Archives de catégorie Actualités

ParNabil Sheikh Hassan

Un faux journal … pour une véritable SNCB et une mobilité durable !

Tout Autre Chose revendique des transports en commun de qualité. Ce qu’il se passe actuellement à la SNCB est inacceptable. Alors que nos dirigeants ont signé l’accord de Paris pour une politique climatique ambitieuse, ils décident en même temps de couper 2,1 milliards d’€ à la SNCB. En tant que mouvement citoyen, il nous paraît essentiel de revendiquer des trains nombreux, à l’heure, accessibles à tous et de qualité. De manière plus générale, il est temps que le monde politique considère la mobilité dans son ensemble pour que les investissements adéquats y soient réalisés.

Tout Autre Chose, avec Hart Boven Hard, a donc décidé de sensibiliser de manière créative sur le dossier de la mobilité : en distribuant ce 7 mars dans diverses gares du pays un faux journal « Metro ». Le thème de la mobilité y est largement abordé de manière décalée. L’objectif : montrer aux navetteurs qu’une autre mobilité est possible et que l’Etat doit cesser une politique de désinvestissement dictée par des impératifs budgétaires !

ParPatrick Jonniaux

Apportez votre soutien à la Grande Parade

Tout Autre Chose et Hart Boven Hard sont des mouvements citoyens bénévoles.

A l’exception d’un contrat mi-temps au sein de chacune des associations pour la préparation de la Grande Parade.

Nous comptons sur le support des trois composantes du mouvements : les citoyens, les associations et les syndicats pour mettre en place les différentes actions des locales et des groupes d’action !

Vous pouvez donc nous aider aussi à travers un soutien financier.

En tant que citoyen

Nous vous invitons à prendre part au crowdfunding lancé pour l’organisation de la Grande Parade.

Nous transformerons votre soutien en une journée de fête et un signal fort pour défendre une société plus juste! Le soleil sera de la partie. Dans nos cœurs et nos esprits au minimum !

Et puisque les petits ruisseaux font les grands torrents, un soutien de 10 € est déjà chouette. Les montants plus élevés sont aussi les bienvenus !

Tous les détails sur le crowdfunding et l’utilisation qui sera faite des moyens récoltés sur https://www.growfunding.be/bxl/toutautrechose

Pour les citoyens qui préfèrent faire un versement directement sur le compte de TAC, nous avons ouvert un compte chez Triodos, banque considérée comme la plus éthique sur le marché bancaire belge (www.scandesbanques.be) :

BE60 5230 8078 1170

En tant qu’association

Une participation est demandée aux associations signataires de l’appel. Suivant la taille de l’association.
Cela permet un soutien structurel aux actions menées par TAC et de démultiplier l’impact des actions lancées en collaboration avec les associations membres.

Nous n’acceptons de soutien que des associations qui partagent nos horizons et sont donc signataires de l’appel.
Nous ne dévoilons jamais le montant des dons des associations.
En aucun cas, ces dons n’entravent les principes d’équité et d’égalité prévalant au sein de TAC.
Pour tout renseignement sur les cotisations des associations signataires : [email protected]

En tant que syndicat

Les organisations syndicales nationales aident TAC à travers un soutien structurel.
Certaines régionales aident également à la mise en place d’actions des locales, soit en nature soit par une participation aux frais.

Pour ceux qui veulent en savoir plus

Nous sommes une association de fait et avons ouvert un compte chez Triodos, banque considérée comme la plus éthique sur le marché bancaire belge (www.scandesbanques.be)

Nous avons établi pour 2016 un budget de 45 000 € afin de mettre en œuvre la Grande Parade et les différentes actions des locales et groupes d’actions.

Les trois composantes sont appelées à intervenir à part égale dans ce budget : les citoyens à travers le crowdfunding, les associations et les syndicats à travers leur cotisation.

ParPhilippe

Grand Rassemblement le 30/01/2016 : Nos vœux pour un Tout Autre Bruxelles en 2016 !

Selon le NY Times, Bruxelles ma belle serait devenue the place to be et «la nouvelle Berlin».

