Tout Autre Chose n’a jamais pris de position sur la sortie du nucléaire.
Nous avons soutenu et participé à la chaine humaine en juin 2017, demandant la fermeture des centrales pour cause de risque technique.
Aujourd’hui, c’est la Ministre de l’Énergie qui organise une « consultation » sur un Pacte énergétique qui n’existe pas… bien que promis depuis deux ans !
Malgré tous ses défauts, cette consultation nous donne l’opportunité de réagir et de faire entendre notre voix.
Ne la perdons pas, nous avons jusqu’au 5 novembre.
Information et propositions de réponses au questionnaire de la consultation : www.findunucleaire.be/html/consultation-pacte-energetique.htm
La consultation est disponible en direct ici…
Après la retentissante COP21 à Paris, l’édition 2016 au Maroc, a été pour nous européens des plus sobre et discrète…
Ce mois de novembre nous apporte une actualité qui sera, sans doute, très médiatisée… Bonn invite la Conférence sur le Climat de l’ONU.
Bonn est à ±230 km de Bruxelles, des délégations écologistes belges organisent lé déplacement… en voici un parmi d’autres. Un départ à vélo coordonné par Climate Express se déroulera le 1er novembre à partir de 7h45 du matin (ben oui l’écologiste se lève tôt 😉 ) à Tour et Taxis à Bruxelles…
www.climate-express.be/bonngo-
Si vous ne pouvez vous rendre à Bonn, vous pouvez venir soutenir le départ ce 1er novembre.
Pour la première fois, c’est un tout petit état qui l’organise, les Iles Fidji… Un accent particulier sera donc porté aux conséquences concrètes pour la planète… Les Iles Fidji étant clairement menacées par la montée des eaux.
Fidj n’ayant pas d’infrastructure pour accueillir les quelques 20.000 participants officiels qui entourent la COP, c’est l’Allemagne qui a proposé la logistique…
Le journal POUR sortira à l’occasion de la COP23 un numéro spécial consacré à l’environnement réalisé en collaboration avec IEW.
Nous nous faisions, il y a quelques mois, soutiens de nos amis de l’Ensemble Zoologique de Libération de la Nature dans le cadre de leur procès.
Affaire reportée avait dit le juge…
Le 9 novembre 2017 aura lieu la nouvelle audience… L’occasion pour dénoncer publiquement une autre injustice faite à la Nature…
Le 9 novembre, neuf activistes passeront en justice. Dans le cadre des débats sur le glyphosate (Round Up) et suite aux révélations faites par les Monsanto-papers, ils avaient participé à une action coup de patte aux bureaux del’European Crop Protection Association (ECPA), un important lobby propesticides basé à Bruxelles (qui représente les plus gros producteurs de pesticides mondiaux tels que Bayer, BASF, Monsanto, Syngenta, Dow, Dupont ).
Par cette action, les activistes de l’Ensemble Zoologique de Libération de la Nature (EZLN zoologique) dénonçait l’influence des multinationales et souhaitait mettre en lumière les acteurs de l’ombre qui font pression sur les institutions européennes pour empêcher toute réglementation en faveur de l’environnement et de la prévention de la santé des agriculteurs et des consommateurs. L’action visait l’interdiction du glyphosate, un herbicide vendu par des multinationales comme BAYER ou MONSANTO. L’ECPA, comme les entreprises qui la financent, défend des produits qui sont au cœur d’un modèle agricole nuisible à la santé publique et qui détruit la nature.
Les neuf activistes sont poursuivis pour graffitis et dégradations. Peinture à l’eau, compost et feuilles mortes contre cancérigènes et destructeurs de l’environnement. #QuiSontLesCriminels ?
Le 9 novembre , soyons nombreux devant le palais de justice de Bruxelles pour faire le procès du glyphosate (et de l’industrie des pesticides ) et soutenir les activistes.
AU PROGRAMME:
12h30-14h: Un rassemblement festif et revendicatif, prises de parole, des animations artistiques + inauguration d’une exposition sur les Monsanto-papers
19h: Soirée de soutien (concerts, repas,…)
Les activistes sont soutenu par plus de 40 organisations parmi lesquelles le MAP et la FUGEA, Greenpeace, le CNCD – 11.11.11, la Ligue des droits de l’Homme, FIAN, Hart Boven Hard ou encore Inter-Environnement Wallonie.
