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Tout Autre Chose > Tout Autre Ecole > Mouvement > Evénéments > Grande rencontre des initiatives
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Voir tous les dessins et croquis
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Coline Sauvand
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Marion Sellenet
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Sophie Le Grelle
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[/blox_text][blox_accordion animation= »none »][blox_accordion_item title= »1. Apprendre l’engagement citoyen (1) »][blox_text animation= »none »]
« En dépit de la diversité des cultures qu’elle accueille, l’école ne peut renoncer à être le lieu de construction, avec les enfants et les jeunes, des valeurs jugées essentielles par une société. Les valeurs de solidarité, d’égalité, de coopération, de démocratie et de respect de l’individualité nous paraissent essentielles, et pleinement en lien avec les finalités [décrites dans le Manifeste]. Elles doivent transpirer du fonctionnement entier d’une école qui, par cohérence, devrait s’organiser totalement en référence à ces valeurs. »
Comment apprendre à devenir des citoyens critiques, capables de se positionner et de s’engager pour transformer notre système actuel ? La citoyenneté s’entend ici de manière plus large que la simple connaissance de nos droits et de nos institutions. Nos différents intervenants réfléchiront avec vous à différents aspects : (1) La démocratie par l’école car le but n’est pas de former une élite mais de donner à tous des savoirs et attitudes qui permettent d’aiguiser son esprit critique. (2) La démocratie à l’école qui se décline de multiples manières : par des pratiques pédagogiques actives et participatives, par la mise en place d’institutions participatives (représentation des élèves, co-constructions des règles, co-gestion), etc. (3) L’éducation à la citoyenneté mondiale qui vise à s’interroger sur les interdépendances mondiales en incitant les jeunes à faire des liens globaux au départ d’une question de société qui se manifeste dans leur environnement immédiat.
Animation
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »2. Sortir l’école du marché éducatif »][blox_text animation= »none »]
« La difficulté du combat collectif pour [un tout autre système scolaire] conduit certain-e-s à se réfugier dans le connu et le sécurisant (la vieille école, l’école regroupant les familles aux mêmes convictions ou des élèves d’un même type). Elle incite d’autres à se limiter à des actions locales de création ou de transformation d’écoles particulières. Mais ne pas faire le lien entre ces initiatives locales et un combat à l’échelle du système risque d’alimenter de facto la logique néo-libérale et de renforcer la ségrégation en contribuant à mettre sur le marché éducatif des offres de plus en plus diversifiées entre lesquelles chacun pourrait « librement » choisir. »
Nous sommes dans un moment de crise de l’institution scolaire. Il est dès lors normal que fleurisse une variété d’initiatives, dont certaines partagent l’esprit du Manifeste. Mais le risque est réel que ces initiatives ne parviennent pas à dépasser le stade d’exceptions locales même si elles font tache d’huile, qu’elles ne soient qu’un produit éducatif parmi d’autres, qu’elles contribuent ainsi à l’expansion continue du marché éducatif où les parents-clients comparent puis choisissent – quand ils le peuvent - les écoles et les services éducatifs extra-scolaires qui correspondent le mieux à leur projet. Comment freiner cette expansion du marché éducatif ? Comment faire en sorte que nos expériences et innovations puissent déboucher sur une nouvelle institution éducative commune ? Faut-il faire pression sur le politique, par exemple pour qu’il remette en cause le libre choix ? Ou faut-il travailler d’abord les attentes des « clients » ? A quel moment placer l’instant politique ? Comment peu à peu tisser les conditions d’un rapport de forces favorable ?
Pierre Marissal, IGEAT (Université Libre de Bruxelles)
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »3. Faire d’une école une tout autre école »][blox_text animation= »none »]
« En dépit de l’accumulation de règles, il existe […] d’importantes marges de liberté, que les acteurs locaux ignorent souvent ou dont ils n’usent pas assez. Nombre d’écoles, de groupes d’écoles ou de bassins de vie en profitent pourtant pour tenter des expériences dans le sens de ce Manifeste, et (presque) partout ailleurs, des enseignant-e-s, parents ou élèves, souvent trop isolé-e-s, veulent faire « bouger les lignes » au sein de leur école. »
Tous les enseignants le savent : faire bouger les lignes au sein d’un établissement, bouleverser les habitudes et changer les pratiques est un parcours du combattant qui demande du temps, de l’énergie et une patience à toute épreuve. Pourtant, certains, à force de persévérance y arrivent et c’est alors l’équipe tout entière si difficile à mobiliser au départ qui en ressort grandie et davantage motivée. Cet atelier met en débat des initiatives développées ou en développement au sein de structures existantes, à différents niveaux de l’enseignement. Certaines ont très largement impacté la structure de l’organisation avec des retombées majeures sur les pratiques pédagogiques, le rapport prof-élève ou encore la collaboration entre enseignants. Preuves qu’il n’est pas toujours nécessaire de repartir d’une feuille blanche pour implémenter des changements significatifs.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »4. Apprendre dans des collectifs socialement hétérogènes »][blox_text animation= »none »]
« Les groupes hétérogènes doivent […] constituer le cœur du dispositif d’apprentissage même dans le cas où les élèves d’un tel collectif pourraient choisir entre diverses « matières » au sein d’un domaine particulier. C’est ce groupe hétérogène qui doit rester au centre du dispositif, même au-delà du tronc commun lorsque les élèves auront choisi des options différentes. Pourquoi en effet faudrait-il, pour le cours d’histoire par exemple, séparer les jeunes suivant une option générale et ceux inscrits dans une option technique ? Et pourquoi ne pas envisager, pour un nombre d’heures limité, de préserver de 18 à 22 ans ce collectif hétérogène d’apprentissage mêlant jeunes sans-emploi, travailleuses et travailleurs, étudiantes et étudiants, dans le but d’approfondir les apprentissages de la solidarité, de l’émancipation, de l’action collective et de l’expression de l’individualité ? »
L’hétérogénéité sociale est une exigence de justice scolaire mais constitue également un atout pédagogique vis-à-vis des finalités d’apprentissage des élèves d’une « tout autre école ». Au-delà de l’influence positive sur les performances scolaires traditionnelles des élèves, l’hétérogénéité sociale permet également de développer d’autres dimensions et valeurs incontournables de l’éducation des jeunes, notamment la solidarité, l’engagement citoyen et l’émancipation. Quels sont les atouts de l’hétérogénéité sociale dans les collectifs d’apprentissage et quelles sont les pistes pour en « tirer tout le suc » ? Voilà les questions auxquelles cet atelier tentera de répondre en faisant interagir des représentants d’associations militantes mais aussi des porteurs d’initiatives concrètes.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »5. Pousser l’autonomie d’apprentissage des élèves… jusqu’où ? »][blox_text animation= »none »]
Le Manifeste ne traite pas cette question car il n’y a pas accord sur la réponse à y apporter.
