Archives de catégorie Non classé

ParPatrick Jonniaux

Vers un nouveau Comité de Coordination

À tou·te·s les membres,

Dans la foulée des décisions prises récemment par le comité de coordination du 19 octobre, impliquant notamment la mise en œuvre d'un statut de membre, la coordination de Tout Autre Chose souhaite se renforcer. Pour cela, le 20 décembre à Charleroi, quatre femmes et quatre hommes seront choisi·e·s parmi les membres pour incarner le comité de coordination, pour « faire mouvement », et ce jusqu’à la prochaine AG (mai 2019).

Description des tâches qui reviendront aux membres du prochain comité de coordination.

Un comité chargé de faire mouvement

La coordination du mouvement reste bien sûr ouverte à tou·te·s, mais nous la voulons également plus efficace et collaborative, d’où l’idée qu’elle soit portée à l’avenir par 16 membres, qui s’engagent à faire mouvement, individuellement, collectivement, à toutes les échelles, ne pas attendre que quelqu’un prenne l'initiative…

Le comité de coordination serait désormais composé de 16 membres, 8 femmes et 8 hommes, sur base volontaire et choisis de la manière suivante :

  • une première moitié désignée selon la méthode de l’élection sans candidat ;
  • une seconde tirée au sort.

Ils s’engageraient notamment dans au moins un des quatre groupes de coordination :

  • Communication interne et externe
  • Finances et logistique
  • Gestion du comité de coordination et coordination des groupes
  • Partenariats

En outre, ils s'occuperaient de l'organisation des réunions de coordination qui ont lieu une fois par mois, ainsi que de toutes les activités qui concernent l’ensemble du mouvement. Plus précisément, il est nécessaire d’avoir une connaissance minimale du mouvement et de pouvoir disposer d’environ 3 h par semaine, pour des tâches diverses et variées, faire preuve de bienveillance et d'avoir l’envie de travailler en commun.

En attendant, lors de la réunion de coordination qui aura lieu à Charleroi le 20 décembre prochain dès 18h30, 8 personnes du comité de coordination de transition seront désignées par la méthode de l’élection sans candidat, qui permet aux personnes du groupe de se choisir celles et ceux qui seront les mieux à même de mener à bien les tâches de coordination et ce pour aller jusqu’à la prochaine AG (mai 2019).

Si vous ne pouvez pas être présent·e à cette réunion et souhaitez proposer des noms, passez par le formulaire ou le site Participer, et faites part de vos propositions.

Seront élues les personnes (4 femmes et 4 hommes) qui auront obtenu le plus de nominations et qui accepteront de faire partie du comité de coordination.
Pour les nouveaux venus dans le mouvement, RDV à la prochaine AG de Tout Autre Chose, et n’hésitez pas à voir ce qui se passe aux réunions de coordination !

 

Au plaisir de vous lire, de vous voir, de vous rencontrer,

La coordination

    Je suggère 8 personnes pour composer le nouveau Comité de Coordination de Tout Autre Chose...

    Nom (obligatoire)
    Prénom (obligatoire)

    Adresse mail (obligatoire)

    Nom prénom 1
    Nom prénom 2
    Nom prénom 3
    Nom prénom 4
    Nom prénom 5
    Nom prénom 6
    Nom prénom 7
    Nom prénom 8

    L'ordre n'est pas impactant, seul le nombre de nominations sera pris en compte.

    Ces informations confidentielles ne serviront que dans le cadre d'actions du mouvement Tout Autre Chose.

    ParBernard Delvaux

    Grande rencontre des écoles en chantier

    Le 17 mars, venez échanger
    avec celles et ceux qui transforment
    ou créent
    de tout autres écoles

    Après le succès de la
    GRANDE RENCONTRE DES INITIATIVES
    qui a rassemblé en novembre 2017
    près de 600 personnes autour d’initiatives
    qui font changer l’école,TOUT AUTRE ÉCOLE
    réunit à nouveau les acteurs de l’éducation pour une
    GRANDE RENCONTRE DES ÉCOLES EN CHANTIER.

    Cette fois, la parole sera donnée à des enseignant-e-s et des directions
    qui détailleront le processus de création ou de transformation de leur école.

