L’ « Agora-resort », plus de deux cents chambres et appartements avec services hôteliers trois et quatre étoiles. Son chantier? Une centaine d’emplois… sous-traités, sous-sous-traités et sous-payés. Quel est le prix du confort des « déjà riches »? Quel sera l’exutoire des « toujours pauvres »?
Quand auront été vendu à plus de 700 000 euros les appartements de moins de 80m² où des seniors pourront profiter de services hôteliers et d’un accès facile à toutes les commodités du centre-ville piétonnier, quand les hommes d’affaire pourront se loger aisément dans le luxe à Louvain-la-Neuve et quand les académiques pourront côtoyer le « gratin » de ce monde dans des séminaires quatre étoile, on se souviendra très peu de la grève des ouvriers roumains sous-payés ou de l’arrestation des deux travailleurs illégaux en ce mois de juin 2017.
Et pourtant, qu’est-ce qu’ils sont utiles ces travailleurs, pour se façonner un monde de bisounours où on croit qu’on ne doit qu’à son propre mérite le luxe de construire, sur une dalle au-dessus d’une vallée, un univers merveilleux aseptisé de toute misère sociale apparente. Le seul mérite, peut-être, est de savoir faire de l’argent sur le dos des autres en les privant au passage de toute reconnaissance sociale et de leur dignité d’être humain.
À Louvain-la-Neuve, en ce mois de juin 2017, le chantier de l’Agora-resort a vu se succéder une grève d’ouvriers roumains sous-payés pour sous-sous-traiter un travail dans un faux statut d’indépendant, ainsi que l’arrestation de deux travailleurs en situation illégale. Mais la faute à qui, après tout? Ce n’est quand même pas la faute des promoteurs, ni des acquéreurs des appartements, ni de l’UCL, ni des habitants de LLN, si des Brésiliens tentent de réaliser leur « rêve européen », s’il existe du dumping social, si le sous-traitant « sous-traite » ses employés… Dans un tel contexte, c’est le travailleur immigré qui paye et qui, arrivé en Belgique pour tenter de fuir les bas échelons de l’échelle des inégalités, y est renvoyé manu militari, menottes au point. Sa condition sociale lui est bien rappelée et les riches promoteurs et acquéreurs des biens hôteliers peuvent continuer à vivre confortablement dans l’illusion de leur mérite lavé de toute apparence du labeur des autres. L’inertie des inégalités croissantes fait son œuvre: les précaires s’enfoncent dans la pauvreté tandis que les aisés en accroissent leur confort. Pourtant, tous ceux qui profitent et qui cautionnent sont responsables: s’ils n’ont pas une responsabilité légale directe, leur responsabilité est morale.
À Tout autre chose, nous contribuons tous les jours à la construction d’une société solidaire, juste, égalitaire, émancipatrice, plurielle… Même quand nous n’avons pas la main sur le cours des événements, nous dénonçons. Parce que le premier pas pour changer les dysfonctionnements de notre monde, est de cesser de croire qu’on ne peut pas dénoncer, qu’on ne peut pas déranger. Ci-dessous, donc, nous relayons le témoignage d’une habitante ayant assisté à l’arrestation des deux travailleurs brésiliens. Coup de gueule de sa part, et de la nôtre !
A vélo, je vais vers le centre de Louvain la neuve. J'arrive devant la statue du petit moine martyr, après avoir longé le chantier du prolongement de la dalle entre l'Aula Magna et l’église St-François. Et là, au pied de l'église, j'aperçois un attroupement, une voiture de flic banalisée, et surtout un flic en train de menotter dans le dos les mains d'un homme. Il a les mains toutes blanches, du plâtre apparemment. Bizarre. Je regarde mieux, il a un casque à la ceinture. Un casque de travailleur. Plein d'hommes sont là, à côté, avec leur casque, dans l'enceinte du chantier, encerclés par quelques policiers. Alors là, je m'arrête et regarde : Un homme est déjà poussé dans la voiture, l'homme blanchi de plâtre y est poussé aussi, menotté, "c'est un criminel, n'est ce pas", me dit un autre quand je pose la question du pourquoi, et la voiture démarre en trombe, gyrophare bleu virevoltant derrière son pare brise. Je n'en reviens pas. Tous ces hommes en tenue de travail sont à l'arrêt; je pose une question, "documents" me répond-t-on. Ca va j'ai compris. Très peu d'entre eux parlent français, donc silence... J'ai juste un véritable haut le coeur. Je passe mon chemin, fais ma course au centre de la ville et reviens vite, car cela me taraude. Les hommes, les ouvriers du chantier sont toujours là, je les entends parler, dieu sait quelle langue. Les flics ferment toujours l'entrée du chantier au pied des cabines de la direction. J'essaie d'écouter, de comprendre un peu. Je suis ulcérée. Ces hommes qui travaillent dans ce chantier de béton par n'importe quel temps, à dieu sait quelles conditions, pour construire des bâtiments qui ne rapporteront qu'aux riches indignes, aux promoteurs et investisseurs insouciants des droits humains, ces hommes venus d'ailleurs, qui font ce que nous, en Belgique ne pouvons pas faire car cela coûte trop cher... Et rapporterait trop peu aux investisseurs... Eux le font, et se font arrêter, menotter, jeter. C'en est trop. Je crie : " Pourquoi les arrêtez-vous? C'est dégoûtant, inhumain, odieux !" Un policier me répond : "Je suis tout à fait d'accord avec vous, madame; je suis très mal à l'aise de faire cela. Je n'ai pas le choix." PAS LE CHOIX ? Dans la foule d'hommes à l'arrêt, une voix s'élève, quelqu'un parlant français : "t'en fais pas madame, ceux dans les bureaux, là, ceux-là ils auront pas de problèmes!" et il montre les cabines là-haut perchées au-dessus du petit moine martyr, au pied de l'église St-François. "Ceux dans les bureaux,là, ceux qui commandent, c'est eux qu'ils faut menotter, jeter !!" je leur dis. J'ai juste les larmes qui coulent, et honte, honte, honte. Même ici, notre petite ville, avec son idéal d'humanisme... accepte l'esclavagisme, non ? Je n'ai plus la force de pédaler. Ni de regarder cette dalle qui crève des êtres humains.
