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Des examens par ultrason réalisés entre 2012 et 2014 ont mis à jour des milliers de fissures « dites micro fissures » sur les cuves de ces réacteurs (d’une longueur allant jusqu’à 17,9 cm !). La cuve est un élément fondamental de la sûreté nucléaire. Rappelons que la cuve et l’enceinte de confinement des réacteurs sont les deux éléments qui ne peuvent physiquement pas être remplacés. Malgré toutes ces informations inquiétantes, les deux réacteurs ont été redémarrés fin 2015. Le directeur de l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, Jan Bens, a même souligné dans une lettre au CEO d’Electrabel (La Libre 16/11/16), “les inquiétudes soulevées par les valeurs alarmantes des probabilités de fusion de cœur » (soit un risque d’accident de type Fukushima ou Tchernobyl). Que le gouvernement belge laisse ces réacteurs en activité est incompréhensible et inacceptable !
Les sept réacteurs belges ont plus de 30 ans et même 40 ans pour trois d’entre eux : la ligne rouge est franchie !
Les matériaux et les équipements d’une centrale s’usent au cours du temps. Le taux de pannes augmente de façon significative à partir de 25 ans d’âge. Les 20 cm d’acier des parois de la cuve du réacteur accusent l’impact de toutes ces années de contraintes thermiques et de bombardement nucléaire (neutrons) : la cuve est fragilisée et la probabilité de rupture augmente. Conséquence possible : un réacteur hors de contrôle conduisant à la fusion du cœur et à un accident de type Fukushima. Et, malgré les fréquents arrêts d’urgence des réacteurs et l’arrêt simultané de longue durée de trois réacteurs représentant la moitié de la puissance des réacteurs belges (T2, D3 et D4), il n’y a pas eu de pénurie d’électricité en Belgique. Le spectre du « black-out » était-il un enfumage pour pouvoir faire accepter le redémarrage ou la prolongation des centrales vieillissantes (malgré la loi qui prévoyait une sortie du nucléaire en 2015) ?
De plus il n’existe qu’un plan non adapté de protection de la population (confinement et/ou évacuation) en cas de catastrophe ! Toute la Belgique serait touchée mais aussi les pays voisins. Le coût serait porté sur les citoyens car les centrales sont très insuffisamment assurées. La vie et la santé de milliers de personnes sont en danger ainsi que le foyer de millions d’autres.
C’est dans ce contexte que Stop-Tihange a lancé l’idée d’une chaîne humaine de 90 km entre Tihange (Belgique) à Aix-la-Chapelle (Allemagne), en passant par Liège (Belgique) et Maastricht (Pays-Bas). Le dimanche 25 juin 2017 de 14h à 15h, le message porté par les milliers maillons de cette chaîne sera celui de l’arrêt immédiat des réacteurs les plus dangereux de Tihange 2 et Doel 3, associé à la mise en place d’un programme d’investissements accélérés dans les énergies renouvelables, les économies d’énergie et un plan cohérent de reconversion du personnel.
Les participants à cette « réaction en chaîne » seront originaires des trois pays qui protesteront main dans la main pour ce but commun. Avec cette Chaîne humaine regroupant un grand nombre de citoyens, il s’agira de donner un signal visible et fort pour supprimer la menace qui pèse sur des millions de personnes en Europe. Il est plus que temps d’agir ! Ce n’est qu’ensemble que cette Chaîne humaine deviendra réalité. Inscrivez-vous seul ou en groupe sans plus attendre ! Parlez-en à vos amis à vos voisins. On compte sur vous car chaque mètre compte !
www.chain-reaction-tihange.eu/fr/participe/
www.facebook.com/StopTihange/?fref=ts
www.facebook.com/events/677660085773063/
www.findunucleaire.be/
www.stop-tihange.org
www.reaction-en-chaine-tihange.eu
www.lalibre.be
Fin du Nucléaire - IBAN : BE55 0689 3115 3244 – communication Chaîne Humaine
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