On voit de plus apparaître des discours et des pratiques pédagogiques en forte rupture avec la forme scolaire, dans la mesure où ils prônent une plus grande autonomie d’apprentissage de l’enfant et du jeune. Les personnes ayant participé à la rédaction du Manifeste ne sont pas tous en faveur de cette tendance. Et cette tendance elle-même est plurielle. Si certains vont jusqu’à accorder une totale liberté quant au fait d’apprendre ou non et d’apprendre telle chose plutôt que telle autre, d’autres n’entendent octroyer aux élèves qu’une autonomie partielle. Pour progresser dans ce débat, l’atelier rassemble des intervenant-e-s qui partagent tous l’idée d’une plus grande autonomie, mais avec plus ou moins de balises.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »6. Faire grandir des êtres émancipés et solidaires »][blox_text animation= »none »]
« Solidarité et émancipation sont en tension mais vont de pair. La solidarité interroge notre pouvoir sur autrui, tandis que l’émancipation met en question le pouvoir qu’autrui a sur nous. L’école est donc appelée à éduquer chacun-e à brider son pouvoir sur autrui tout en résistant au pouvoir qu’autrui exerce sur lui ou elle. »
L’atelier met en avant différents acteurs œuvrant au quotidien pour plus de solidarité et/ou d’émancipation au sein de leur école. Avec pour parti pris de mélanger plusieurs niveaux d’enseignement et types d’initiatives. Il s’agira donc de comprendre ces actions et leur contexte, puis de les mettre en perspective de manière transversale. Dans quel continuum s’inscrivent-elles ? Pourrait-on les généraliser ? A quelles conditions ? Quelles sont les éventuelles limites ? Les participants sont invités à questionner ces initiatives et à partager d’autres exemples connus ou vécus. Avec pour objectif d’échanger à partir des pratiques et de créer du lien entre celles-ci.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »7. Mettre en réseau les initiatives pour une tout autre école »][blox_text animation= »none »]
« Sortir chacun-e de son isolement relatif est la meilleure façon de favoriser la multiplication des changements aux niveaux personnel et local. Nous voulons constituer un réseau où témoigner de nos luttes et innovations, échanger des idées, nouer des solidarités, interpeller et être interpellé-e avec bienveillance. Un tel réseau peut aussi contribuer au changement des politiques scolaires. Un réseau favorisera la confrontation de nos éventuelles divergences de vue et l’émergence de positions et propositions – consensuelles sans être molles – à ce troisième niveau de changement qu’est le politique. »
Le Manifeste a permis une première « mise en récit » de l’école « tout autre » que nous voudrions voir se concrétiser. Nous voulons maintenant développer la mise en réseau de tous ceux et de toutes celles qui se reconnaissent dans ce Manifeste. Non seulement pour échanger des expériences mais pour poursuivre et affiner la « mise en récit » en mettant en débat nos différences. Car notre objectif final n’est pas de développer un réseau d’écoles « alternatives » à côté d’écoles « traditionnelles » mais de transformer peu à peu l’ensemble du système éducatif, en misant notamment sur les initiatives multiples. Quelles stratégies mettre en place et quels outils utiliser pour constituer et étendre un réseau dynamique et dynamisant ? C’est la question qui sera au centre de cet atelier, notamment à partir des témoignages de réseaux mis en place dans d’autres secteurs.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »8. Libérer l’école d’une économie fondée sur la compétition »][blox_text animation= »none »]
« Notre action ne consiste en aucun cas à adapter l’école à la société actuelle pour qu’elle contribue à replacer notre économie parmi les plus performantes du monde selon les critères en vigueur. […] Notre combat dans le champ scolaire n’est pas indépendant des autres actions que d’autres mènent en matière d’alimentation, d’économie, de démocratie, d’information, d’action sociale, de mobilité, de finance et tant d’autres. Dans tous ces secteurs, les évidences néo-libérales s’effritent encore plus clairement que dans le champ scolaire. Ces combats que d’autres mènent pour endiguer les déséquilibres engendrés par le capitalisme ne peuvent que profiter à ce que nous tentons de faire au plan scolaire. Prêtons attention à ce qu’ils promeuvent, dialoguons avec eux, et mettons-les dès à présent, là où c’est possible, en contact avec les enfants et les jeunes. »
Tout le monde demande à l’école d’éduquer à la citoyenneté, à la tolérance, au vivre ensemble, à la solidarité,… mais force est de reconnaître que presque tous les acteurs se préoccupent d’abord, dans les faits, de ce que peut apporter l’école à la compétition économique. Politiques et entreprises voudraient que l’école soutienne mieux notre position dans la compétition économique mondiale, tandis qu’une très grande majorité de parents attendent que l’école donne d’abord les outils pour que leurs enfants puissent se défendre (ou gagner) quand il leur faudra concourir pour l’emploi. Notre système économique et social nous conduit voire nous contraint à de telles demandes. Peut-on dès lors espérer changer l’école à large échelle si nous ne trouvons pas une alternative à une économie fondée sur la logique de compétition qui charge, au mieux, l’école d’égaliser les chances qu’ont les futurs compétiteurs d’accéder aux places convoitées ? Quels liens tisser entre nos luttes pour une tout autre école et pour un tout autre système économique ? Telle est la question qui sera au centre de l’atelier. Avec le but d’identifier un projet d’action commun aux deux secteurs et qui soit à la fois symboliquement forte et praticable.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »9. Créer une tout autre école financée par les pouvoirs publics (1) »][blox_text animation= »none »]
« Nombre d’écoles, de groupes d’écoles ou de bassins de vie [tentent] des expériences dans le sens du Manifeste, et (presque) partout ailleurs, des enseignant-e-s, parents ou élèves, souvent trop isolé-e-s, veulent faire « bouger les lignes » au sein de leur école. A ceux-là s’ajoutent celles et ceux qui projettent d’ouvrir de nouvelles écoles sur un modèle moins classique. Tous ces ferments de changement doivent être davantage mis en réseau. […] Nous voulons qu’à terme la tout autre école ne s’incarne pas seulement dans des projets ponctuels qui évolueraient à la marge d’un système fondamentalement inchangé. Il est encore moins question de miser sur le développement d’écoles privées et payantes. La tout autre école que nous appelons de nos vœux ne peut qu’être entièrement financée par les pouvoirs publics et, à la différence de celle d’aujourd’hui, entièrement gratuite.»