Mais Bruxelles est confrontée à des enjeux spécifiques qui sont très concrets pour le quotidien des Bruxellois et qui semblent parfois nous dépasser… Les difficultés rencontrées par la population sont énormes. D’une part Bruxelles serait la 3ème région d’Europe en termes de richesse, et d’autre part un tiers de notre population vit sous le seuil du risque de pauvreté. 44 000 ménages attendent de pouvoir se loger décemment dans un logement social. Chaque année plus de 630 personnes meurent prématurément de la pollution de l’air et des milliers de familles ne peuvent trouver une place pour leurs enfants dans les crèches ou même les écoles. Plus de 100 000 personnes sans papiers vivent et travaillent sans droits sociaux, et continuent d’être la proie de l’exploitation et de la discrimination. Le taux de chômage des jeunes dans de nombreux quartiers atteint les 50%. Et une partie très importante de la population reste victime du racisme systémique.

Nous aimons notre région et leurs habitants, et nous voulons en effet qu’elle soit conviviale, hospitalière et à taille humaine. En tant que collectivité solidaire, nous voulons crier que «Bruxelles est vivante», que nous pouvons tous y vivre décemment, et que chacun peut y trouver sa place.

Nous voulons rassembler tous les acteurs qui depuis de nombreuses années font vivre notre démocratie locale et aident à maintenir notre cohésion sociale. Nous voulons inviter tous nos concitoyens à participer à un large rassemblement de partage et de convivialité afin d’échanger et d’interpeller les pouvoirs publics sur nos défis concrets du quotidien et les alternatives que nous proposons.

En pratique

Ce grand rassemblement festif et revendicatif aura lieu à partir de 14h00 le samedi 30 janvier 2016 à la Place de l’Albertine (près de la Gare Centrale). L’objet central et symbolique de notre action sera une lettre intitulée « Bruxelles vit ! ». Nous donnerons vie à cette lettre qui est un plaidoyer pour une ville chaleureuse et inclusive, et qui montre notre volonté de lutter contre les inégalités, les discriminations ou encore la pollution. Nous l’enverrons de manière visuelle aux quatre gouvernements qui influencent le plus notre vie de Bruxellois (fédéral, région bruxelloise, région flamande, communauté française). Nous u$liserons également notre balance géante afin de faire valoir le poids de nos priorités par rapport aux décisions qui semblent dominer actuellement.

Les autres activités prévues sont toujours en cours de finition et nous vous tiendrons bien entendu au courant dès que possible sur cette page.

N’hésitez pas à d’ores et déjà bloquer la date, inviter vos amis, famille, collègues et camarades, partager l’évènement à tous vos contacts. Le succès de nos alternatives dans l’espace public dépend de chacun de nous, tant à titre individuel qu’à notre volonté d’action collective ! »

ParPhilippe

Tout Autre Chose ausculté

Hart boven Hard et Tout Autre Chose. Un Courrier hebdomadaire du CRISP. « Bien que les deux mouvements aient beaucoup de points communs, et surtout s’efforcent de coordonner au moins leurs actions nationales, plusieurs différences les séparent ». Pour les connaître, lisez l’analyse de Serge Govaert.

Le 5e pouvoir : récit et analyse de la courte histoire de Hart boven Hard. « Quelque chose vient de démarrer et n’est pas près de s’arrêter ! » Tel était le premier cri de Hart boven Hard, à sa naissance, il y a six mois à peine. Tout a commencé par quelques personnes qui se sont retrouvées pour protester contre les économies imposées à la culture. Puis, elles ont très vite été rejointes par 1.300 associations flamandes et près de 15.000 individus : le mouvement s’est construit de manière organique, presque comme une évidence. Hart boven Hard a grandi, parce que le moment était venu. Lire le texte en français. Vous préférez lire l’original en flamand