REJOIGNEZ-NOUS!
Aujourd’hui le bio a le vent en poupe. Les magasins spécialisés en bio poussent comme des champignons et on retrouve facilement des produits labellisés dans nos grandes surfaces. Cependant, toutes les sphères bio ne se valent pas. A Corbais, un projet de construction d’un bio-planet (Colruyt) soulève beaucoup de critiques des acteurs locaux du bio.
Dans un marché alimentaire encore largement dominé par les grandes surfaces, les voix de petits producteurs, militants et consommateurs s’élèvent pour dénoncer la dérive des produits « bio ». A l’origine, la certification bio fut créée selon des valeurs paysannes de respect de la nature, solidarité entre producteur, proximité, diversité des cultures et des élevages, juste prix, etc.
Cependant, il est à présent facile d’observer la fracture entre ces valeurs et la réalité des produits bio présents dans les étalages des grandes surfaces : suremballage, provenance lointaine des produits, etc. Chaque consommateur peut observer clairement un manque de cohérence entre le « bio industriel » et les valeurs environnementales et éthiques qu’ils se disent respecter.
La grande distribution achète des produits qui ont fait le tour du monde pour arriver dans l’assiette du consommateur.
« La grande distribution achète des produits qui ont fait le tour du monde pour arriver dans l’assiette du consommateur. Ce n’est pas cohérent sur un plan environnemental, mais aussi social, parce qu’en général c’est fait sur le dos de gens qui sont payés moins de 2€ par jour à l’autre bout de la planète. », explique le directeur de Biocoop, Claude Gruffat.
Il semble clair que le marché du bio migre de plus en plus vers un « bio business» industriel, mécanisé et standardisé. En effet, pour répondre à une demande croissante de produits qui n’ont de « bio » que le nom, les procédés de l’agriculture conventionnelle sont de plus en plus souvent appliqués au bio : mécanisation accrue des exploitations, pression pour la standardisation des produits, … Depuis sa création en 1999, le label européen bio ne fait qu’assouplir ses critères au lieu de les rendre de plus en plus exigeants. En effet, au lieu d’évoluer vers un progrès pour un respect de plus en plus accru de la nature et de l’environnement, les critères bio européens sont nivelés par le bas et autorisent de plus en plus de types d’intrants et de traitements. Par exemple, aujourd’hui 0,9% d’OGM sont autorisés dans les produits labellisés bio.
Il est vrai qu’un supermarché bio tel que le Bio-Planet peut paraître très attrayant au vu des prix bas qu’il propose. Cependant, le prix le plus bas n’est pas le prix le plus juste pour le producteur. La pression sur les prix amenée par la grande distribution érode les exigences du bio mais pousse également le producteur à vendre ses produits toujours moins cher.
Qu’il soit producteur local ou producteur d’ailleurs, le combat est similaire. La réalité rurale au Nord comme au Sud révèle aujourd’hui que les agriculteurs gagnent à peine suffisamment pour pouvoir vivre de leurs activités. Par exemple, lorsque la tomate est à 2 euros le kilo en supermarché, le producteur n’en touchera finalement que la moitié et ce prix doit payer non seulement la cueillette mais également son travail de toute l’année (plantation, soin, bouturage, etc.).
Un agriculteur peut-il vivre décemment en vendant ses tomates à ce prix ?
Il convient de se poser la question : « Un agriculteur peut-il vivre décemment en vendant ses tomates à ce prix ? » Beaucoup de producteurs de nos régions survivent grâce à des subsides de la région ou des aides de la PAC . Il est aberrant de réaliser que cette population nourrit la planète entière mais que le système de consommation dans lequel nous vivons ne leur donne pas la capacité de vivre décemment ! En suivant les principes d’un commerce équitable et d’une économie sociale et solidaire, les supermarchés bio devraient entrer dans le combat du prix le plus juste et non du prix le plus bas.
Aujourd’hui, il y a donc bel et bien une différence entre un « bio industriel » et un « bio éthique et local ». On connaissait déjà le « greenwashing », le consommateur doit à présent être vigilant pour ne pas rentrer dans le piège du « biowashing ».