La liberté d’enseignement entendue comme une liberté à la fois de choix de l’établissement et d’initiative est un droit constitutionnel en Belgique. Le cadre légal offre donc un espace à tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la création d’une offre d’enseignement. Dans cet atelier, il sera question de mettre en débat des porteurs et porteuses d’initiatives qui ont sauté le pas et œuvrent à la création de nouvelles structures financées par les pouvoirs publics et dès lors ouvertes à tous. Il y sera question du cheminement, parfois complexe, aboutissant à l’ouverture ainsi que des choix structurels et des éventuels compromis sur le projet pédagogique, la structure organisationnelle ou le financement, du fait de ce financement public.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »10. Donner une tout autre place au corps dans l’école »][blox_text animation= »none »]
« À côté de ces divers langages qui occupent énormément de terrain dans l’école aujourd’hui, il en est d’autres qui n’ont aujourd’hui qu’une place marginale alors qu’ils nous paraissent essentiels, qu’il s’agisse du langage visuel, du langage corporel ou des divers langages artistiques. […] L’éducation corporelle ne peut être réduite au sport ou à l’éducation à la santé, tout comme l’éducation artistique ne peut être limitée à quelques heures de dessin et de musique. Les langages artistiques et corporels sont essentiels. Ils permettent en effet de développer le plaisir d’exprimer son individualité, de traduire parfois mieux qu’en mots notre essence et nos spécificités, d’ouvrir des espaces de créativité hors cadre, d’inviter à remettre en cause des évidences et des logiques dominantes, de donner aux enfants et aux jeunes la possibilité de vivre, expérimenter, ressentir ce qui relève de l’indicible, bien au-delà des approches intellectuelles. La mise à l’honneur des langages artistiques et corporels répond aussi mieux au besoin de mouvement de l’enfant, qui n’est pas fait pour rester passivement assis toute la journée. »
Et si apprendre se faisait non pas uniquement avec la tête, mais avec tout son corps ? » C’est dans cet atelier que vous partagerez les expériences d’institutrices, psychomotriciennes, infirmières et enseignantes…. en mouvement !… De la petite enfance à l’âge adulte, la prise de conscience de l’importance du corps permet à l’apprenant de se sentir en confiance dans l’espace.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »11. Donner une tout autre place à l’art dans l’école »][blox_text animation= »none »]
« À côté des divers langages qui occupent énormément de terrain dans l’école aujourd’hui, il en est d’autres qui n’ont aujourd’hui qu’une place marginale alors qu’ils nous paraissent essentiels, qu’il s’agisse du langage visuel, du langage corporel ou des divers langages artistiques. […] Les langages artistiques et corporels sont essentiels. Ils permettent en effet de développer le plaisir d’exprimer son individualité, de traduire parfois mieux qu’en mots notre essence et nos spécificités, d’ouvrir des espaces de créativité hors cadre, d’inviter à remettre en cause des évidences et des logiques dominantes, de donner aux enfants et aux jeunes la possibilité de vivre, expérimenter, ressentir ce qui relève de l’indicible, bien au-delà des approches intellectuelles. »
L’atelier sera un lieu d’échange entre personnes porteuses de différentes initiatives et de personnes impliquées ou intéressées par le thème de l’atelier. Par quelques récits d’expériences réalisées dans le cadre scolaire, nous réfléchirons et débattrons à propos de l’impact de ces actions sur de développement des élèves, sur les structures de l’institution et sur l’environnement familial ou urbain.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »12. Apprendre dans des collectifs multi-âges »][blox_text animation= »none »]
« De la même manière que nous croyons aux vertus des collectifs hétérogènes, nous croyons aux vertus des classes « verticales » ou, à défaut, à l’insertion régulière d’activités multiâges. Avec les classes verticales, les plus jeunes entrent dans un espace où d’autres maîtrisent déjà les compétences qu’ils devront acquérir et pourront apprivoiser sur une durée plus longue, avec moins de pression pour atteindre telle compétence avant les vacances d’hiver ou de printemps de telle année. De telles classes augmentent en outre les relations et interactions non dirigées entre les enfants ou jeunes, ce qui suscite un esprit de dialogue et d’ouverture, réduit la violence, développe l’autonomie et ainsi favorise une dynamique d’entraide. Dans une classe verticale, l’enseignant-e ne peut en effet tout contrôler. Les élèves travaillent aussi plus souvent par groupes, doivent dès lors s’entendre et réguler leurs relations. En sus, la reconnaissance mutuelle des apports de chacun-e s’effectue beaucoup plus naturellement et continuellement. Ainsi, quel que soit le niveau de ses capacités, un-e plus âgé-e sera sollicité-e par les plus jeunes, et aura le sentiment d’exister vraiment parce qu’il ou elle est utile à d’autres. Enfin, la classe verticale n’accorde aucune importance à la position des élèves dans le groupe : ce qui importe, c’est bien la contribution que chacun-e apporte au fonctionnement du collectif. »
Les classes de niveau sont une tradition dans de nombreuses écoles fondamentales mais la façon de tirer profit de la présence d’enfants d’âges différents dans un même collectif d’apprentissage peut différer fortement d’une école à l’autre, d’un(e) enseignant(e) à l’autre. Cet atelier sera l’occasion de mettre en dialogue des praticiens de la classe multi-âges et d’identifier les multiples apports pédagogiques de ces groupes sur les élèves qui en font partie et ce, au-delà des apprentissages traditionnellement valorisés dans l’école. Une attention particulière sera également accordée aux expériences menées dans l’enseignement secondaire où les groupes multi-âges se font nettement plus rares.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »13. Eduquer sans discriminer »][blox_text animation= »none »]
« La lutte contre les inégalités occupe une place importante dans notre action collective. Sur ce plan en effet, le constat est particulièrement sévère en Belgique francophone. Que d’écarts dans les acquis d’apprentissage d’élèves du même âge ! Que de mises en échec ! Que de décrochages et d’orientations vers des voies de garage, que de difficultés non prises en charge. Que de ségrégation aussi entre écoles et entre classes, où les élèves se retrouvent trop souvent rassemblés en fonction de leur sexe, de leurs origines sociales ou de leurs résultats. La corrélation entre parcours scolaire et origine sociale est indécente. M5 Dans l’école que nous esquissons, les différences sont acceptées. Mieux : elles sont vues comme une opportunité pour faire émerger les traits humains que nous voulons voir partagés par tous et toutes. »
Cet atelier n’a pas pour fonction de dresser la liste de tout ce qui ne va pas actuellement dans l’enseignement. Au contraire, il poursuit l’ambition d’échanger et de débattre avec des porteurs et porteuses d’initiative qui œuvrent quotidiennement à la construction d’espaces où les êtres humains dans toute leur singularité et leur complexité peuvent entrer en relation sans que leur appartenance à un groupe minoritaire (au sens sociologique du terme et non mathématique) ne leur soit préjudiciable. Au vu de notre conception de la discrimination, les initiatives regroupées peuvent aller aussi bien dans le sens d’une prise en compte des canaux de la discrimination (curriculum, contenus, mode de regroupement, …) que de ses motifs (discriminations de genre, liées au milieu social, à l’origine ethnique…) ou encore de ses mécanismes (rapport à la norme, phénomène d’assignation, …). Nous partirons de questions très concrètes. Quel espace créer ou organiser pour gérer la violence ? Quelles conditions minimales imaginer pour mettre les élèves à égalité ? Quels rapports instaurer entre adultes et jeunes pour co-construire/partager les savoirs ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »14. Eduquer au développement durable et à la citoyenneté mondiale »][blox_text animation= »none »]