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Campagne de vote de la plate-forme citoyenne pour une consultation populaire : vidéo et événement pour réfléchir et débattre.
Notre locale s’implique dans la plate-forme et soutient la campagne de vote pour la consultation populaire du 11 juin, sur la question d’une extension du centre commercial.
Venez en discuter et en débattre le vendredi 19 mai à la Grande Esclafade !
Retrouvez toutes les informations et argumentations à propos de la question d’une extension du centre commercial sur le site de la plate-forme louvainlesplanade.be ou sur sa page facebook.
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Historique des réactions politiques et citoyennes face à un projet d’extension du centre commercial.Article de Stephan Vanden Eede, membre de la plateforme citoyenne pour une consultation populaire et conseiller CPAS écolo (diffusé le 30 avril 2017 via Facebook).
Le dimanche 30 avril 2017 avait lieu le premier événement de sensibilisation à la participation démocratique, organisé par la plateforme citoyenne pour la consultation populaire : « La démocratie expliquée à mon député… et à mon bourgmestre », une conférence gesticulée (théâtralisée) de l’Avignonaise Cécile Canal.
Le 11 juin 2017 aura en effet lieu, à Ottignies-Louvain-la-Neuve, une consultation populaire sur la question de l’extension du centre commercial l’Esplanade. La plateforme citoyenne, après avoir réuni les signatures pour demander à la commune l’organisation de cette consultation, incite maintenant tout habitant de la commune à participer au vote et ce au travers d’une campagne promouvant et sensibilisant tant à la démocratie participative qu’aux raisons qui poussent la plateforme à rejeter un projet d’extension du centre commercial.
En cliquant ici, retrouvez le compte-rendu de cette conférence gesticulée, ses réflexions sur le tirage au sort et ses références, compte-rendu rédigé collectivement sur le « wiki » (site collaboratif) du parti Pirate présent à l’événement.
Et pour la suite des événements de la plateforme pour une consultation populaire, rendez-vous sur louvainlesplanade.be.
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Ottignies-Louvain-la-Neuve est le théâtre d’un spectacle bien particulier. D’un côté, l’Esplanade, un centre commercial qui souhaite s’étendre sur 50 000m² (!)1. Et de l’autre, des dizaines d’associations locales qui tirent la sonnette d’alarme quant aux conséquences et au sens de ce projet (une carte blanche d’une habitante, par ailleurs membre de Tout Autre Chose, a été relayée plus de 2000 fois sur les réseaux sociaux2).
Et en face d’eux, la classe politique semble plus que jamais courber l’échine.
Prenons l’exemple du parti Écolo, parti qu’on penserait être en faveur de l’économie locale, la démocratie participative et les projets d’urbanisme à taille humaine.
Qui croirait que celui-ci soit une des chevilles ouvrières de la création du centre commercial l’Esplanade aux mille multinationales et un des partisans de son extension ?3
Et cela, au sein d’un parti affirmant « promouvoir des modes de consommation innovants, locaux et durables »4.
Qui croirait qu’il considère, dans un article de la Libre et la DH5, qu’une volonté politique communale ne pourrait même pas refuser l’agrandissement de l’Esplanade ? Un message erroné, pour une série de raisons exposées dans cet article6. Penserait-on qu’il a également admis avoir un « problème philosophique » avec l’idée qu’on puisse refuser au promoteur immobilier d’agrandir son mastodonte commercial ?7
Et cela au sein d’un parti affirmant que « l’organisation du territoire doit contribuer à un cadre de vie de qualité et répondant aux besoins des habitantes et des habitants »8.
Qui croirait qu’ils aient soutenu l’idée selon laquelle la question posée lors de cette consultation populaire devrait concerner uniquement le projet d’agrandissement actuel, afin qu’un autre projet puisse voir le jour ? Autrement dit, qu’il est exclu qu’une consultation populaire puisse aboutir à dire « non » à Klépierre, et que le choix doit être d’en approuver l’extension ou d’approuver une extension modifiée ?
Et cela, au sein d’un parti pour qui « offrir à chacun la possibilité de participer pleinement à la décision politique revient à prendre au sérieux l’idéal démocratique ».