    Où et quand ? Le samedi 17 mars 2018, de 9h30 à 14h
    à Bruxelles (au Pianofabriek, 35, rue du Fort, Saint-Gilles).

    Infos et inscriptions (obligatoires)

    Dès ce 19 février, participez à la semaine
    pour un tout autre enseignement supérieur

    Cela se passe à Bruxelles, Namur et Louvain-la-Neuve.
    Au menu : rencontre de la transition, campagne "Changement de disque",
    plaidoyer pour des sciences économiques alternatives,
    ou pour plus d'interculturalité dans la fac de médecine,...

    Demandez le programme

    Et n'oubliez pas de signer et faire signer
    la pétition pour un tout autre tronc commun

    Lire et signer la pétition

    ParTout autre école

    L’Alter Ecole : « cogérer » l’école avec les élèves

    Notre projet pilote est implanté à Clavier au sein du réseau d'enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il ouvre ses portes aux élèves qui souhaitent apprendre autrement. Il propose une approche alternative de l’École et accueille aussi des élèves qui ne trouvent pas leur place dans le système scolaire. L'Alter Ecole est destinée à des élèves de troisième, quatrième, cinquième et sixième années de l'enseignement secondaire ordinaire de transition et vise l'octroi du certificat d'enseignement secondaire supérieur (CESS).

    En effet, l'Alter Ecole s'appuie sur le constat suivant : même si elle contribue à l'émancipation intellectuelle de nombreux élèves, le système scolaire belge connait des exclus qui ont perdu progressivement le désir d'apprendre.

    Le projet est donc une nouvelle expérience éducative et pédagogique qui repose sur huit dimensions déclinées dans la Charte pédagogique :

    • le rapport aux savoirs ;

    • la relation pédagogique et éducative ;

    • le rapport à la loi ;

    • les responsabilités des élèves ;

    • les responsabilités de l'équipe éducative ;

    • l'évaluation et la certification ;

    • la concertation et la décision ;

    • les aspects de l'Autorité.

    Une particularité du projet réside dans sa gestion quotidienne qui repose sur le principe de « Cogestion », c'est-à-dire que l'école est dirigée par les profs et les élèves. Deux organes sont ainsi cœur de ce système : le « conseil d’institution » et « l’Agora ».

    Toutes les six semaines, le Conseil d'institution se réunit et renouvelle les représentants des profs et des élèves. Ceux-ci prendront les décisions relatives à la vie quotidienne de l'école.

    En outre, toutes les deux semaines, tous les membres de l’école se réunissent en « Agora » afin que tous puissent s'exprimer, régler les conflits, et féliciter ceux qui ont fait des progrès.

    Cette initiative fait écho au Manifeste : «Favoriser l’émancipation, la solidarité, l’engagement collectif ; donner à chaque jeune le goût de développer et d’exprimer son individualité...sans verser dans l’individualisme ; miser sur la soif d’apprendre et les questions vivifiantes des enfants et des jeunes ».

    Contacts :

    Sources :

    RETOURNER À :

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    ParTout autre école

    « Ecole en colère », une haute école sociale qui agit

    Il s’agit plutôt d’un « espace-temps » qu’une initiative en particulier. Etudiants (futurs assistants sociaux, bibliothécaires-documentalistes, …) et enseignants de l’IESSID (à Ixelles) se rassemblent, débattent autour de documentaires ou de rencontres d’acteurs de terrain, agissent dans et hors de l’école contre les politiques sociales actuelles.

    Ouvertes à toutes et tous, les réflexions ou actions brassent large : le contrôle social dans les institutions, les droits des personnes migrantes, les attaques envers le secret professionnel (organisation des grandes actions de 2017), les contraintes du Projet Individualisé d’Intégration Sociale (« contrat » que doit signer l’usager de CPAS exigeant les points des étudiants ou parfois un service communautaire), …

    Dernièrement, une campagne « autocollants» vient de commencer avec « Tout autre enseignement supérieur » et le Comité de vigilance en travail social. L’action permet aux étudiants d’exprimer leur désaccord avec certaines pratiques sociales découvertes dans des institutions.