« Il n’est nullement question de mieux positionner la Belgique dans la compétition économique internationale, ou dans les différents classements entre systèmes scolaires. Au contraire, il s’agit de sortir de cette compétition effrénée aux effets désastreux, pour faire advenir un tout autre modèle de société. Concrètement, il faut en finir avec quatre déséquilibres essentiels générés par le système capitaliste. »
Quels enfants laisserons-nous à notre Terre ? ». Cette question, bien des enseignants, directeurs d’école, parents, éducateurs… se la posent. Nos établissements scolaires sont-ils là pour apprendre à nos enfants à devenir de bons compétiteurs, de bons consommateurs, de bons agents d’une société en croissance infinie sur une Planète finie ? Et si tel n’est pas le cas, quels outils, quels savoirs être et faire, quelles compétences offrir aux jeunes d’aujourd’hui pour qu’ils puissent être capables de vivre ensemble à bientôt 9 milliards d’humains en respectant les autres et leur unique Demeure ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »15. Intégrer le handicap et transformer ce qui se joue en classe »][blox_text animation= »none »]
« Allant à l’encontre des tendances actuelles de regroupement des élèves partageant des profils similaires, une tout autre école mélange pauvres et riches, soi-disant intellos et prétendu-e-s manuelle-s, croyant-e-s et athées, porteurs-ses ou non de handicaps. Celles et ceux qui, parmi ces jeunes, sont aujourd’hui perçu-e-s comme des « boulets », des « poids morts », des « élèves pas à leur place » ou des freins à la course effrénée à la compétition sociale ne sont plus perçu-e-s comme tel-le-s. Dans la tout autre école, ils et elles se révèlent plutôt des garde-fous face aux dérives individualistes et aux replis sur les certitudes. Dans l’école que nous esquissons, les différences sont acceptées. Mieux : elles sont vues comme une opportunité pour faire émerger les traits humains que nous voulons voir partagés par tous et toutes.»
L’école devient de plus en plus inclusive. En accueillant en intégration des enfants à « besoins spécifiques » (enfants avec « dys », enfants porteurs de handicaps ou de maladies graves), elle se transforme, adapte ses pratiques pédagogiques, s’hétérogénéise et devient plus accueillante pour toutes les différences. L’atelier propose de partager des expériences d’intégration, tant individuelles que collectives, en classes intégrées. Des enseignants ou des coordinateurs de projets d’intégration présenteront leurs expériences et les bénéfices qu’ont ces intégrations à la fois pour les enfants concernés mais également pour leurs pairs, les équipes enseignantes et les familles. Un débat suivra les présentations.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »16. Préserver et entretenir l’appétit d’apprendre »][blox_text animation= »none »]
« Une tout autre école mise sur la soif d’apprendre et les questions vives et vivifiantes des enfants et des jeunes. Elle laisse bien plus de place qu’aujourd’hui aux questions que se posent les élèves plutôt qu’à celles que les enseignant-e-s veulent leur poser (ou leur voir se poser). Il faut préserver la source de l’interrogation multiple et spontanée des plus jeunes enfants, l’entretenir plutôt que la tarir peu à peu, oser partir de questions auxquelles l’enseignant-e n’a parfois pas de réponses, et se mettre en recherche avec les élèves. L’autorité de l’enseignant-e doit alors être surtout utilisée pour maintenir ou stimuler chez l’élève la volonté de pousser loin sa compréhension du phénomène qui l’intéresse, l’inviter à ne pas s’arrêter trop vite en chemin, le pousser dans ses retranchements comme les tout jeunes enfants nous poussent, nous adultes, dans nos retranchements lorsqu’ils enchaînent les pourquoi. »
La majorité des élèves ne sont pas motivés à apprendre ce qui figure au programme de l’enseignement obligatoire. Pourtant, tout petits, tous les enfants sont curieux, demandent « pourquoi … ? », font des « expériences » à longueur de journée, apprennent à marcher, à parler (à 2 ans ils apprennent une langue ‘étrangère » !), à compter pour la plupart, à observer la nature et en déduire des séquences logiques d’évènements, à manipuler … leurs parents. A quel moment perdent-ils cette soif naturelle d’apprendre de nouvelles choses et pourquoi ? Et que peut-on mettre en place pour préserver et entretenir cet appétit ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »17. Pour les 8-16 ans. Mettre le monde en boîte »][blox_text animation= »none »]
Cet atelier propose une initiation à la prise de vue et de son. Par la prise en main du matériel et la réalisation d’une mini-séquence, nous nous interrogerons ensemble sur la façon de mettre en cadre le monde, en créant différents types de plan. Nous nous demanderons également quel est l’impact de la bande son sur le message d’une image, nous interrogeant sur ce que le bruitage et la voix off lui apportent.
Laura Petitjean et Zorobabel
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »18. Pour les 6-14 ans. Préparer l’événement de clôture »][blox_text animation= »none »]
Préparer l’événement symbolique de clôture de cette journée, dans ses aspects d’expression corporelle et de matériel décoratif.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »19. Pour les 3-6 ans. Vivre le moment du conte »][blox_text animation= »none »]
Une histoire de saison en mouvement.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »20. Pour les moins de 3 ans. Être bien »][blox_text animation= »none »]
[/blox_text][/blox_accordion_item][/blox_accordion][/blox_column][blox_column width= »1/2″][blox_text animation= »none »]
[/blox_text][blox_accordion animation= »none »][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »21. Apprendre l’engagement citoyen (2) »][blox_text animation= »none »]
« À rebours de l’individualisme, l’école doit montrer qu’agir collectivement peut rééquilibrer les rapports de force ou transformer les règles du jeu. Elle enseigne ainsi une alternative aux agir strictement individuels ou communautaires visant à tirer son épingle du jeu. »
Comment apprendre à devenir des citoyens critiques, capables de se positionner et de s’engager pour transformer notre système actuel ? La citoyenneté s’entend ici de manière plus large que la simple connaissance de nos droits et de nos institutions. Nos différents intervenants réfléchiront avec vous à différents aspects : (1) La démocratie par l’école car le but n’est pas de former une élite mais de donner à tous des savoirs et attitudes qui permettent d’aiguiser son esprit critique. (2) La démocratie à l’école qui se décline de multiples manières : par des pratiques pédagogiques actives et participatives, par la mise en place d’institutions participatives (représentation des élèves, co-constructions des règles, co-gestion), etc. (3) L’éducation à la citoyenneté mondiale qui vise à s’interroger sur les interdépendances mondiales en incitant les jeunes à faire des liens globaux au départ d’une question de société qui se manifeste dans leur environnement immédiat.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »22. Créer une tout autre école financée par les pouvoirs publics »][blox_text animation= »none »]
« Nombre d’écoles, de groupes d’écoles ou de bassins de vie [tentent] des expériences dans le sens du Manifeste, et (presque) partout ailleurs, des enseignant-e-s, parents ou élèves, souvent trop isolé-e-s, veulent faire « bouger les lignes » au sein de leur école. A ceux-là s’ajoutent celles et ceux qui projettent d’ouvrir de nouvelles écoles sur un modèle moins classique. Tous ces ferments de changement doivent être davantage mis en réseau. […] Nous voulons qu’à terme la tout autre école ne s’incarne pas seulement dans des projets ponctuels qui évolueraient à la marge d’un système fondamentalement inchangé. Il est encore moins question de miser sur le développement d’écoles privées et payantes. La tout autre école que nous appelons de nos vœux ne peut qu’être entièrement financée par les pouvoirs publics et, à la différence de celle d’aujourd’hui, entièrement gratuite.»
