Lancé d’initiative personnelle, comme plusieurs groupes alternatives de Tout Autre Chose, le groupe une Tout Autre Information a développé son propre site web…
Lié à celui de Tout Autre Chose, il accueille une vision différente de l’information.
Werner Simon qui en est à la base le décrit ainsi :
Relayer l’information pertinente en la rassemblant en un endroit, tel est le but de ce site.
Nous avons deux sources d’information : les médias et les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux, et l’internet en général, donnent une vision du monde souvent partielle et déterminée par des préjugés eux-mêmes largement créés ou entretenus par la presse « officielle ». Démêler la rumeur infondée de l’information relève souvent de l’exploit.
Quant aux médias « traditionnels », ils nous submergent d’informations diverses, plus ou moins importantes, plus ou moins significatives, toutes présentées de la même manière, sans hiérarchie et non triées. Une enquête sur la traite des chiuahuas en Belgique côtoie l’annonce d’une rencontre sur la dette grecque sans que le temps consacré à chaque élément et l’ordre de présentation ne permettent de discerner l’important de l’accessoire : tout est « faits divers ». Il est rare, après avoir suivi un JT ou un JP, ou lu un quotidien d’avoir l’impression de mieux comprendre ce qui se passe.
La majorité des médias appartient à des groupes industriels dont l’objectif est double : assurer la rentabilité financière de l’entreprise tout en contrôlant l’information. Parmi les autres, certains ont un statut public mais, par leur dépendance par rapport à la publicité rendue nécessaire par l’insuffisance des subsides, ils sont pervertis par les mêmes logiques marchandes.
D’autres médias enfin, sont réellement indépendants mais leur situation financière reste précaire et ils n’ont, généralement, pas les moyens de couvrir l’ensemble de l’actualité.
Et pourtant, l’information pertinente existe mais elle n’est généralement pas dans les grands articles (ou séquences en audio-visuel) des médias généralistes (Le Soir, La Libre, RTBF, …). Il faut aller la chercher dans la presse spécialisée ou dans les pages intérieures des grands journaux. S’informer prend donc beaucoup de temps, et d’argent.
D’où l’idée de rassembler cette information pertinente en un endroit, aisément accessible : un site web.
Cette information peut provenir des grands organes de presse, de sites « officiels » d’information, de revues ou magazines, de livres… et, bien sûr, de médias alternatifs. A chaque fois la source est clairement indiquée pour vous permettre de vérifier et d’approfondir le sujet en vous procurant les sources.
C’est avec joie que nous accueillons cette nouvelle initiative citoyenne… A mettre en parallèle, même si sur la forme les résultats seront différents, avec l’action « Acrimed Belgique » qui avance, analyse, décortique notre presse.
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