait promis de relever le pouvoir d'achat, mais en réalité pour nous, le saut d’index a appauvri tout le monde, et les factures continuent d’augmenter. Il parle constamment de « trou dans notre budget », mais ne parle jamais du trou dans la couche d'ozone. L’argument est toujours le même : il n'y a pas assez d’argent . En réalité, des milliards d'euros s’envolent chaque année dans des paradis fiscaux. C’est ainsi que l'idée de "sécurité sociale" se dilue de plus en plus dans une "insécurité antisociale".
Ce sont là des choix politiques, et ces choix conduisent de plus en plus de familles à sentir le sol se disloquer sous leurs pieds.
Comment expliquer cela à nos enfants ? Que les valeurs que nous chérissons dans nos familles sont de plus en plus rares dans la société ? Qu’aujourd’hui, la concentration des fortunes est revenue au niveau du début de la Première Guerre mondiale, lorsque des empereurs, des tsars et des rois étaient encore aux commandes ?
C'est de cela que nous devons parler. Où se trouve la limite pour nous, êtres humains ? La croissance des dividendes ne nous aidera point quand l'eau montera à son tour, quand la circulation se coincera, quand l'air nous étouffera, quand les murs autour de l'Europe l’auront transformée en une prison. Comment expliquerons-nous à nos enfants que jadis, la devise de notre pays était « l’union fait la force » ?
La plupart des gens ont des attentes très différentes de ces choix qui disloquent la base de notre vivre ensemble. Ce que nous voulons, c’est un climat sain, des salaires et des retraites décents, des impôts justes, le désarmement, plus de sécurité sociale et une planète préservée... Ces souhaits sont-ils exagérés ? Le marché ne les approuve pas. Mais sommes-nous réduits à être soumis aux lois du Marché ? Nous devons revenir à la question centrale : ce que nous considérons nécessaire en tant qu'êtres humains. Et dans quelle mesure les politiques de nos gouvernements réalisent-elles cela – ou au contraire le détruisent-elles ?
La politique semble parfois l'oublier, mais la réponse se trouve dans notre Constitution, à l'article 23: « Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine. » La Constitution ne dit nulle part que notre économie doit croître à tout prix, ni que les lois du marché doivent l’emporter sur nos aspirations communes. Par contre, il est écrit noir sur blanc : "Chacun a droit au travail, à la Sécurité sociale, à la protection de la santé, à un logement décent, à un environnement sain, à l’épanouissement culturel et social, aux prestations familiales". Alors pourquoi glissons-nous vers une société dans laquelle ces droits deviennent un luxe ou un souvenir, plutôt qu'une évidence et un projet ?
Nous ne voulons plus être des spectateurs sur la rive. Nous nous voulons gardiens du socle d’humanité de notre société, nous jetons un pont qui relie les secteurs et traverse les frontières linguistiques. Avec la campagne bilingue Tam Tam - Hart boven Hard, nous luttons ensemble pour l'article 23. Dans les mois à venir, nous élaborerons 25 propositions que nous présenterons à des milliers de personnes : comment voulons-nous que les prochains gouvernements appliquent l'article 23 au XXIe siècle ? Et nous confronterons à cet article 23 l’action des gouvernements sortants.
Pour nous, ce sera l’enjeu des élections de mai : ce n'est pas l'économie de croissance qui devrait être la pierre angulaire des programmes électoraux et de la prochaine législature, mais notre humanité elle-même. Au "tout pour la croissance", nous opposons "la croissance des droits pour tous".
Nos enfants nous y obligent. Parce qu'il y a des alternatives.
#Art23
A travers Bruxelles. Pour rendre visible l’invisible. Pour rendre visible la pauvrophobie.
Un mot pour nommer le rejet du pauvre ainsi que la peur, voire la haine, que la pauvreté inspire. Ce rejet s’incarne de multiples façons, au travers de clichés et de lieux communs répandus dans le public, mais s’exerce aussi très directement par le biais de politiques mises en place au niveau fédéral, régional mais aussi au niveau local.
Comme tous les ans, le 17 octobre sera la journée que le monde consacre à la lutte contre la pauvreté et au refus de la misère. Et comme l’an dernier, un parcours sera tracé dans les rues de Bruxelles, afin de rendre visible l’invisible.
La pauvrophobie, est un terme qu’ATD Quart Monde souhaite inscrire dans le vocabulaire social et politique pour nommer le rejet du pauvre ainsi que la peur, voire la haine, que la pauvreté inspire. C’est une notion dont s’est également emparé Le Forum-Bruxelles contre les inégalités pour lancer la campagne de sensibilisation multimédia – pauvrophobie.be – dès le mois de septembre.
Cette journée bruxelloise est co-organisée par ATD Quart Monde, Brussels Platform Armoede, la Fédération des Services Sociaux et Le Forum-Bruxelles contre les inégalités, en partenariat avec de nombreuses associations et organismes actifs à Bruxelles. La journée est organisée en lien et en coordination avec les autres initiatives prises dans le pays et particulièrement avec le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, un des pionniers de ces journées.
Tout Autre Chose vous invite à rejoindre ces rassemblements pour marquer votre solidarité et dire non à la pauvrophobie ambiante...
Retrouvez toutes les infos et actualités sur le site...
Et petite cerise... Christine Mahy a été faite Docteur Honoris Causa de l'ULg... retrouvez son intervention ici...
Du 14.09 au 13.10.2018, des collectifs, associations et militant·es – réunis au sein de la coordination Semira Adamu 2018 – organisent une série d’actions : interventions dans l’espace public, concerts, publications, théâtre, ateliers, débats, expositions, discussions, rassemblements…
Suivez leur actualité sur FB et le site
Réunis au sein de la Coordination Semira Adamu 2018, nous voulons à la fois pour rendre hommage à Semira Adamu et à son combat, rappeler le « plus jamais ça » de 1998 et dénoncer l’alignement de la Belgique sur une politique migratoire européenne qui a fait, en vingt ans, des dizaines de milliers de victimes à ses portes et sur son territoire.
Ainsi, désireux de prendre le contrepied de ces politiques odieuses, nous inscrivons nos actions dans les revendications suivantes :
Précédés d’actions durant l’année, la coordination propose pour les 21, 22 et 23 septembre 2018 :
Tout Autre Chose est signataire de l'Appel... faites en autant personnellement...
La journée du 8 mars est largement reprise d’un point de vue marketing comme étant la journée des femmes. En outre, durant cette journée, les réductions en magasin pleuvent pour les femmes et le réel sens de cette journée internationale est souvent oublié.
Le collecti.e.f 8 maars s’est penché sur la question et nous invite, toute personne*/organisation à participer à une assemblé qui se tiendra le 7 octobre 2018 de 13h à 17h.
Le but est de pouvoir démarrer le processus d’organisation d’une grève des femmes en date du 8 mars 2019.
Cette première rencontre s’effectue dans le même ordre d’idée de la grève des femmes espagnoles lors du 8 mars dernier, où elles ont massivement arrêté de produire, d’étudier, de travailler afin de dénoncer les inégalités homme-femme qui perdurent.
* « L’assemblée est ouverte à toute personne qui se reconnaît dans l'identité de femme. La participation des hommes à ce mouvement sera définie lors de l’assemblée. » le Collecti.e.f 8 Maars.
Pour plus d’infos, voici la page de l’évènement à partager un maximum ! : https://www.facebook.com/events/531860340606240/
Le mouvement « Tout autre chose » est au ralenti, voire en hibernation. Mais il ne tient qu’à vous de relancer la dynamique en vous rendant sur le site participatif des groupes.