La liberté d’enseignement entendue comme une liberté à la fois de choix de l’établissement et d’initiative est un droit constitutionnel en Belgique. Le cadre légal offre donc un espace à tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de la création d’une offre d’enseignement. Dans cet atelier, il sera question de mettre en débat des porteurs et porteuses d’initiatives qui ont sauté le pas et œuvrent à la création de nouvelles structures financées par les pouvoirs publics et dès lors ouvertes à tous. Il y sera question du cheminement, parfois complexe, aboutissant à l’ouverture ainsi que des choix structurels et des éventuels compromis sur le projet pédagogique, la structure organisationnelle ou le financement, du fait de ce financement public.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »23. Laisser du choix aux élèves au sein du tronc commun ? « ][blox_text animation= »none »]
« Pour que les activités manuelles, l’art, les sciences humaines, le questionnement du sens ou certaines compétences aujourd’hui négligées trouvent place, la solution ne consiste cependant pas à alourdir le programme. Il faut donc gommer du programme imposé à tous et toutes certaines matières, peut-être en les déplaçant dans un autre volet des programmes du tronc commun, où l’on n’imposerait plus à tous des matières précises, mais des domaines. Pourquoi donc ne pas imaginer, durant le tronc commun à prolonger jusqu’à 16 ans, un système se composant de deux volets : d’une part, un volet où les mêmes matières seraient imposées à tous ; d’autre part, un volet où des domaines d’apprentissage seraient obligatoires pour chacun-e, mais où chaque élève pourrait, au sein de chaque domaine, opérer des choix entre divers sous-domaines (par exemple entre diverses thématiques ou disciplines au sein du domaine des sciences humaines, entre diverses disciplines ou problématiques dans le domaine des sciences de la nature, ou entre divers arts dans le domaine de l’expression artistique). Ainsi, chacun-e ayant une formation légèrement différente, les points de vue se diversifient et amènent pluralité et nuances dans les débats démocratiques qui jalonnent la vie scolaire. »
La Belgique est tristement championne de la reproduction des inégalités sociales par le système scolaire. La mise en place d’un tronc commun, à l’instar de ce qui se fait en Finlande, peut contribuer à diminuer les inégalités. Cette proposition est à l’ordre du jour du fameux Pacte d’excellence. Mais quels contenus donner à ce tronc commun ? Qu’entend-on par tronc commun « polytechnique » ? Le tronc commun est-il synonyme d’absence de choix des matières ? Nos intervenants ont écrit sur le sujet ou réfléchi à sa mise en œuvre pratique. L’occasion d’ouvrir le débat avec vous !
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »24. Explorer notre héritage pédagogique »][blox_text animation= »none »]
« Ensemble, nous voulons lutter contre les inégalités et les ségrégations. Mais nous voulons aussi mener un second combat : la lutte contre le formatage scolaire, contre une forme scolaire inventée à une tout autre époque que la nôtre. Une forme d’éducation que des pédagogues tels que Freinet, Oury, Montessori, Decroly, Steiner, Freire ou Jacotot, déjà anciens mais toujours précurseurs et aujourd’hui encore sources d’inspiration, ont remis en cause et traduit concrètement en acte. Il s’agit ici de contester une éducation qui ne respecte pas l’individu, son rythme d’apprentissage et ses manières d’apprendre. »
L’Ecole actuelle se trouve au confluent de multiples influences. Certaines sont identifiées comme les politiques éducatives internationales, les décisions locales, le changement social. Cela se traduit par des expériences variées et singulières. D’autres le sont beaucoup moins. Parmi celles-ci, le testament pédagogique sur lequel nous nous appuyons et que, très souvent, nous n’avons pas lu. La manière de pratiquer aujourd’hui a une histoire, parfois très ancienne, qui est à l’origine d’habitudes très ancrées. L’invention d’une « toute autre école » ne peut se passer d’explorer cet héritage pour soit s’en dégager, soit le reconnaitre et le conscientiser. Cette exploration devrait permettre de s’émanciper du « sens commun pédagogique », étayer nos choix et participer à la reconnaissance de notre mouvement.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »25. Faire prendre en compte la parole des familles populaires »][blox_text animation= »none »]
« Le mouvement Tout Autre École est né début 2015 au sein du mouvement citoyen Tout Autre Chose. Femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, enseignant-e-s, parents, élèves, étudiant-e-s ou membres d’associations, nous venons d’horizons multiples et pas forcément du monde de l’enseignement. Nous partageons le constat que l’école d’aujourd’hui ne correspond pas à nos aspirations pour la société de demain et nous avons la volonté de construire un nouveau projet collectif. Partout (…) des enseignant-e-s, parents ou élèves, souvent trop isolé-e-s, veulent faire «bouger les lignes » au sein de leur école. »
On ne sait trop comment nommer ces familles. Alors, on les appelle populaires, d’origine étrangère ou pauvres. Ou on les affuble d’un qualificatif déficitaire, en les disant démunies ou défavorisées. On insiste aussi parfois sur leur éloignement de la culture scolaire. Bien plus rarement, on met en évidence la réalité des rapports de force, de pouvoir et de domination qu’elles subissent, en les qualifiant de stigmatisées ou dominées. De fait, la légitimité et la pertinence de leurs analyses et demandes est rarement reconnue. Et ce y compris dans des mouvements comme le nôtre, qui peinent à leur faire place. Voire même dans des associations travaillant de manière privilégiée avec ces populations, qui peinent à lutter contre un écrémage « naturel ». Alors, comment faire pour que les ressentis, les analyses, les demandes et les revendications de ces familles soient réellement entendues – et mieux, écoutées et prises en compte ? Comment coaliser ces familles pour en faire un acteur social qui pèse sur l’orientation du futur de l’école, évitant que les innovations et les alternatives se fassent une fois de plus à leur désavantage ? Des initiatives existent. Elles seront présentées lors de cet atelier. Avec le projet de construire une coalition.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »26. Ouvrir l’école à d’autres porteurs de savoirs »][blox_text animation= »none »]