    Il s’agit d’écrire, dessiner ou coller leur dénonciation sur des autocollants « changement de disque » ou de prendre ceux déjà imprimés rappelant les fondamentaux du travail social. Il y a des chances de voir bientôt ces autocollants sur quelques murs d’organisations sociales…

    Cette initiative fait écho au Manifeste : « Le traitement des questions de sens est également indispensable si l’on veut éviter que les jeunes adoptent des comportements purement utilitaristes, ne traitent que superficiellement la question des finalités ou ne la fassent disparaître sous l’accaparante question de l’efficacité. Il est donc nécessaire que l’école laisse une place importante aux questions de sens, qu’elle explore par exemple les questions d’identité et d’altérité, de communauté et d’individualité, de liberté et de norme, ou encore de choix de vie. L’idée est de partir des questions des jeunes et de celles qui font débat dans la société en valorisant la confrontation des idées, et en explorant de manière critique ce qu’en disent divers courants de pensée philosophiques et spirituels. ».

    Contacts :

    Sources :

    RETOURNER À :

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    ParTout autre école

    Freinet à Bruxelles, de l’autre côté de l’école

    Créée en 2014 par des parents passionnés et convaincus de la valeur de l’enseignement Freinet, cette école a, depuis, ouvert chaque année quatre classes supplémentaires niveau par niveau. Elle fait partie de la FELSI (Fédération des écoles libres subventionnées indépendantes). De l’autre côté de l’école présente les spécificités suivantes :

    • Une pédagogie basée sur les principes proposés par Célestin Freinet où chaque adolescent est considéré dans sa globalité et où chacun est acteur.

    • Un apprentissage qui se développe à partir de la curiosité des élèves ou de situations réelles pour donner du sens aux apprentissages.

    • Un climat dans lequel prime le souci d’humanité et de dialogue.

    • Une organisation basée sur des structures participatives qui s’imbriquent les unes dans les autres.

    • Des projets qui animent l’école et les apprentissages.

    • Un travail coordonné par une équipe pédagogique motivée, volontaire et formée plus particulièrement aux pratiques de la pédagogie Freinet.

    • Une construction collective (direction, animateurs, élèves, parents) qui privilégie l’implication, la négociation, le dialogue, la recherche, la remise en question et le perfectionnement.

    • L’acquisition progressive d’une autonomie sous le regard positif et constructif de l’équipe pédagogique.

    • Une école en prise directe avec les réalités de la vie culturelle, sociale, politique… et donc ouverte sur le monde.

    Cette initiative fait écho au manifeste

    «L’école ne doit pas seulement changer de finalité et de contenu. Elle doit aussi revoir sa conception de la relation pédagogique. (…) Des principes peuvent servir de guide aux professionnel-le-s :

    • Préserver et entretenir l’appétit d’apprendre
    • Parier sur l’intelligence de tous et toutes
    • Refuser de mesurer, étiqueter, trier et classer
    • Considérer le groupe d’enfants comme un collectif d’apprentissage
    • Combiner l’apprendre et l’agir
    • Mettre les élèves en contact avec d’autres porteurs de savoirs.»
    Contact

    Mail : [email protected]

    Téléphone : 0485/134592

    Liens utiles

    RETOURNER À : [blox_button text="Tout Autre Chose" link="https://www.toutautrechose.be" target="_self" button_type="btn-warning" size="btn-sm" icon="fa-search" align="left" animation="none"/] [blox_button text="Tout Autre Ecole" link="https://www.toutautrechose.be/tae" target="_self" button_type="btn-danger" size="btn-sm" icon="fa-search" align="left" animation="none"/] [blox_button text="Ressources" link="https://www.toutautrechose.be/tae-ressources" target="_self" button_type="btn-success" size="btn-sm" icon="icon-share-alt" align="left" animation="none"/] [blox_button text="Initiatives" link="https://www.toutautrechose.be/tae-ressources-initiatives" target="_self" button_type="btn-danger" size="btn-sm" icon="icon-share-alt" align="left" animation="none"/][blox_button text="Apprendre comment ?" link="https://www.toutautrechose.be/tae-ressources-apprendre comment" target="_self" button_type="btn-default" size="btn-sm" icon="fa-search" align="left" animation="none"/]

     

    ParBernard Delvaux

    2018 : soirée TAES

    Le 26 octobre 2017, la FUCID et un Tout Autre Enseignement Supérieur ont proposé à Yvoir la représentation de la pièce de théâtre « Oza Wapi docteur ? » suivi d'une série de tables rondes.

