Archive de l’étiquette TAE-INI-Organisation de l’école

ParTout autre école

L’Alter Ecole : « cogérer » l’école avec les élèves

Notre projet pilote est implanté à Clavier au sein du réseau d'enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il ouvre ses portes aux élèves qui souhaitent apprendre autrement. Il propose une approche alternative de l’École et accueille aussi des élèves qui ne trouvent pas leur place dans le système scolaire. L'Alter Ecole est destinée à des élèves de troisième, quatrième, cinquième et sixième années de l'enseignement secondaire ordinaire de transition et vise l'octroi du certificat d'enseignement secondaire supérieur (CESS).

En effet, l'Alter Ecole s'appuie sur le constat suivant : même si elle contribue à l'émancipation intellectuelle de nombreux élèves, le système scolaire belge connait des exclus qui ont perdu progressivement le désir d'apprendre.

Le projet est donc une nouvelle expérience éducative et pédagogique qui repose sur huit dimensions déclinées dans la Charte pédagogique :

  • le rapport aux savoirs ;

  • la relation pédagogique et éducative ;

  • le rapport à la loi ;

  • les responsabilités des élèves ;

  • les responsabilités de l'équipe éducative ;

  • l'évaluation et la certification ;

  • la concertation et la décision ;

  • les aspects de l'Autorité.

Une particularité du projet réside dans sa gestion quotidienne qui repose sur le principe de « Cogestion », c'est-à-dire que l'école est dirigée par les profs et les élèves. Deux organes sont ainsi cœur de ce système : le « conseil d’institution » et « l’Agora ».

Toutes les six semaines, le Conseil d'institution se réunit et renouvelle les représentants des profs et des élèves. Ceux-ci prendront les décisions relatives à la vie quotidienne de l'école.

En outre, toutes les deux semaines, tous les membres de l’école se réunissent en « Agora » afin que tous puissent s'exprimer, régler les conflits, et féliciter ceux qui ont fait des progrès.

Cette initiative fait écho au Manifeste : «Favoriser l’émancipation, la solidarité, l’engagement collectif ; donner à chaque jeune le goût de développer et d’exprimer son individualité...sans verser dans l’individualisme ; miser sur la soif d’apprendre et les questions vivifiantes des enfants et des jeunes ».

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Sources :

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ParBernard Delvaux

Décloisonner les classes : un projet-pilote au cours de français

Afin de se libérer des cloisons traditionnelles que l’école impose en regroupant les élèves par année d’étude et souvent par option, plusieurs enseignantes et enseignants de français ont décidé de mener cette année un projet-pilote qui repose sur des ateliers interclasses (5e et 6e années).

En partant du constat qu’il n’est pas simple d’adapter un cours aux 30 élèves de la classe qui n’ont pas les mêmes besoins ou les mêmes rythmes d’apprentissage, plusieurs professeurs tentent cette année de mélanger leurs élèves et de leur proposer un parcours « à la carte » composé de multiples ateliers auxquels assister suivant leurs besoins et envies.

Ces projets et ateliers auront lieu cette année dans le cadre du Prix des Lycéens du Cinéma belge francophone organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Tous les élèves visualiseront collectivement les films de la sélection 2017-2018 et réaliseront en sous-groupes (composés d’élèves d’années d’étude différentes) un projet qui aboutira à une production originale à propos d’un ou plusieurs films (réalisation d’une bande-annonce, d’une campagne de pub, d’un site internet…) et qui exercera plusieurs compétences du cours de français.

Pour ce faire, les élèves s’inscriront par groupe à des ateliers organisés toutes les deux semaines par les professeurs et qui répondront aux besoins spécifiques de leur projet de groupe et les initieront à des compétences peu travaillées traditionnellement à l’école : la communication non violente, la gestion de groupe et de projet…

Une large part d’autonomie est laissée aux élèves afin de leur permettre de faire des choix personnels (type de projet, ateliers choisis…), ce qui renforcera leur motivation et leur bien-être à l’école.

D’un point de vue organisationnel, la seule exigence de ce projet est d’avoir une plage-horaire (de 2 heures) commune à l’ensemble des classes impliquées et de collaborer activement entre professeurs en s’appuyant sur leurs compétences respectives.

Au-delà des plus-values pour les élèves, le dispositif favorise donc le travail collaboratif entre enseignant-e-s (échange de pratiques, réflexivité, co-enseignement…) et facilite l’organisation d’événements (invitation de personnes extérieures, diffusion de films, participation à des concours…).

Cette initiative fait écho au Manifeste : Endiguer le formatage scolaire en transformant les habitudes de travail des enseignants et enseignantes. Contrer la logique de compétition et de l’individualisme en favorisant la solidarité entre élèves, leurs rythmes d’apprentissage respectifs et singuliers. Préserver et entretenir l’appétit d’apprendre.

Contacts :

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ParBernard Delvaux

Une cour de récréation retravaillée

L'école de Wanze a réfléchit à la cour de recréation pour éviter un maximum de conflits et pour prévenir le harcèlement.

La cour de récréation est maintenant divisée en quatre couleurs :

  • la zone rouge pour le foot et le basket. Dans cette zone il est permis de courir.

  • une zone verte où l'on peut courir mais sans utiliser de ballon.

  • une zone bleue qui comporte des jeux tracés sur le sol comme par exemple le jeu de la marelle,

  • et enfin une zone jaune où les enfants peuvent jouer calmement, lire etc...sans courir donc.

Ce concept est à l'origine un projet de Bruno Humbeek, qui concerne aussi le niveau secondaire. "C’est la prévention des violences visibles et invisibles, scolaires et périscolaires parce qu’on touche aussi au cyberharcèlement. Le but du jeu c’est de rendre aux enseignants la maitrise de leurs espaces et des groupes dont ils doivent gérer le vécu".

Plusieurs écoles de la Fédération Wallonie Bruxelles ont maintenant intégré ce concept.

Cette initiative fait écho au Manifeste. "Semer les graines d’une toute autre société. Au travail collectif contre les inégalités et le formatage, nous joignons un troisième objectif : une formation scolaire plus en prise avec les défis du XXIème siècle. Il faut en finir avec le déséquilibre entre l’être humain et ce qu’il produit et avec le déséquilibre entre ce que l’être humain produit et le monde du vivant".

Contacts:

Références :

  • RTBF
  • YouTube

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