« La tout autre école ne se pense plus – ne peut plus se penser – comme la dispensatrice exclusive ou primordiale des savoirs « qui comptent ». Parce que les savoirs sont en expansion continue, en accès de plus en plus libre et en circulation accélérée, parce qu’il est chaque jour plus évident que les connaissances sont fragiles et susceptibles d’être nuancées, mises en débat ou remises en cause, parce que les angles de vue sur un même objet sont pluriels et rarement convergents. […] Il est temps que l’école assume cette évidence et, qu’en dehors d’une liste très réduite de savoirs indispensables, elle cesse de confier au programme ou aux enseignant-e-s l’exclusivité des choix des objets à faire connaître. […] Ce qui signifie aussi que l’école doit oser mettre l’élève en contact avec des porteurs de savoirs et de compétences situés en dehors des murs de l’école, que ces personnes soient des enseignant-e-s d’autres écoles ou des non enseignant-e-s. Il y a, en dehors de l’école, un réservoir immense de personnes passionnées et passionnantes, dans toutes les générations. […] Il ne s’agit pas de décharger ainsi l’enseignant-e de son rôle essentiel de prise en charge du collectif d’apprentissage, que du contraire. Car il ou elle reste bien au centre du dispositif. »
Il est de plus en plus souvent reproché à l’Ecole de vivre en vase clos, repliée sur elle-même et accrochée à la tradition du maitre instruit qui distille son savoir. Cette vision ne peut pas être plus éloignée de la réalité de la société actuelle qui voit chaque jour la masse des connaissances se développer de manière exponentielle. L’Ecole doit accepter que la figure du maître instruit est dépassée. Dans cet atelier il sera question d’initiatives allant dans le sens de l’élaboration de partenariats privilégiés entre les écoles et des porteurs de savoirs et de connaissances qui n’étaient pas traditionnellement convoqués en leur sein. Il sera également question de débattre autour de la question de la nécessaire porosité des établissements à ces porteurs de savoirs et de la nouvelle place du maître.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »27. Connecter sciences de la nature et sciences humaines »][blox_text animation= »none »]
« La fulgurante accélération des technologies et leur appropriation par des acteurs puissants pose la question cruciale de savoir comment l’être humain aura la liberté de définir ses modes de vie et de relations sociales dans un contexte de machines, d’algorithmes et de processus de plus en plus sophistiqués et personnalisés. […] Il s’agit dès lors d’éviter les excès des cloisonnements disciplinaires, tout comme la tentation de réduire l’enseignement des sciences à un moyen d’acquérir des compétences : cet enseignement doit être prioritairement mis au service d’un désir d’interpréter le monde et d’agir sur lui. […] [Les sciences humaines] sont essentielles pour que les problèmes relatifs à la planète et à l’emprise des machines ne soient pas traités seulement à partir des sciences dites exactes au risque de déboucher sur des réponses purement technocratiques et technologiques. »
« L’histoire nous a légué […] ces regards standards puissants que sont les disciplines. Mais il existe peu de situations concrètes qui puissent être analysées adéquatement par une seule discipline. […] L’interdisciplinarité ne repose pas sur l’absence de disciplines, mais elle consiste plutôt en une façon de les utiliser avec art pour construire et tester des représentations adéquates liées au contexte où l’on est et au projet que l’on a » (Gérard Fourez). Et quelle que soit la question pratique que nous avons à résoudre, nous devons éviter de ne considérer qu’une dimension du problème. En particulier, les sciences humaines ne peuvent être écartées des questions technologiques sous peine de perte d’humanité.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »28. Impliquer les parents au-delà de la fancy-fair »][blox_text animation= »none »]
Le Manifeste n’aborde pas ce point.
Quels partenariats les équipes pédagogiques peuvent-elles construire avec les parents ? Pourquoi ? Un véritable cercle vertueux s’enclenche lorsque l’enfant se sent soutenu tant par sa famille que par ses enseignants. Comment travailler ensemble pour construire des références communes ? Comment favoriser la participation des parents à l’action éducative menée par l’école ? Comment travailler les représentations mutuelles ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »29. Associer l’apprendre à un agir qui ait du sens »][blox_text animation= »none »]
« La tout autre école est une école qui sépare beaucoup moins l’apprendre de l’agir que l’école traditionnelle. Celle-ci a d’ailleurs été historiquement constituée pour rompre avec l’apprentissage « sur le tas », dissocier l’acte d’apprendre de l’acte de faire et ainsi pouvoir rationaliser, planifier, standardiser et généraliser l’éducation. Sans renier des temps d’apprentissage « purs » et « gratuits », la tout autre école entremêle beaucoup plus l’apprendre et l’agir. Mais un agir qui ait du sens pour les élèves et ne soit pas un exercice « pour du beurre ». Un agir conçu pour avoir un impact, même modeste, sur le réel. Et d’abord sur le réel de l’école elle-même. Il s’agit d’impliquer les élèves dans la conception de certains règlements ou projets et de certains pans de l’organisation scolaire, mais aussi dans son fonctionnement quotidien avec le personnel administratif (bibliothèque…), ouvrier (cuisine, potager, entretien des locaux et de l’environnement…) ou éducatif (gestion en première ligne des conflits et différends par des « graines de médiateurs », présentation de l’école aux parents…). Au-delà des murs de l’école, la variété des agir potentiels est infinie, depuis ceux qui s’ancrent dans le territoire local jusqu’à ceux qui s’inscrivent dans une logique de citoyenneté mondiale. C’est notamment sur ces agir qu’il faut greffer des savoirs et expérimenter positivement des pratiques collectives qui soient démocratiques, solidaires, coopératives, égalitaires, émancipatrices et respectueuses des individualités. »