C’est principalement pour ces raisons et pour bien d’autres que Tout Autre Chose veut soutenir l’initiative des acteurs locaux de Corbais contre l’implantation d’un Bio-Planet dans leur village. Non seulement parce que l’offre en produit bio est largement suffisante dans la région mais aussi parce que le mouvement soutient les producteurs locaux qu’ils soient labellisés bio ou non. Il nous semble urgent de soutenir ceux et celles qui nous nourrissent depuis des centaines d’années. Le mouvement vous encourage donc à manger local et de saison, à favoriser les circuits courts, à trouver les agriculteurs qui vendent sur vos marchés ou directement à la ferme près de chez vous mais également à signer la pétition en ligne pour une diversité du bio local.
Maïté Vandoorne
Employée dans l’alimentaire
Membre de la locale de Tout Autre Chose Louvain-la-Neuve
Plus de 400 échantillons de produits bio formule DIY ont été fabriqués et distribués durant ce week-end.
Cela représente un peu plus de 1% des ±36.000 personnes qui entrent sur le site de l’Abbaye de Floreffe durant le festival.
Le Village des Possibles a encore permis la construction de ponts entre les gens, les associations, les projets.
Merci à l’organisation…
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C’est pour vivre ce genre de week end que je suis dans Eco c’est logique!
Partager, avoir de l’impact et passer de très bons moments entre ami(e)s: la formule magique pour redonner de l’énergie pour les prochaines initiatives 🙂 !
Je crois que cette édition d’Esperanzah et l’activité que nous y avons fait fut une toute grande réussite!
C’était tellement réconfortant et gratifiant de voir à quel point les gens étaient enthousiastes et reconnaissants de leur avoir appris ces simples recettes. Je crois que nous en avons sincèrement sensibilisé un grand nombre et c’est tout ce qu’on peut espérer de mieux.
Ce qui m’a frappé encore plus c’est la bonne humeur de tout ce long w-e! Des centaines de visiteurs, des milliers d’autres, cette fourmilière joyeuse, une bonne ambiance, des gens biens partout et pourtant si différents, malgré tout ce que nous combattons, tant à faire mais avec tant de facilité et cette entente parfaite entre nous… Une réelle bouffée d’oxygène!
Ça a été un super weekend qui donne un bon coup à notre batterie. Je pensais, parfois, que faire des cosmétiques ça reste quelque chose qui n’a pas un énorme impact et qu’il y aurait des gestes bien plus puissants à faire.
Mais, en fait, ces gestes plus puissants demandent bien plus d’énergie pour se mettre en route et ils peuvent effrayer plus que booster. C’est donc dans un petit pot de dentifrice que je vois un petit effort qui sait ouvrir les portes à des plus grandes réflexions, aussi bien pour les gens qui sont déjà convaincus comme pour quelqu’un qui n’y a jamais pensé.
Pour moi, en tout cas, ça commence comme ça, avec des petits gestes qui ne me demandaient pas de grands efforts et je pense qu’on a touché plus des gens qu’on ne pense.
Les voici… les fiches techniques de l’atelier Do It Yourself d’Eco c’est Logique sont disponibles…
Cette année venez préparer votre…
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Vous pouvez aussi télécharger ici les 4 recettes au format pdf.
Vous avez d’autres idées, vous voulez partager vos recettes…. [email protected]
Du 24 au 28 août nous serons de nouveau ensemble dans le bassin du Rhin pour soutenir la justice climatique. Nous y bloquerons l’infrastructure charbonnière dans le cadre d’un camp climat. Rejoignez la mobilisation belge !
Nous sommes un vaste collectif de personnes provenant de mouvements anti-nucléaires et contre l’exploitation du charbon, le camp climatique de Rhénanie et Lausitz et la campagne anti charbon de la forêt de Hambach, en Allemagne. Nous sommes des groupes populaires d’action pour le climat, de grandes organisations environnementales, des groupes politiques de gauche ainsi que de nombreux autres collectifs, groupes et réseaux.
Nous partageons tous la conviction que pour stopper le changement climatique, nous devons nous-même prendre des mesures en utilisant la désobéissance civile comme puissant signal pour une réelle action afin de faire passer le climat avant le profit.
A l’automne 2017 auront lieu les négociations internationales pour l’application de l’accord de Paris sur le climat à Bonn (COP23). A quelques kilomètres de là, la plus grande source d’émission de CO2 en Europe continuera d’extraire et de brûler le charbon le plus polluant qui existe, la lignite.
L’Allemagne est le plus grand extracteur de charbon brun au monde !