    Inspirée de faits réels et jouée par des étudiantes de médecine et des personnes issues de l’immigration, parmi lesquelles des demandeurs d’asile et des membres du Comité Afro-européen, cette création collective, basée sur l’improvisation, interpelle les spectateurs et spectatrices : qu’avons-nous à apprendre des pratiques et connaissances d’autres cultures ? Que l’Autre nous apprend-il sur nous-mêmes ? Les soins de santé sont-ils réellement accessibles à tou·te·s ? Et surtout : dans quelle mesure les professionnel·le·s du secteur (para)médical sont-ils/elles formé·e·s à l’interculturalité ? Voir la bande annonce de la pièce.

    Cinq tables rondes étaient organisées dans la foulée de la pièce.

    Le racisme et la discrimination dans le contexte des soins de santé (avec Bamko, le MRAX, LUSS)

    Patient·e·s comme professionnel·le·s se heurtent fréquemment au racisme et à la discrimination dans le contexte des soins de santé. Vers qui peuvent-ils·elles se tourner dans ce cas ? Comment lutter contre ce phénomène ? Comment agir au niveau de la formation, notamment celle des futur·e·s soignant·e·s ? Dire « non » à un·e patient·e issu·e de l’immigration est vite interprété comme du racisme, comment réagir comme soignant·e à des accusations dans ce sens ?

    Chocs culturels vécus au quotidien dans les soins de santé : échange d’expériences (avec la Croix Rouge, le CAI, le Comité Afro-européen)

    Que vous soyez patient·e ou professionnel·le de la santé, venez partager vos expériences de terrain et croiser vos regards pour affiner l’analyse des chocs culturels vécus. Les (futur·e·s) professionnel·le·s se sentent-ils·elles suffisamment formé·e·s à l’interculturalité ? Sont-ils·elles sensibilisé·e·s à l’impact des trajectoires migratoires sur la santé ? Faut-il davantage intégrer ce volet au cursus et, le cas échéant, comment ? Voir la synthèse de l'atelier "Chocs"

    Les difficultés d'accès à l’aide médicale (avec Médecins du Monde, Nouveau Saint-Servais)

    En théorie, tout le monde a accès aux soins. Dans la pratique, c’est une autre paire de manches. Les personnes précarisées, parmi lesquelles des demandeur·se·s d’asile et des personnes sans-papiers, se perdent bien souvent dans les méandres de la bureaucratie. À quels droits l’aide médicale urgente ouvre-t-elle l’accès ? À quel(s) niveau(x) agir pour faciliter l’accès aux soins pour tou·te·s ou, du moins, rendre plus satisfaisantes les relations entre professionnel·le·s de la santé / assistant·e·s sociaux·ales et publics issus de milieux socio-culturels défavorisés ? Voir la synthèse de l'atelier accès

    Comment accompagner des patient·e·s qui s’inscrivent dans un autre type de médecine et de vision du monde ? (avec J·-L· Brackelaire, psychologue clinicien dans le champ interculturel et professeur à l’UCL et l’UNamur ; Saïda Hodaïbi, médiatrice interculturelle au CHR ; Cultures & Santé)

    Quelle attitude adopter en tant que soignant·e face à des demandes qui dépassent le cadre de la médecine occidentale ? Comment tirer parti de la variété de médecines existantes, loin de tout eurocentrisme, autant que possible ? Quelles difficultés la médecine occidentale suscite-t-elle chez les malades d’origine étrangère ? Comment intégrer ces questionnements dans le cursus des futur·e·s soignant·e·s ? Voir la synthèse de l'atelier "visions"

    Comment accompagner des patient·e·s qui maitrisent peu le français à l’oral et à l’écrit ? (avec Lire et Ecrire Namur, le Setis, LUSS)