« Apprendre en agissant, en menant des projets qui font sens pour celui qui apprend parce qu’ils apportent quelque chose de tangible et d’utile à la classe, à l’école ou à une communauté locale ou plus lointaine. Apprendre d’une autre façon qu’en écoutant l’adulte qui sait, pour ensuite noter ce qu’il dit, l’assimiler puis lui restituer. Une autre façon qui nécessite de laisser de la place aux désirs de l’élève car le sens « passe par un véritable travail mental, que nul ne peut faire à la place de l’élève. [Le sens] tient à sa vision de la réalité, à sa définition de ce qui est cohérent, utile, amusant, juste, ennuyeux, supportable, nécessaire, arbitraire…. Ce travail on peut cependant tenter de le faciliter, en laissant à l’apprenant un espace d’initiative, d’autonomie, de négociation, d’indécision, de rêve ; en prenant le temps de « métacommuniquer », de construire une culture commune et un contrat clair, de négocier, de multiplier les entrées et les moteurs. (Perrenoud, P. 1996) » Des initiatives concrètes sont prises dans cet esprit. Elles seront partagées lors de l’atelier.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »30. Parier sur l’intelligence de tous »][blox_text animation= »none »]
« En toutes circonstances, elle croit l’enfant et le jeune capables de comprendre. Elle refuse de tirer de la difficulté passagère d’apprentissage un verdict de déficit d’intelligence. Elle s’interdit de blesser l’estime de soi et, quand celle-ci est blessée, a pour priorité de la restaurer. Elle refuse ainsi d’instiller peu à peu chez certain-e-s qu’ils ou elles sont « bêtes », incapables ou moins doué-e-s que d’autres. Car convaincre quelqu’un de renoncer à comprendre et de laisser à d’autres le soin de décider est une attitude fondamentalement aliénante et dominatrice en totale contradiction avec l’émancipation visée. Pour autant, refuser de verser dans le verdict de non-intelligence ne signifie pas protéger ou faire croire en des capacités qui ne sont pas avérées. Il faut donc montrer aux élèves éprouvant une difficulté passagère que l’on continue à parier sur leur capacité à mobiliser leurs ressources intellectuelles et qu’on les croit capables de surmonter les obstacles qui leur résistent. Pour ce faire, la tout autre école abandonne le langage déficitaire. Elle fait un usage beaucoup plus parcimonieux et critique des mots en « dys », qui n’ont cessé de se multiplier et servent trop souvent, comme les handicaps avant eux, à cataloguer et renvoyer les « cas » vers des spécialistes ou des traitements médicaux tout en évitant de remettre en question le cœur de l’institution scolaire. »
Refuser de tomber dans le verdict de non-intelligence. Au contraire, convaincre sans cesse l’élève qu’il a les ressources intellectuelles pour comprendre. Parier sur les capacités en s’interdisant de blesser son estime pour lui-même. Telle est l’exigence. Tel le défi. Un défi que l’on peut en partie relever en considérant que l’intelligence est multiple (scientifique, abstraite, concrète, globale, analytique, relationnelle, émotionnelle, …), tout en évitant d’assigner un élève à un type d’intelligence. Toutes ces formes d’intelligence nous sont utiles pour avancer… Il y a mille chemins pour aborder et intégrer les divers apprentissages considérés comme indispensables et bien des stratégies pour les contourner et s’en sortir quand même. Non seulement il importe de respecter le mode de fonctionnement de chaque enfant pour qu’il garde confiance en lui mais il est sans doute utile de développer toutes les facettes de son intelligence pour pouvoir appréhender la complexité du monde.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »31. Apprendre à exprimer son individualité »][blox_text animation= »none »]
« L’enseignant-e doit être garant-e de relations de qualité en assurant aux élèves un espace collectif d’expression de soi qui ne bannisse pas les interpellations pour autant qu’elles se manifestent dans le respect de chacun. Ainsi évite-t-on d’opposer l’individuel et le collectif et de confondre individualité et individualisme. Donner à chaque jeune le goût d’exprimer son individualité doit donc être l’une des missions clés d’une tout autre école. »
Exprimer son individualité permet à chacun d’exister de façon propre plutôt que de se sentir un numéro parmi x autres semblables. Si je suis l’identique de tous les autres autour de moi, qu’ai-je encore à apporter de plus ? A quoi bon apprendre, à quoi bon communiquer ? Il ne s’agit pas du tout d’individualisme mais de se sentir vivant et de percevoir que je peux apporter ma contribution originale à la classe et être perçu comme une être unique reconnu comme tel par les autres. C’est la base de la confiance en soi. Mais comment donner à chacun-e le goût d’exprimer son individualité ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »32. Refuser l’addiction à la note »][blox_text animation= »none »]
Une tout autre école refuse de mesurer en vue d’étiqueter ou réorienter. Elle refuse de céder à cette évaluationnite galopante qui s’impose de plus en plus dans le système scolaire et ne se limite plus seulement aux élèves, mais gagne aussi les profs et les écoles du fait que s’est imposée la mode du management par les résultats. Car cette culture de l’évaluation est en complet décalage avec les finalités que nous poursuivons. Assimilant les individus à des produits manufacturés, elle suppose qu’il est légitime de standardiser les objectifs d’apprentissage, d’étalonner l’atteinte de ces objectifs à partir de quelques indicateurs, de juger sur cette base de la conformité d’un individu aux normes, et d’utiliser ce verdict pour orienter la scolarité des élèves. Cette activité d’évaluation et les délibérations qui en découlent nécessitent un impressionnant volume de temps, d’énergie et de moyens qu’il serait autrement plus utile de consacrer à d’autres tâches.