Pour qui roule Tout Autre Chose ? « Hard boven Hard et Tout autre chose auront-ils un avenir ou ne sont-ils que feu de paille ? Réussiront-ils à s’enraciner sur le terrain ? Après la « Grande Parade », arriveront-ils à dépasser l’affirmation fourre-tout que « il y a des alternatives » pour proposer des contenus dans l’esprit de leurs balises fondatrices qui brassent large ? Seule certitude : pour ceux et celles qui croient encore qu’ »un autre monde est possible », changer le logiciel de l’alternative est indispensable. Comme en Grèce, avec Syriza, ou en Espagne, avec Podemos. Mais à la belge. » Une opinion de Henri Goldman dans La Libre. Henri Goldman est membre de Tout Autre Chose et rédacteur en chef de la revue Politique.

« Tout Autre Chose, mais comment ? ». Le texte du romancier Vincent Engel, également membre de Tout Autre Chose, dans le Soir.

 

Illustration Serge Dehaes

ParPhilippe

Lettre ouverte au gouvernement belge : il faut mettre fin à l’austérité en Grèce !

Lettre ouverte au gouvernement belge : il faut mettre fin à l’austérité en Grèce ! Vous avez été finalement plus de 1.500 représentants de la société civile organisée, artistes, professeurs d’université, responsables politiques et citoyens engagés, à avoir signé une lettre ouverte adressée au gouvernement Michel à propos de la Grèce, à l’appel de Hart boven hard et Tout autre chose! Quel signe clair au gouvernement ! Merci pour ces très nombreuses réponses en à peine quelques heures à cette proposition de lettre ouverte qui a été publiée dès vendredi soir passé par les journaux De Standaard, Le Soir et Grenz-Echo. De nombreux outils existent pour continuer à faire entendre notre voix pour le «Non aux politiques d’austérité de l’Union européenne» et pour le «Oui à une Europe sociale», et plus particulièrement en soutien du peuple grec comme par exemple la récente pétition d’AVAAZ avec déjà plus de 500.000 de signatures. Avaaz vient de publier dans ce contexte également une lettre ouverte de Thomas Piketty, Heiner Flassbeck et Dani Rodrik, … à Angela Merkel. Lire la lettre ouverte au gouvernement belge

ParPhilippe

Non, le racisme n’est pas une notion relative !

Bart De Wever s’est illustré cette semaine par des propos racisant visant à diviser et à stigmatiser certaines franges de la population. Ce n’est pas une première pour lui, malheureusement. Ce sont de tels propos, Monsieur De Wever, qui provoquent le rejet de la classe politique et qui mettent gravement en péril les conditions du vivre-ensemble. Vos propos, Monsieur De Wever, prouvent que le racisme n’est pas une notion relative mais, au contraire, qu’il gangrène notre société.

Tout autre chose s’oppose fermement à cette politique du soupçon, aux préjugés et à toutes les formes de racisme, la parole raciste autant que le racisme institutionnel, sur lesquelles se fondent les discriminations. Nous vivons dans une société diverse. Nous souhaitons une société sans xéno­phobie ni racisme, une société avec des droits égaux, quelles que soient l’origine, la couleur de peau, la religion ou l’affinité sexuelle, une société super-diverse où l’égalité est assurée mais où les différences sont reconnues, où la distinc­tion entre eux et nous n’aurait plus sa place.

Les personnes visées par les propos de Bart De Wever sont majoritairement nées ici, sont belges. Elles n’ont pas à s’intégrer ici parce qu’elles y ont toujours vécu. Elles sont belges comme lui. Les discriminations à l’embauche, au logement, les inégalités d’accès aux médias, à l’enseignement, aux instances politiques,… ne sont pas un échec des politiques d’intégration. C’est un échec des politiques sociales, culturelles, économiques qui contribuent, tous les jours, à stratifier nos sociétés sur base des origines sociales et migratoires des populations. Tout Autre Chose en appelle à une société tout autre capable de faire vivre et de faire s’exprimer la pluralité des histoires de chacun et chacune, de faire participer tout le monde de la même manière aux débats publics plutôt qu’une société qui assigne des rôles et des places en fonction d’origines qui se voient, par de tels propos, exacerbées et manipulées.