    En Belgique, 1 adulte sur 10 est en grande difficulté face à la lecture ou l’écriture. De nombreux·ses patient·e·s ne parlent pas le français. Cette faible maitrise de la langue a un impact sur la santé des personnes : bien se faire comprendre lors d’un rendez-vous médical, comprendre les indications du médecin, lire la notice d’un médicament… Comment, au quotidien, mieux accueillir ce public et tenir compte de ses difficultés ? Quels outils les soignant·e·s peuvent-ils·elles mettre en place pour communiquer au mieux avec les patient·e·s concerné·e·s ? Comment, sur le long terme, agir au niveau de la formation des (futur·e·s) soignant·e·s ? Voir la synthèse de l'atelier "français"

    Les questions de genre en contexte multiculturel (avec Caravanes pour la Paix et la Solidarité, GAMS)

    Mieux comprendre les spécificités des femmes migrantes dans le contexte des soins : l’impact d’un parcours migratoire sur la santé, le choc culturel face à l’accompagnement médical de la maternité, la garde d’enfants comme obstacle à l’hospitalisation, l’impact des violences sexuelles dont l’excision, la place de la religion… Comment tenir compte des questions de genre dans sa pratique et comment améliorer le cursus en ce sens ? Synthèse de l'atelier "genre"

     

    ParBernard Delvaux

    2017 : semaine TAES

    À travers des saynètes, des défis, des conférences-débats ou encore un brainstorming, dans les Hautes Ecoles et sur différents campus, Tout Autre Enseignement Supérieur a interpellé les citoyens sur des questions telles que la composition des programmes de cours en économie, la formation à l’interculturalité ou encore le zéro déchet sur les campus. Soit une diversité d’activités avec un fil conducteur commun : un questionnement critique par rapport à l’enseignement supérieur.

    Saynètes sur l’analphabétisme, avec Lire et Ecrire

    • IESSID (rue de l’abbaye 26, 1050 BRUXELLES)
    • Faculté de Droit de l’UNamur (Rempart de la Vierge 5, 5000 NAMUR) – sur inscription

    L’IESSID (catégorie sociale de la Haute Ecole Bruxelles-Brabant HE2B) accueille dans une classe de première année assistants sociaux l’association « Lire et Ecrire » pour se questionner ensemble sur la place et l’écoute donnée aux personnes analphabètes. Jeux, histoires, chiffres, débats et sans doute intervention d’étudiant.e.s avec des saynètes en « théâtre-objet », tout ceci pour prendre du recul sur la réalité très méconnue pourtant fréquemment vécue (parfois honteusement) par des usager.ère.s de services sociaux.

    AG de Rethinking Economics

    Lieu : ULB, Campus du Solbosch (avenue Franklin Roosevelt 50, 1050 BRUXELLES)

    Rethinking Economics Belgium est un mouvement d’économistes (étudiant.e.s, chercheur.se.s, professionnel.le.s), ouvert à la participation d’autres citoyen.ne.s, qui vise à promouvoir d’autres approches en économie et ce, tant dans l’enseignement, que dans la recherche et dans le débat public.

    Après une présentation en plénière, cette deuxième AG vous invite à contribuer, en petits groupes, à l’analyse critique des cursus en économie et des pratiques économiques, à mettre au jour les biais idéologiques dans l’enseignement de l’économie à l’université, ou encore à définir la stratégie politique du mouvement.

    Vers une tout autre école sup

    Doc BV (Biologie végétale), Gembloux Agro-Bio Tech. (Avenue Maréchal Juin 2, 5030 GEMBLOUX)

    Atelier participatif « Économie écologique : quelles seraient les initiatives pour ré-enchanter notre société ? », avec Rethinking Economics

    Défi zéro déchets

    Lieu : Parvis de la BUMP (rue Grandgagnage 19, 5000 NAMUR)

    Vous aimez les défis ? Vous n’aimez pas les déchets ? Rejoignez-nous avec vos sacs, vos boîtes ou… à mains nues : chacun.e son style, tou.te.s uni.e.s pour le Zéro Déchet !