Sur ce dernier point, les trois partis de la majorité (Écolo, PS, CDH) et celui d’opposition (MR) ont eu la même position décevante. Nous appelons dès lors chacun d’eux à la cohérence entre les discours et les actes. Face au fossé qui se creuse un peu partout entre élus politiques et citoyens, il est encore temps de poser des gestes salutaires, et le premier d’entre eux serait que la consultation populaire porte sur le principe d’une extension de l’Esplanade, comme souhaité par 22 associations locales. Et ensuite, que les élus s’engagent à intégrer le résultat du vote dans le schéma de développement communal, afin de lui donner une effectivité.
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Article co-signé par Tout autre chose OLLN et le mouvement politique des Objecteurs de croissance de OLLN
Toutes vos réactions sont bienvenues à [email protected] ou sur notre page facebook.
[Ajout à cet article le 08/03]
La section Ecolo OLLN a pris le temps de nous répondre. Vous pourrez trouver leur message à ce lien : La réponse d’Ecolo OLLN au communiqué de Tout Autre Chose OLLN et le mpOC OLLN. Nous les remercions pour ce pas envers les citoyens et notre mouvement.
Voici notre réponse à leur réponse : Premièrement, nous ré-affirmons que les élus communaux ont des leviers à disposition (l’article mentionne qu’une modification du schéma de structure interviendra probablement après le dépôt du permis….. c’est vrai. Mais il n’empêche qu’une telle modification, même si elle n’est pas en vigueur au moment de la décision du fonctionnaire délégué, pèse par anticipation, et peut influencer sa décision). Une position des élus politiques est donc souhaitable et souhaitée. En second lieu, nous accueillons tout à fait favorablement l’idée de se renforcer mutuellement plutôt que de s’affaiblir. Toutefois, ce que nous dénoncions est un décalage en les discours et les actes. Le temps nous permettra donc d’apprécier si ce message se matérialise dans de véritables actions de soutien à une opposition à l’extension de l’Esplanade de la part élus.
1 https://louvainlesplanade.be/extension/
2 http://www.levif.be/actualite/belgique/ne-transformez-pas-ma-ville-en-shopping-center/article-opinion-610503.html
3 C’est une évidence pour tout qui suit le sujet de près. Concernant l’Esplanade en 2005, lire : Jean-Luc Roland, in Un Bourgmestre vert à Ottignies-Louvain-la-Neuve, pp. 75-81, éd. Luc Pire, Eupen, 2006.
4 http://www.ecolo.be/?-priorite-2-promouvoir-des-modes-de- Notez qu’entre le moment où une version martyr de ce texte a commencé à circuler (20/02/2017) et celui où il a été publié (22/02/2017), le programme Ecolo qui est présentement cité a été mis hors ligne sur le site web officiel d’Ecolo. Cela peut tout à fait être du à une coïncidence d’agenda (on ne saura jamais). L’important est que si vous souhaitez retrouver la preuve des citations, tapez les phrases citées dans google.
5 http://www.dhnet.be/regions/brabant/ottignies-lln-hadelin-de-beer-se-dit-contre-l-extension-de-l-esplanade-589a246bcd702bc3190cd12e
6 https://louvainlesplanade.be/2017/02/21/pour-que-les-resultats-de-la-consultation-populaire-sur-lextension-de-lesplanade-soient-integres-dans-le-schema-de-structure-communal/
7 Lors du « brunch docu » organisé par l’Altérez-vous le 19/02/2017
« En tant qu’habitant.e ou étudiant.e domiciliée.e à Ottignies-Louvain-la-Neuve, souhaitez-vous une extension au centre commercial l’Esplanade? ».
Vous pouvez également vous investir en prenant contact avec la locale LLN-BWCentre ou par mail à conspop.contact(arobase)olln.collectifs.net
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Le 14 décembre 2016, la radio des étudiants en journalisme de Louvain-la-Neuve (LNFM) diffusait une émission sur la démocratie participative.
À cette occasion, les étudiant/e/s ont réalisé une série de reportages sur des mouvements citoyens en Europe, dont Tout autre chose. Leurs interviews ont été enregistrées lors de l’Assemblée Générale conjointe de Tout autre chose et de Hart Boven Hard, du 5 novembre 2016.
En fin de programme, ils abordent en outre la question des partis : « un mouvement citoyen doit-il viser les élections? » tel est l’objet du débat entre les porte-paroles des deux mouvements en présence.
Vous pouvez écouter la rediffusion en ligne de leur émission « Agora » consacrée à « l’actualité de l’Europe et à sa politique », en cliquant sur le lien ci-contre ou en vous rendant sur leur site.
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00’00 - Introduction
La démocratie participative et les mouvements citoyens : quel bilan ?
02’00 - Les mouvements citoyens
Arrivent-ils vraiment à faire mouvement ?
5’10 - Tout autre chose et Hart Boven Hard
Reportage à l’Assemblée Générale conjointe du 05 novembre 2016.
11’45 - Démocratie participative
Kesako ?
13’50 - Les journées de Bruxelles
Conférence et débats entre « citoyens et les représentants des hautes sphères européennes »,
organisées par Le Soir, L’Obs et De Standaard, les 19 et 20 octobre 2016.
19’15 - Référendum constitutionnel en Italie
« Le 4 décembre dernier, les Italiens ont dit ‘non’ au référendum constitutionnel de Matteo Renzi ».
22’10 - Mouvement 5 étoiles
Mouvement de Virginia Raggi, s’étant opposé à la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi.
