Un réseau peu connu et très efficace d’information indépendante… Pas je JT en boucle, mais des scientifiques qui visitent les médecins en dehors du circuit classique des représentants de commerces (eux se disent délégués médicaux voire pharmaceutiques - comme l’industrie… 😂).
Une information sur les effets des médicaments, des fiches techniques, un relevé de la littérature scientifique…
Une réformette de plus dans le budget… et hop… fini Farmaka ;(… En résumé la Ministre MDB a décidé de diminuer les subventions à l’asbl Farmaka. Une partie des tâches a été transférée au CBIP mais pas toutes, notamment la visite de médecins par des délégués indépendants.
Je suis en dernière année de médecine, et effectivement beaucoup de médecins (généralistes comme spécialistes) sont très souvent visités par des délégués pharmaceutiques. Farmaka propose par contre une réelle information de qualité et indépendante.
Si comme nous vous trouvez que l’économie n’est pas faite au meilleur endroit… soutenez Farmaka…
Voici la pétition :
Plus d’infos :
La mobilisation citoyenne a payé ! Le bourgmestre Vincent De Wolf a réquisitionné un bâtiment inoccupé et le met à disposition des sans-papiers jusqu’au 14 septembre.
Le rapport de force et la combativité de Vsp Bruxelles ont permis de faire bouger les lignes politiques. Nous remercions le bourgmestre pour son courage. C’est un premier pas… Espérons que cette solution soit prolongée au-delà du 14 septembre et qu’elle serve d’exemple à d’autres communes bruxelloises.
#BravoATousEtToutes #OnLâcheRien
La Cour des comptes tacle sévèrement la Belgique, incapable de réduire la pauvreté
Squats : une nouvelle loi contre les plus démunis
L’arrosage à la Porte d’Anderlecht visait bien à chasser les SDF: il sera démonté
SDF délogés à Namur: la Ville maintient le règlement anti-mendicité
Anvers veut taxer ses mendiants
Ben Borges, acteur de la résistance témoigne de cette évolution.
Nous continuerons à suivre ce dossier et si vous désirez investir temps et énergie dans l’accueil, en collaboration avec le CNCD Tout Autre Chose soutient l’action Communes Hospitalières. Faites vôtres les outils d’interpellation communale.
A l’invitation de plusieurs collectifs d’action et de solidarité avec les sans-papiers, ce 21 juillet a été marqué par la l’occupation d’un bâtiment abandonné rue de Harne à Eterbeek.
Alors que le gouvernement prépare un paquet de loi pour réprimer les migrants et que Théo Francken se vante sur son site d’atteindre des records du nombre de retours forcés…
Changer une loi, c’est avant tout un rapport de force ! Venez au 220 rue de Haerne à Etterbeek pour soutenir les Sans Papiers !
Les forces de l’ordre étaient sur place afin d’empêcher l’installation de personnes passant de squats en squats. Sous prétexte que les conditions d’hygiène et de sécurité du lieu ne permettaient pas l’occupation la commune a proposé une solution transitoire. A en croire les autorités communales il ferait meilleur dans la rue que dans ce logis de fortune ! Clairement, les familles avec enfants qui sont dans cette situation préfèrent un mauvais toit à pas de toit du tout !
Finalement, vers 21h30, la Voix des Sans Papiers a choisi de quitter volontairement le bâtiment rue de Haerne pour partir dans un gymnase tout proche (69 rue des Champs). C’est l’alternative proposée par le bourgmestre mais jusqu’à dimanche soir seulement…
Il nous reste donc le week-end pour continuer à faire pression sur la Commune afin qu’elle intervienne dignement et durablement - ou au moins qu’elle laisse les citoyens apporter eux-même des solutions.
Quoi de mieux que le jour de la fête nationale pour fournir un nouvel accueil à ceux et celles qui n’ont plus de pays ?