En 2017, nous avons l’occasion de dénoncer l’hypocrisie des politiques climatiques internationales et de l’Allemagne en particulier. La sortie du charbon est nécessaire !
Malgré 23 ans de négociations, le réchauffement climatique n’a pas encore été ralenti. L’Allemagne ne s’est pas encore donné de date précise pour la sortie du charbon. Celle-ci est pourtant nécessaire si elle veut atteindre son objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °.
Face à l’inaction des gouvernements, nous devons plus que jamais être combatifs. C’est à nous de forcer les gouvernements à ne plus extraire ni brûler de charbon !
Sans un abandon du capitalisme extractiviste, aucun combat sérieux contre le changement climatique n’est possible. C’est également une condition nécessaire à la justice mondiale : il faut lancer une transformation sociale et écologique si nous voulons que tous puissent avoir le droit de mener une vie bonne.
C’est pourquoi en mai 2016, 4000 personnes ont participé au blocage d’une mine et de l’infrastructure charbonnière en Lusace pendant plus de 48 heures.
En 2017 nous montrerons que ni le changement climatique ni nous n’attendrons les négociations. Nous reviendrons jusqu’à ce que la dernière excavatrice soit stoppée !
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Notre site internet
Pour organiser son départ avec la JOC
Pour la 3è année Tout Autre Chose sera présent au Village des Possibles d’Esperanzah!
Le Village des Possibles, c’est une quarantaine d’associations. Actives sur les terrains de l’égalité, du recyclage, des alternatives… Un petit marché local des bonnes idées pour changer nos habitudes de consommations.
En 2017, la campagne Esperanzah! « Des Ponts Contre Leurs Murs » s’engage concrètement sur les thèmes de : la migration et des centres fermés, du 50e anniversaire de l’occupation en Palestine et de la diversité.
Marre d’utiliser des produits cosmétiques sans savoir de quoi ils se composent?
Marre de dépenser des centaines d’euros pour des produits d’entretien qui détruisent notre planète?
Envie de découvrir des recettes simples et rapides permettant de fabriquer soi-même sa crème hydratante, son dentifrice, son liquide vaisselle et bien d’autres choses encore.
Alors rendez-vous au festival Esperanzah où Eco c’est logique animera un atelier au Village des Possibles du 04 au 06 août. Nul besoin de compétence en chimie!
Quelques grammes de plaisir partagé (ou de volonté c’est selon 😉 et quelques minutes vous suffiront pour découvrir comment fabriquer vous-mêmes ces produits. Les recettes en tête, vous aurez alors tout en main pour reproduire l’expérience chez vous et garnir vos placards et autres armoires de salle de bain.
A très bientôt au Village des Possibles !
2017 reviendra aussi sur l’aventure Humans Welcom, à laquelle TAC a consacré un peu de temps et d’énergie. Valter et quelques membres de l’équipe viendront présenter l’action et ses développements actuels.
- un cadre de clôture vidé de son grillage
- suspendre avec des fils à ce cadre les cartes signées
- inviter les gens dans un isoloir à voter avec ces cartes et après les suspendre
- une voix off qui égraine les messages déjà écrit et ceux qui sortent de l’isoloir « A VOTE »
- des gilets de sauvetage
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Je ne sais pas si le temps sera de la partie… Mais si nous nous laissons faire, les temps pourraient être plus durs pour des millions de personnes en Europe. Il est plus que temps d’agir !
Tout Autre Chose s’allie à la Réaction en Chaine.
Notre point de rassemblement est à Oupeye où nous rejoindrons pour une chaine commune nos amis d’Hart boven Hard.
Rendez-vous à partir de 13h pour former la chaine de 14 à 15h. Celle-ci est continue jusqu’à Aachen en passant par Maastricht.
Bonne nouvelle, le point de rendez-vous est à un quart d’heure à pied de la gare de Visé ! Mais on n’y arrive qu’en bus le dimanche… autre com/dé/bat sur la mobilité…
Notre tronçon est long d’un kilomètre… On compte qu’il faut ±600 personnes… Mobilisons-nous en masse.
Rependre le concept « Porteurs de Paroles » sur la chaîne.
Faire chaine solidaire et commune avec HbH qui est invité et prévu sur le tronçon suivant… Ce serait pas mal de faire un tronçon commun de 2 km plutôt que de montrer nos divisions (?) sur 2x 1 km…