30’30 - Débat « Les mouvements citoyens doivent-ils se transformer en partis politiques pour exister dans notre société ? »
Avec au micro de François Garitte : Pascal Masarotti du mouvement des Citoyens libres, face à Alain Adriaens du mouvement politique des Objecteurs de croissance.
47’40 - Conclusion
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Le CETA… Ce traité de commerce et d’investissement entre l’Union européenne et le Canada, a fait beaucoup parler de lui lorsque plusieurs parlements belges ont refusé les pleins pouvoir au Fédéral pour sa signature. Mais qu’en savons-nous exactement ? Que se passe-t-il entre la Wallonie, la Belgique et l’Union européenne ? Quels sont les enjeux de ce traité ? Qu’en pensez ?
Tout cela semble bien compliqué. Pourtant, c’est de notre avenir qu’il s’agit : la signature d’un tel traité aura des impacts directs et concrets sur nos vies quotidiennes. Nous, citoyens, sommes capables de comprendre les enjeux de ce traité et d’avoir une emprise sur le cours des événements. Comment ? Avant tout, en nous informant et en débattant.
Pour que les citoyens puissent mieux comprendre les « pour » et les « contre » du traité, et qu’ils aient l’occasion de s’informer et de débattre, la locale LLN-BWC de Tout autre chose a organisé, durant ce mois de janvier 2017 et en partenariat avec les collectifs citoyens « OLLN-No-Transat » et « Pour une démocratie locale« , ainsi qu’avec le mouvement des « Objecteurs de croissance« , des soirées d’information et de débat dans plusieurs quartiers d’Ottignies et de Louvain-la-Neuve. La volonté était d’ouvrir des espaces de débat et d’information, où chacun était le/la bienvenu/e afin de poser des questions ou de donner son avis dans un débat constructif avec l’ensemble des participants.
Les débats ont eu lieu dans quatre quartiers : Ottignies-centre (Maison de la citoyenneté), Hocaille (Collectif des femmes), LLN-centre (Maison du développement durable) et Limelette (habitat groupé Bois del Terre). Au total, ils ont réuni une vingtaine de participants.
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L’année 2016 a vu naître, à Waterloo, un nouveau réseau d’associations, de citoyens et de groupes actifs de la région : « Et Si On Faisait Autrement » (ESOFA) en est le nom. L’objectif ? Se connaître, se mettre en lien et ce, pour avancer ensemble vers une société qui fait « autrement ». Se déplacer autrement, faire son potager autrement, manger autrement, être en lien autrement, créer et consommer autrement… Soit vivre autrement que ce vers quoi nous emmène notre société actuelle, pour aller vers plus d’écologie, d’inclusion, de solidarité, de convivialité… En somme, cela ressemble très fort aux objectifs et aux balises de Tout autre chose.
En avril-mai 2016, un membre d’ESOFA a rencontré la locale de Louvain-la-Neuve-BWCentre. Il se demandait ce qu’était Tout autre chose et quels liens seraient possibles avec ESOFA. Les rapprochements sont indéniables. Cependant, ESOFA n’a pas voulu devenir une locale du mouvement et a tenu à garder son autonomie. Aujourd’hui, ESOFA a évolué pour donner lieu au groupe « Waterloo en Transition ».
À l’époque, en juin 2016, ESOFA avait mis sur pied une exposition pour faire connaître et mettre en lien les différentes associations avec lesquelles le réseau se sentait en affinité. Chacune d’elles se présentait au travers d’un panneau explicatif et éventuellement de quelques créations. La locale LLN-BWC y était représentée, à l’invitation d’ESOFA. Certains membres de la locale ont participé au vernissage de l’exposition au Centre culturel de Waterloo, ou bien se sont rendus sur place plus tard pour la visiter. En voici les photos.
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Une interpellation communale, c’est un moment de parole donné à un/e citoyen/ne domicilié/e dans une commune, lors d’un Conseil communal, pour interpeller le Collège et le bourgmestre sur une question bien précise. En janvier et en juin 2015, deux habitants d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et membres du collectif « OLLN-No-Transat » (« transat » pour « marché transatlantique »), ont interpellé le Collège chacun à leur tour, pour demander que la Ville se déclare « Hors TTIP ». La première fois, la majorité politique au Conseil était déjà en négociation avec la minorité pour adopter une motion conjointe. Mais cette dernière n’allant pas assez loin aux yeux du collectif, une seconde interpellation a demandé que la Ville soit plus exigeante face au TTIP : qu’elle demande l’arrêt des négociations sur le traité, qu’elle soit prête à entrer en résistance si ce dernier passait et qu’elle sensibilise activement sa population. Ce jour-là, même s’il n’a pas intégré tous ces points, le Conseil a adopté, cette fois à la majorité et non plus à l’unanimité, une motion plus ferme sur ses positions et qui, notamment, déclarait la Ville comme symboliquement « Hors TTIP ».
La locale de Tout autre chose a activement soutenu ces démarches et a participé à la mobilisation et à la sensibilisation sur ce thème en aidant à l’organisation de débats sur les traités de libre-échange, en partenariat avec le collectif.
Partenariat : collectif citoyen OLLN-No-Transat
Effectivement, il y a eu plusieurs moments majeurs de débats à Ottignies-Louvain-la-Neuve, organisés en partenariat avec le collectif OLLN-No-Transat. Objectif : mettre le débat à la portée des habitant/e/s, en ouvrant des espaces de discussion au plus proche de chez eux.