J’étais hier à l’ouverture festive de la nouvelle occupation de la voix des sans-papiers. Quand tu n’as pas de papiers, tu vis souvent en Belgique depuis des mois, voire des années. Ca veut dire travailler dans l’illégalité et la précarité pour avoir les moyens de survivre. Refuser de régulariser leur situation, c’est générer une économie parallèle et tirer toutes les conditions de travail vers le bas. Ça ne sert ni les sans-papiers, ni l’ensemble des travailleur·euse·s…
On est arrivé·e·s vers 17h pour investir un bâtiment scolaire désaffecté. Une heure après, la police séparait les occupant·e·s des gens fêtant à l’extérieur, avant l’arrivée du bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf, qui a alors refusé l’occupation. La Voix des sans-papiers a pu être relogée dans le centre sportif de la commune ce weekend, mais après dimanche soir, si le bourgmestre annonce n’avoir pas de solution de remplacement, rien n’est assuré…
22 juillet 2017
Après être rentrés dans le nouveau bâtiment, le bourgmestre Vincent De Wolf a menacé les occupants d’expulsion invoquant des raisons de sécurité…
En accord avec les occupants, il a proposé une solution de logement jusque dimanche soir.
Nous sommes actuellement dans le Centre sportif d’Etterbeek : rue des Champs, 69.
Émission en direct avec Radio Panik.
Débats et tables rondes
Projection du film SAMBA…
➡️ Partagez ce post
➡️ Envoyez un mail au bourgmestre pour demander une solution de long terme (mail type: http://vu.fr/4gJ) ou interpellez-le sur twitter
➡️ Participez à l’Assemblée de soutien à 15h00 au Centre sportif et aux activités d’aujourd’hui
Ce jeudi 13 juillet, une proposition de loi visant à renforcer les procédures pour expulser et sanctionner pénalement tout occupant d’un bâtiment vide (donc un lieu qui n’est pas occupé, habité par le propriétaire), communément appelé le « squat », fera finalement l’objet d’une seconde lecture en commission de la Justice de la Chambre. Elle continue cependant son parcours parlementaire afin d’être adopté en séance plénière après les vacances d’été. De nombreuses associations pour le droit au logement et la lutte contre la pauvreté, ainsi que des collectifs d’occupants, francophones et néerlandophones, ont tiré la sonnette d’alarme.
Cette nouvelle loi sera très contraignante pour les plus précarisés dans un contexte de crise du logement mais aussi, de manière plus générale, pour toute action collective permettant des espaces de vie communautaires et solidaires dans des lieux inoccupés, sans parler des actions syndicales très méprisées par notre gouvernement. Après l’interdiction de la mendicité à Namur, les arroseurs de plantes anti-sdf à Bruxelles, voici l’évacuation des derniers lieux de survie de certains… Tout cela suite à un événement à Gand, sur-médiatisé en Flandre, transformé et politiquement réapproprié. Un débat dans lequel nous devons prendre position, agir et se faire entendre ! Le droit à la propriété passera désormais au dessus du droit au logement (protection du domicile) et à occuper un espace.
Ci-dessous, un résumé du communiqué de presse co-signé par Tout Autre Chose et Hart Boven Hard (à la demande la régionale bruxelloise travaillant sur la problématique du logement). Plus d’informations également sur www.rbdh-bbrow.be/spip.php?article1822 et www.rbdh-bbrow.be/spip.php?article1814
Sébastien Gratoir (TAC-HBH Bxl, TAC-HBH Forest-Vorst, Tout autre enseignement supérieur)
La nouvelle loi portée par la majorité prévoit l’incrimination pénale de tout occupant d’un bien vide qui ne donnerait pas suite à l’ordonnance par le Procureur du Roi de quitter les lieux dans les huit jours, du moins si le propriétaire a porté plainte. L’incrimination pénale prendra la forme d’une amende et/ou d’une peine de prison.
Premièrement, celle-ci nous semble inutile. En effet, il existe déjà des possibilités pour les propriétaires de faire appel à la justice afin de récupérer leur bien. L’Union royale des Juges de paix, entendue en commission, s’interroge également sur l’intérêt de cette criminalisation et de l’applicabilité de la procédure pénale. De plus, la proposition de loi ne garantit pas de délais plus courts que les procédures déjà existantes !
Deuxièmement, nous nous opposons à cette proposition de loi qui criminalisera les plus fragiles, et ce dans un contexte d’inégalités croissantes : l’accès au logement est toujours plus difficile (cherté des loyers privés et manque cruel de logements sociaux) et les services d’accueil et d’hébergement sont saturés.