Une tout autre école ne peut plus être bancaire. On n’y vient pas pour gagner les bonnes notes qui font les bons élèves mais d’abord pour y apprendre la créativité et la solidarité citoyenne dans les apprentissages. L’atelier visera à développer et à échanger des arguments pour l’abolition du payement des élèves avec une fausse monnaie, pratique qui distille insidieusement le lucre, la compétition, le consumérisme dès la tendre enfance. Ce sera une conférence-action Education Nouvelle où les participants pratiqueront l’apprentissage mutuel à partir de documents décapants puis, en groupes, émettront des avis, des témoignages, des questions. En guise de préparation, visitez le site www.panote.org
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »34. Donner une tout autre place au corps dans l’école (2) »][blox_text animation= »none »]
« À côté de ces divers langages qui occupent énormément de terrain dans l’école aujourd’hui, il en est d’autres qui n’ont aujourd’hui qu’une place marginale alors qu’ils nous paraissent essentiels, qu’il s’agisse du langage visuel, du langage corporel ou des divers langages artistiques. […] L’éducation corporelle ne peut être réduite au sport ou à l’éducation à la santé, tout comme l’éducation artistique ne peut être limitée à quelques heures de dessin et de musique. Les langages artistiques et corporels sont essentiels. Ils permettent en effet de développer le plaisir d’exprimer son individualité, de traduire parfois mieux qu’en mots notre essence et nos spécificités, d’ouvrir des espaces de créativité hors cadre, d’inviter à remettre en cause des évidences et des logiques dominantes, de donner aux enfants et aux jeunes la possibilité de vivre, expérimenter, ressentir ce qui relève de l’indicible, bien au-delà des approches intellectuelles. La mise à l’honneur des langages artistiques et corporels répond aussi mieux au besoin de mouvement de l’enfant, qui n’est pas fait pour rester passivement assis toute la journée. »
Le 20 novembre c’est la journée des arts pour enfants (Kunstendag voor Kinderen) au Pianofabriek. Nous voulons intégrer cette démarche de danse participative à notre atelier, parce que nous souhaitons unir, tisser des liens, multiplier les échanges, et les interpellations bienveillantes pour enrichir les démarches et nous ouvrir à d’autres possibles. Cette année Pianofabriek propose ‘THE PALM OF YOUR HAND” de Vera Tussing. Les enfants (à partir de 8 ans) et leurs parents sont invités à participer à ce spectacle où les danseurs cherchent le contact avec le public de toutes sortes de manières et mettent en rapport aussi bien le sens du toucher que le lien social et la dynamique de groupe des jeux en ronde. Le spectacle sera suivi par un atelier d’échange. Le conte sera le point de départ pour une exploration du monde symbolique, tantôt individuelle et intériorisée, tantôt collective et partagée. Le conte sera le support concret d’un voyage en musique vers le centre de nous-mêmes, pour permettre au corps de prendre la parole, sans bruits, sans mots, pour s’exprimer en mouvement et dans l’espace. Les langages spécifiques trouvent des points communs, des points d’appui pour travailler l’écoute, la découverte de soi et de l’autre, le rythme, l’énergie, l’espace.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item icon= »icon-note » title= »35. Faire d’une collection d’apprenants un collectif d’apprentissage »][blox_text animation= »none »]
« On conçoit l’apprentissage comme un processus social qui ne se résume pas à la relation entre un-e enseignant-e et un-e élève. L’un-e et l’autre font en effet partie d’un collectif, et c’est au travers des interactions entre tous les membres de ce collectif que les apprentissages vont bon train (ou se bloquent quand l’enseignant-e met l’accent sur les comparaisons et classements, et génère de cette façon des jugements réciproques ainsi que la dévalorisation ou la survalorisation de soi). Il faut donc considérer la classe comme un collectif d’apprentissage bien plus que comme une collection d’apprenant-e-s. Un collectif où l’on valorise les apports de chacun-e, l’entraide, l’apprentissage mutuel et la coopération. Un collectif qui place en son cœur l’interrogation mutuelle et le débat, dans le respect de chacun-e, mais sans édulcorer les divergences de vues. C’est en expliquant et en s’expliquant, tout comme en écoutant d’autres expliquer et s’expliquer, que chacun progresse dans la compréhension et l’interprétation du monde. Et c’est dans cette dynamique d’apprentissage collaboratif, par l’expérience et le regard réflexif, que s’acquièrent peu à peu les valeurs, compétences et qualités humaines que nous voulons valoriser. »
Tous les pédagogues, et les praticiens s’y référant, ont tenté de donner une place centrale à la personne qui apprend. Tous ont espéré un bénéfice par surcroit : l’apport complémentaire, en termes d’apprentissage, des relations entre ces apprenants. Certain en ont fait la structure portante de toutes leurs propositions. Les témoins et/ou animateurs de cet atelier sont eux-mêmes des acteurs privilégiés œuvrant dans cette voie. Appuyés sur leurs expériences, ils seront à mêmes de faire réfléchir aux écueils, aux freins mais aussi aux grandes joies et réussites que « l’apprentissage collectif » procure.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »36. Pour les jeunes. Interroger l’école sur comment elle nous façonne »][blox_text animation= »none »]
« Vouloir placer [le terme émancipation ]au cœur des finalités de l’éducation, c’est prendre acte du fait que celles et ceux qui nous « guident » exercent sur nous un pouvoir qui peut se révéler aliénant et peut nous mettre en état de dépendance et d’impuissance, nous contraindre à agir à l’encontre de nos valeurs ou intérêts. Il importe que chacun-e soit à même de questionner le bien-fondé de ces pouvoirs afin de décider en conscience si ceux-ci sont à respecter ou non. Être émancipé-e ne signifie pas rejeter tout ce qui est proposé ou imposé mais se positionner librement par rapport à cela. Donner à chacun-e la capacité de s’émanciper doit donc être l’une des missions clés d’une tout autre école».
L’éducation est tout à la fois travail d’émancipation et de façonnage. Elle libère de certaines représentations et en impose d’autres. L’esprit du jeune est un enjeu pour les adultes, en concurrence entre eux – et avec les jeunes d’ailleurs. Des adultes animés par des intentions louables ou moins louables. Mais qui, même quand elles sont bien intentionnées et aident à libérer, peuvent à leur tour cadrer, mettre en dépendance, voire soumettre et aliéner. L’école peut-elle accepter d’être interrogée par les jeunes eux-mêmes sur la nature du travail de façonnage qu’elle effectue sur eux. Et les jeunes peuvent-ils s’interroger sur les autres entreprises de façonnage qu’effectuent leurs proches mais aussi les acteurs culturels et les entreprises ? Comment organiser les jeunes entre eux ?
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »37. Pour les 8-16 ans. Mettre le monde en boîte »][blox_text animation= »none »]
Cet atelier propose une initiation à la prise de vue et de son. Par la prise en main du matériel et la réalisation d’une mini-séquence, nous nous interrogerons ensemble sur la façon de mettre en cadre le monde, en créant différents types de plan. Nous nous demanderons également quel est l’impact de la bande son sur le message d’une image, nous interrogeant sur ce que le bruitage et la voix off lui apportent.
Laura Petijean et Zorobabel
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »38. Pour les 6-14 ans. Préparer l’événement de clôture »][blox_text animation= »none »]
Préparer l’événement symbolique de clôture de cette journée, dans ses aspects d’expression corporelle et de matériel décoratif.
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »39. Pour les 3-6 ans. Vivre une séance de brain-gym »][blox_text animation= »none »]
[/blox_text][/blox_accordion_item][blox_accordion_item title= »40. Pour les moins de 3 ans. Être bien »][blox_text animation= »none »]
[/blox_text][/blox_accordion_item][/blox_accordion][blox_divider/][/blox_column]
[/blox_row][blox_row][blox_column width= »1/1″][blox_divider/][/blox_column][/blox_row]
[blox_row columns= »1/4+1/2+1/4″][blox_column width= »1/4″][blox_divider type= »default » space= »5″ fullwidth= »0″/][blox_button text= »Télécharger le Manifeste » link= »https://www.toutautrechose.be/wp-content/uploads/2016/05/Manifeste-Tout-Autre-Ecole.pdf » target= »_self » button_type= »btn-danger » size= »btn-md » align= »center » animation= »none »/][blox_divider/][blox_button text= »Accueil Tout Autre École » link= »https://www.toutautrechose.be/tae » target= »_self » button_type= »btn-default » size= »btn-md » align= »center » animation= »none »/][blox_divider/][blox_button text= »Visiter notre site Participer » link= »http://participer.toutautrechose.be/groups/33″ target= »_self » button_type= »btn-warning » size= »btn-md » align= »center » animation= »none »/][/blox_column][blox_column width= »1/2″]
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