Le premier grand débat a eu lieu le 7 mai 2015 à Louvain-la-Neuve, salle du Placet (Hocaille). Une centaine de personnes s’y sont rendue pour discuter en petits groupes sur des thèmes tels que le TTIP et la démocratie, et l’agriculture, et l’enseignement, etc. Quelles seraient les conséquences du traité sur tous ces thèmes? Animés par des modérateurs qui s’assuraient que la parole tourne, les différentes tables ont fait émergé les savoirs, les questions et les réflexions de tous les participants, avec une conclusion commune disponible ici.
Ensuite, en août-septembre 2016, ont eu lieu des débats par quartier. L’objectif était d’amener les débats au plus proche des gens afin de tenir compte de leurs contraintes quotidiennes. Même principe : ce sont les participants qui ont la parole. Le collectif, lui, amenait le plus d’informations possible et des pistes pour aller plus loin. Ces fois-là, un petit documentaire avait également été projeté.
Et en janvier 2017, ce sont des « soirées d’info-débat » sur le CETA qui sont organisées. Il s’agit également de débats par quartier mais à plus petite dose : dans quatre quartiers « seulement ». Pour en savoir plus, suite au prochain épisode, dans l’article « CETA : débats dans les quartiers« .
Partenariat : collectif citoyen OLLN-No-Transat, mouvement politique des Objecteurs de croissance (mpOC) et le collectif citoyen Pour une démocratie locale.
En octobre 2015, des marcheurs espagnols nous ont rejoins de Gibraltar à Bruxelles pour dénoncer le TTIP. Nous les avons rencontrés à Louvain-la-Neuve et avons continué le chemin avec eux jusque Bruxelles. La RTBF couvrait l’événement et en a fait un article que vous pouvez relire ici.
Le 16 septembre 2016, en préparation à la manifestation nationale du 20 septembre, la locale a proposé à tout qui voulait d’imprimer son t-shirt ou son calicot avec un logo anti-TTIP, anti-CETA, etc. La maison des jeunes de Louvain-la-Neuve possédant le matériel et le savoir-faire nécessaires à la sérigraphie, c’est là qu’a eu lieu l’atelier. Et cela a très bien donné.
Partenariat : maison des jeunes Chez Zelle.
C’est ainsi que la locale de LLN-BWC a participé à différentes manifestations contre le TTIP, le CETA, le TISA, etc., notamment celle du 17 octobre 2015 et celle du le 20 septembre 2016. Cette dernière était co-organisée par les associations de la plate-forme « Belgique hors TTIP & CETA » qui s’est formée vers avril 2016 pour rassembler les forces. En 2017, ça promet de continuer ardemment !
Partenariat : Euromarches contre le TTIP et Plate-forme « Belgique hors TTIP & CETA »
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Le 27 septembre 2015, fête de la Communauté française, le mouvement Tout autre chose lance une journée de réflexion décentralisée à travers toute la Wallonie. À Louvain-la-Neuve, nous avons participé à l’initiative en organisant la journée de débats et de rencontres au niveau local. Objectif ? Formuler des recommandations aux politiques pour faire évoluer l’enseignement vers une « Tout autre école ». Suite à cette première journée de réflexions, d’autres rencontres ont continué à avoir lieu, notamment une autre journée de réflexions et ateliers, le 11 novembre 2015 à Louvain-la-Neuve. Elles étaient coordonnées par le groupe thématique « Tout autre école », lesquelles ont abouti à la rédaction collective d’un manifeste. Aujourd’hui, ce groupe continue à réfléchir et à mettre les initiatives en lien afin de concrétiser la marche vers un enseignement et une éducation d’un tout autre type.
Partenariat : le groupe thématique « Tout autre école« .
À Ottignies, certains citoyens ont remarqué de la discrimination dans les écoles, par les autorités ou enseignants mêmes, des enfants en difficulté scolaire. Sans passer par d’autre forme de considération, on conseille aux parents de placer ces enfants en écoles spécialisées, alors que l’établissement actuel de l’enfant devrait d’abord mettre en place d’autres mesures et, surtout, informer les parents sur les alternatives qu’ils ont. Or, cela demande un temps d’investissement supplémentaire aux écoles qui sont dans la compétition et la course à l’image, ainsi que soumise à la pression d’un grand nombre d’élèves par classe. Il semblerait donc que ces écoles préfèrent renvoyer des élèves vers l’enseignement spécialisé plutôt que de les prendre en charge de manière plus adéquate, ce qui ouvre la porte à l’élitisme d’une part et à la discrimination d’autre part.
Un collectif de parents s’est alors constitué pour tenter de remédier à ce problème, le collectif « S’aider sans céder ». Il a demandé son soutien à la locale de Tout autre chose, ce qui a donné lieu à plusieurs rencontres. Il était question de faire de la sensibilisation auprès des directeurs d’école et de préparer un document de vulgarisation sur les droits des enfants en difficulté scolaire et de leurs parents. Malheureusement, faute d’énergies disponibles et de temps avant la rentrée scolaire, ces projets et la collaboration entre la locale et le collectif sont restés en suspens.