La présente initiative fait écho à quelques événements médiatisés survenus à Gand où les occupants ont été victimes d’un prétendu bailleur et d’une sous-location illicite, le propriétaire invoquant (à tort ou non) que le logement était occupé. Situation condamnable, mais tellement éloignée de la toute grande majorité des occupations qui se déroulent dans des bâtiments vides, inoccupés parfois de très longue date…
Basé sur ces faits isolés, le texte prévoit un traitement indistinct de situations pourtant très différentes. Ainsi, la mesure touchera :
Enfin, les parlementaires semblent ignorer les effets bénéfiques générés par les projets d’occupation, et qui peuvent être profitables à tous : projets socio-culturels ouverts sur le quartier (table d’hôtes, d’ateliers de réparation, de cours de langue, de sport, de cuisine), entretien d’un bâtiment en bon père de famille, qui, laissé vacant, se dégraderait rapidement et risquerait de se transformer en chancre urbain…
S’il va de soi que nous condamnons l’occupation de logements habités, nous déplorons l’énergie accordée à la poursuite pénale des personnes en situation précaire qui ne cherchent qu’à trouver refuge dans des espaces inoccupés.
Communiqué signé par BAPN (Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté - Belgisch Netwerk Armoedebestrijding), VHP (Vlaams Huurdersplatform), RBDH (Rassemblement Bruxellois pour le Droit à l’Habitat), Brussels Platform Armoede, FéBUL (Fédération Bruxelloise de l’Union pour le Logement), ASBL Woningen 123 Logements, RWDH (Rassemblement Wallon pour le Droit à l’Habitat), Tout Autre Chose/Hart boven Hard, RBDL (Réseau Brabançon pour le Droit au Logement), Front des SDF, CRI (Collectif de Réappropriation Intégrale), DAK (Domus Art Kunst), Samenlevingsopbouw, vzw Chez Nous/Bij Ons, La Maison à Bruxelles, ASBL La Brique, Netwerk tegen Armoede, ASBL Communa.
Nous sommes 14502 à avoir répondu à l’appel pour dire combien nous désirons vivre dans une autre société, qui soit digne, solidaire, juste, égalitaire, émancipatrice, réjouissante, etc.
Les politiques actuelles vont dans un sens radicalement opposé et, non contentes de rétrécir drastiquement le champ des solidarités, restent aveugles aux appels au secours, voire les répriment avec des moyens qui rappellent parfois les périodes les plus sombres de notre histoire.
Le monde connait encore et toujours la guerre, la famine, l’oppression. Et alors que nous devrions accueillir celles et ceux qui ont réussi à venir, alors que nous devrions leur permettre de souffler un peu, le temps de se reconstruire, nous vivons une politique de répression policière, de peur, d’emprisonnements injustifiés, d’expulsions et de rafles.
Il nous est sans doute arrivé à tous de nous poser la question suivante : « Qu’aurais-je fait à leur place »?
Ça y est, nous y sommes. Nous sommes celles et ceux qui pouvons réagir. Et certains d’entre-nous ont déjà commencé.
Tout Autre Chose s’est associé à la campagne des Communes Hospitalières.
Il s’agit ici de partir de la stratégie des communes hors TTIP : porter la voix des citoyens au niveau communal. Et, enfin, porter un autre son de cloche : celui de la solidarité, du partage, de la dignité.
Des locales commencent déjà à travailler sur la question, mais vous trouverez un grand nombre d’informations sur le site des Communes hospitalières, dont la page avec les outils proposés (proposition de motion, interpellation, visuels…).
N’hésitez pas à vous joindre à une locales, à en créer une vous-même ou à nous contacter pour savoir, justement, qui contacter près de chez vous.
Everything will be ok in the end.
If it’s not ok, it’s not the end.
Le groupe fait partie de la « Coalition Justice Migratoire » lancée à l’initiative du CNCD.
Dans ce cadre, nous lançons une campagne sur les « Communes Hospitalières » qui a pour but d’interpeller ces dernières pour qu’elles se déclarent « communes hospitalières » :
Une première réunion a lieu ce lundi 20 mars à 18h30 au CNCD, infos et inscriptions.
Si tu es intéressé-e à lancer une dynamique dans ta commune ou à faire partie du groupe Tout Autre Solidarité, contacte Yan .