Partenariat : collectif S’aider sans céder
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En début d’année 2016, le rail belge a connu diverses grèves suite à l’intention du gouvernement à couper de 3 milliards d’euros dans le budget de la SNCB. Scandalisée par le peu de cas que fait le gouvernement de la question des services publics et des transports « verts » (et ce, au lendemain de la COP21), la locale de LLN-BWCentre s’est rendue à la gare d’Ottignies la veille des grèves (le 5 janvier), pour montrer son soutien à des transports en commun de qualité pour tous ainsi qu’aux cheminots, pour insister sur l’importance des services publics, et pour discuter et débattre avec les gens. Pour ce faire, elle avait amené du vin chaud à distribuer aux navetteurs et des post-it pour leur demander leur avis en passant. Avec pour slogan : « Du vin chaud pour réchauffer les coeurs, des trains pour refroidir le climat ».
Initiative de la locale LLN-BWCentre
Le 7 janvier 2016 avait lieu la journée la plus marquante des grèves de la SNCB face au « Plan Galant ». Pour soutenir les grévistes, Tout autre chose avait organisé une tournée des piquets de grève à vélo, à Bruxelles. La locale s’y est rendue en partie. À d’autres occasion, elle a fait le même chose à Ottignies-Louvain-la-Neuve : se rendre sur les lieux des piquets pour apporter un soutien moral et convivial aux grévistes.
Initiative de la locale LLN-BWCentre, en partenariat avec le mouvement Tout autre chose dans son ensemble
Dans le même cadre, la locale a collaboré avec d’autres associations pour continuer le débat et la mobilisation autour du thème de la SNCB et en soutien à un transport public de qualité. Elle participait donc à l’organisation, le 24 février 2016, d’une soirée d’actions : jeux pour les plus jeunes à 16h30, cortège à 18h15, débat citoyen aux guichets de la gare à 18h40 et concert engagé de Cédric Gervy à 19h40. L’ambiance fut conviviale, les débats riches et les passants enthousiastes.
Partenariat : Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL), Fédération des étudiants francophones (FEF) et le CEDI
Par la suite, Tout autre chose a continué à soutenir des transports publics de qualité, notamment en distribuant des billets de train vers une SNCB forte, accessible et de qualité. Ils étaient distribués le 7 mars 2016 dans différentes gares du pays, ou laissés dans les trains.
Le même jour, la locale de LLN-BWCentre distribuait des exemplaires du « M3tro », édition parodique du journal « Métro ». Entre 6h et 8h du matin, durant l’heure de pointe, plus de 2 000 journaux ont été distribués à la gare d’Ottignies, pivot du rail wallon. Cette première édition du journal (publié en partenariat avec le mouvement flamand « Hart Boven Hard ») abordait le plan Galant et les questions chaudes sur la SNCB et les transports publics. Plus tard, Tout autre chose et Hart Boven Hard publiaient encore une seconde édition, cette fois sur les alternatives pour une « Tout autre société ».
Partenariat : groupe thématique « Tout autre SNCB » et le mouvement « Hart Boven Hard«
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Parce qu’étendre un centre commercial (en l’occurrence L’esplanade à Louvain-la-Neuve) nous semble aller à l’encontre d’un monde socialement, écologiquement et fiscalement juste, parce que cela va à l’encontre de nos valeurs et balises, et parce que l’université ayant volonté de contribuer au développement d’une ville à taille humaine a promu activement son « année des utopies », un ensemble d’associations locales a voulu rappeler aux autorités communales et universitaires que les usagers de la ville ne veulent ni d’une « Louvain-L’Esplanade » ni d’une « Université Commerciale de Louvain » et que la véritable utopie est celle d’un monde sans réchauffement climatique et sans dilapidation des ressources naturelles et des énergies fossiles (comme le pétrole).
Tout autre chose a participé aux actions liées à cette question d’une extension du centre commercial (et continue en 2017). La locale a notamment contribué à organiser, le 22 juin 2016, la Parade des utopies où a été mis en scène avec humour l’enterrement du projet d’extension de L’esplanade.
Partenariat : Association des habitants de LLN (AH), Association des commerçants de LLN (La Dalle), la maison des jeunes Chez Zelle, le mouvement politique des Objecteurs de Croissance (mpOC) et achACT.
À Louvain-la-Neuve, les valves d’affichage sont souvent saturées… sauf pendant les blocus et les vacances académiques. La locale en a profité pour occuper l’espace avec des affiches d’opposition à l’extension de L’esplanade. Un bon moment pour mettre la question sur la place publique !
Partenariat : Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL).
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En octobre 2015, a eu lieu à Louvain-la-Neuve un village Alternatiba. Dans ce village ? La présentation des alternatives qui existent pour stopper le réchauffement climatique et pour construire la justice sociale et environnementale. Tout autre chose y participait, notamment pour rassembler les citoyens autour des actions pour le climat et se mettre en route vers la COP 21. Et le 29 octobre, la locale organisait une visite guidée des alternatives à Louvain-la-Neuve, à la rencontre des commerces, kots-à-projets et autres, qui cherchent au quotidien à consommer de manière responsable, dans le respect des êtres humains et de la nature. Aujourd’hui, les réflexions et actions pour le climat, à Tout autre chose, continuent dans le groupe « Éco, c’est logique ».
Partenariat : Alternatiba
En décembre 2015, Tout autre chose a mobilisé sur le sujet de la COP 21. Il s’agissait de réveiller les esprits sur la question et de montrer au monde politique que les citoyens sont là et sont attentifs. Avec les étudiants de l’AGL et de la FEF, nous avons fait sonner nos réveils symboliquement, de manière synchronisée avec d’autres villes en Belgique.
Partenariat : Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL), Fédération des étudiants francophones (FEF) et « Éco, c’est logique« .
Le 29 novembre 2015, les citoyens ont voulu montrer aux dirigeants mondiaux qu’ils étaient attentifs aux conclusions qui seraient prises à la COP 21. La manifestation à Bruxelles ayant été annulée vu le contexte tendu dû aux attentats de Paris quelques jours plus tôt, les citoyens ont malgré tout voulu montrer leur présence: une chaîne humaine a été organisée à Bruxelles. La locale de Louvain-la-Neuve a organisé un départ groupé pour motiver le plus de personnes possible à s’y rendre.
Organisation de la chaîne humaine : CNCD-11.11.11 et le réseau Ades
Partenariat départ groupé : Alternatiba Louvain-la-Neuve et Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL)
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Le 15 avril 2016, la locale a assisté à un atelier d’information et d’échanges sur l’économie sociale et solidaire. « Kesako » ? Il s’agit de modèles d’entreprises qui remettent l’humain au centre : structure égalitaire pour les prises de décisions, pas de répartition des bénéfices au-delà de 6% annuels, objet social, insertion socio-professionnelle… Barbara, de la Fédération d’économie sociale (SAW-B), était venue nous expliquer tous les ressorts de cette vision économique.
Partenariat : Fédération d’économie sociale (SAW-B), Carrefour Vincent Lebbe asbl (kot Carrefour), Groupe d’achats en commun de Louvain-la-Neuve (GAC LLN)
La SAW-B est l’une des associations signataires de Tout autre chose et est notamment active dans le groupe « Tout autre modèle économique« .
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Louvain-la-Neuve a elle aussi connu ses « nuits debout ». Ces événements faisaient suite au mouvement français du même nom, qui a vu le jour en protestation à la proposition de loi « El Komri » de réforme du code du travail. En Belgique, le projet de la « loi Peters » prévoit des mesures similaires défavorables pour un grand nombre de travailleurs ainsi que pour leur vie privée, et directement agressives envers les acquis sociaux.
La locale trouve ces lois inacceptables. Elle a participé aux soirées de « Nuit debout » à Louvain-la-Neuve où différents thèmes ont été abordés outre la loi travail.
Organisation : Nuit debout Louvain-la-Neuve
La locale a également soutenu les contestations de la loi travail en Belgique, entre autres en mobilisant pour la manifestation nationale du 29 septembre 2016. Ce manifestation a réuni entre 45 000 (selon la police) et 70 000 (selon les syndicats) manifestants dans les rues de Bruxelles.
Organisation : la société civile belge, front commun des syndicats et associations soutenantes
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Parce que le monde que le mouvement contribue à construire se veut solidaire, coopératif, juste, égalitaire, émancipateur, créatif, pluriel, réjouissant… il serait incohérent de ne pas prévoir de moments uniquement dédiés à la convivialité. Discuter, faire connaissance, se détendre, construire la confiance… Tel était l’objectif du tournoi de pétanque organisé par la locale le 21 juin 2015. Bar, tournoi, bonne ambiance, débats citoyens, stand « Hors TTIP »… Tout était réuni pour faire se rencontrer les gens, y compris le lieu, Ottignies, histoire de favoriser la venue d’autres personnes que des néo-louvanistes.
Initiative de la locale LLN-BWCentre
Une membre de la locale, Claudine Bourg, a présenté son spectacle au café citoyen Altérez-vous, le 5 mars 2016. Quand convivialité et militance se rencontrent, cela donne un « Chemin de luttes » et des chants engagés dans les univers de Jean Ferrat, Claude Nougaro, Boris Vian, Anne Sylvestre, Aragon… Tout cela pour exprimer haut et fort le refus de la guerre, du racisme, du sexisme, de la misère, de la peine de mort, du fanatisme, de la destruction de notre terre…
Organisation : le café citoyen Altérez-vous et Claudine Bourg (création originale: Kamikaze, réveille-toi)
Le Ramadan et l’Islam en général peuvent parfois être un mystère pour qui n’est pas musulman/e. Le 29 juin 2016, la locale a demandé à des personnes musulmanes de nous faire découvrir leur religion et le sens du Ramadan. Le soir, après 22h, nous avons partagé le repas quotidien de « rupture du ramadan », c’est-à-dire le moment où les pratiquants rompent le jeûne jusqu’au lever du soleil suivant. C’était en moment de convivialité et d’échanges enrichissants.
Avec l’aide du collectif ottintois Quand les femmes s’en mêlent.
Et parfois, on en a marre des réunion et on voudrait juste se connaitre mieux et discuter de façon plus informelle. C’est pour cette raison que le 28 juillet 2016, les membres de la locale ont échangé un repas entre eux, sous forme d’ « auberge espagnole » (chacun amène un plat à partager), avec comme thème « quelle société voulons-nous? ».
Initiative de la locale LLN-BWCentre
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Mars 2016… Tragique moment belge : les attentats à l’aéroport de Zaventem et dans le métro bruxellois ont bouleversé les consciences. Face à aux montées de haine, de colères, de violences, de contrôles et de restrictions des libertés, qui profitent du climat de peur pour se révéler et croître, Tout autre chose a voulu rappeler que l’avenir se trouve dans la paix et dans la tolérance. Il a pour cela participé aux marches et aux hommages rendus aux victimes des attentats en Belgique, dans la solidarité inter-communautaire et interculturelle.
À Louvain-la-Neuve, Tout autre chose était présent aux rassemblements en hommage aux victimes. À plusieurs reprise, des membres de la locale ont rencontré des représentants de la mosquée, de l’Église catholique, de la maison de la laïcité, et des personnes musulmanes, pour aider à l’organisation d’événements tels des marches ou des veillées. Mais les hommages spontanés ont été si nombreux que la locale a préféré annuler ce qu’elle préparait pour se joindre à ce qui se faisait déjà, à Ottignies-Louvain-la-Neuve et à Bruxelles.
Partenariat : mosquée de Louvain-la-Neuve, maison de la laïcité Hypathia, association Quand les femmes s’en mêlent
Plus tôt, suite aux attentats de Paris en novembre 2015, la locale avait déjà participé au « Rassemblement contre la haine et en hommage aux victimes » du 17 novembre, organisé notamment par l’Université Catholique de Louvain (UCL), l’Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL) et la Fédération des étudiants francophones (FEF).
Organisateurs : Université Catholique de Louvain (UCL), l’Assemblée générale des étudiants de Louvain (AGL) et la Fédération des étudiants francophones (FEF)
Le 20 décembre 2016, étaient organisés dans de nombreuses villes belges, des rassemblements de soutien aux civils bombardés à Alep. Le nom de l’action : « cimetières sous la lune ». C’était une façon pour les citoyens de montrer aux autorités belges et européennes l’extrême indignation que suscite la guerre en Syrie. Les membres de la locale ont tenu à être présent, en soutien à cette action !
Organisateurs pour Louvain-la-Neuve : les groupes locaux du CNCD-11.11.11 et d’Amnesty International
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Le 21 juillet 2015, la locale organisait un café-débat sur l’actualité grecque du moment. Dette, négociations Siriza-UE-Troïka, grexit… Qu’en comprendre ? Qu’en penser ? La parole était libre et les débats enrichissants !
Initiative de la locale LLN-BWCentre
Même principe, le 06 août 2015, sur la question de l’énergie. Cette fois, un jeune chercheur, Olivier Vermeulen, est venu expliquer la question de l’épuisement des énergies fossiles et des ressources naturelles. Il semblait évident à chacun que la société se devait d’aller vers la « décroissance », une décroissance en douceur plutôt que subie.
Initiative de la locale LLN-BWCentre
Les attentats n’ont évidemment pas laissé indifférent. La locale a voulu ouvrir un espace pour parler de la question « quelles réponses au terrorisme ». Les débats se sont tournés, en particulier, sur les situations de discriminations à Ottignies-Louvain-la-Neuve envers des musulmans, y compris dans les écoles et parfois de la part d’autorités.
Initiative de la locale LLN-BWCentre
Depuis des années, les groupes locaux du mouvement politique des Objecteurs de croissance d’une part et du parti Pirate d’autre part, organisent des « Débats sans conférence ». Le principe ? Au lieu d’avoir des pseudos « conférences-débats » où finalement, il n’y a pas de débats mais seulement des questions posées à un ou des experts, ici, on a juste des débats introduits en quelques minutes par la personne ayant proposé le thème. Tous les premiers lundis du mois, un débat sans conférence a lieu sur un thème qui a été choisi par les participant lors de la précédente séance. Ces débats, bien que peu introduits, sont pourtant très enrichissants: ils permettent à chacun de formuler ses idées, de les confronter à d’autres points de vues, de faire évoluer sa pensée et former ses opinions, de pratiquer le dialogue politique… et ce sur des thèmes aussi variés que la technologie, l’être et l’avoir, nature et morale, l’économie circulaire, le développement durable, la transition, le film Demain, les normes AFSCA sur le fromage de Herve, etc. Libre à chacun, s’il/elle veut, d’approfondir le thème pour soi par la suite, ou de le proposer lors d’une autre séance, pour approfondissement.
La locale s’est jointe, en 2016, à l’organisation de ces débats.
Partenariat : mouvement politique des Objecteurs de croissance (mpOC), la locale du mouvement du parti Pirate (Pirate BW) et, récemment, le collectif citoyen Pour une démocratie locale.
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En 2015 comme en 2016, le mouvement Tout autre chose ainsi que Hart Boven Hard ont connu de grands moments communs lors des « Grandes parades ». L’idée ? Montrer, contre l’austérité, la multitude des alternatives qui existent déjà pour construire la « Tout autre société » de demain. La première Grande parade de mars 2015 a, malgré la pluie, réuni plus de 20.000 personnes dans les rues, fières de montrer qu’une société réjouissante est possible. Son slogan: « Des alternatives existent ». L’année suivante, le 20 mars 2016, la deuxième Grande parade réitérait l’expérience avec comme message: « Nous ne sommes pas à contre-courant; nous sommes le courant. Pour demain, vos alternatives sont un plus ».
À Louvain-la-Neuve, nous avons préparé et mobilisé pour l’événement, notamment via un « atelier bricolage », le 5 mars 2016, pour tous les âges.
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