    En pratique, rendez-vous à la BUMP à partir de midi avec sandwich/pâtes/soupe/… achetés en mode Zéro Déchet ou avec votre pique-nique fait maison, pour savourer ensemble un repas en Transition !

    On vous propose :
    - du vin chaud et du jus de pomme Zéro Déchet
    - des posters d’information et d’expression
    - un coin Facebook
    - des livres thématiques à consulter
    - et des idées originales de contenants réutilisables à tester.

    Venez relever le défi ou simplement partager vos trucs et astuces Zéro Déchet !

    Conférence-débat : Rethinking Economics… and management ?

    Centre Social Universitaire (rue Bruno 7, 5000 NAMUR)

    Rethinking economics est un réseau d’économistes qui veut changer l’enseignement et la pensée économique. Il regrette entre autres le manque de diversité théorique et méthodologique dans le cursus et la recherche en économie. Un représentant du réseau présentera les projets en cours et dialoguera avec Sophie Béreau, professeure de gestion à l’UNamur, à propos de la nécessité d’étendre aux sciences de gestion le même type de questionnement. Sophie Béreau présentera l’état de sa réflexion et des débats actuels au sein des sciences de gestion à l’UNamur.

    ParBernard Delvaux

    2016 : soirée TAES

    Le mercredi 12 octobre 2016, Tout Autre École organisait un évènement consacré à l’enseignement supérieur. L’objectif ? Échanger ses idées autour de la question : « Comment renforcer la place des initiatives porteuses d’une tout autre société dans l’enseignement supérieur ? ». Une quarantaine de personnes ont répondu présent. Voir le reportage de Canal C.
    Télécharger la synthèse des ateliers.

    Cinq ateliers thématiques ont été proposés. En voici un bref compte rendu.

    Cursus en économie, avec Rethinking Economics Belgium

    Plus que les étudiants, ce sont des professeurs qui ont majoritairement participé à cet atelier. Rethinking Economics Belgium y a présenté le paysage belge en matière de cursus en économie et s’est appuyé sur une étude qualitative réalisée auprès d’étudiants du bachelier en sciences économiques pour formuler une critique des programmes de cours actuels. Ceux-ci souffrent d’un manque d’interdisciplinarité et de la domination du courant néoclassique. S’en est suivi un débat sur le rôle de l’enseignement de l’économie aujourd’hui et des propositions d’amélioration : créer une plus grande interaction avec l’auditoire, réserver une place suffisante aux questionnements des étudiants, partir de problématiques actuelles, apprendre la vulgarisation, mettre en place un système de parrainage entre étudiants de bac et de master, laisser le choix de suivre des cours interactifs et en auditoire, ou encore valoriser la créativité dans la recherche.

    Campus en transition, avec Empreintes et UNamur en transition

    Le groupe, composé principalement de doctorants, de membres de kots-à-projets et du monde associatif, s’est attaché à définir le concept de transition et à formuler des propositions concrètes pour accélérer la transition sur le campus. Le groupe a notamment émis la préoccupation de sortir du cercle des convaincus. Il entend créer une synergie entre universités et Hautes Écoles, et entre étudiants et professeurs. Parmi la multitude d’actions concrètes proposées, citons l’installation de fontaines à eau et distributeurs de produits locaux/bio/vegan/équitables, la mise en place d’un système de troc, l’intégration d’activités de sensibilisation dans le cursus, l’utilisation d’une monnaie locale, l’organisation d’une foire aux alternatives et aux savoir-faire, ou encore la création d’un point de ralliement pour les paniers locaux sur les campus.

    Voir le compte-rendu 1 et le compte-rendu 2

    Mixité sociale et multiculturalité, avec Lire et Ecrire et le CAI - Centre d’Action Interculturelle

    Le groupe (étudiants, professeurs, chercheurs et milieu associatif) a donné des exemples de choc culturel et/ou social que les étudiants sont susceptibles de rencontrer en tant que citoyens et futurs professionnels. Certaines réalités socio-culturelles, parmi lesquelles l’analphabétisme chez les Belges et les personnes d’origine étrangère ou les croyances propres à différentes cultures, sont mal connues d’une grande partie des étudiants. Cette méconnaissance donne lieu à des échecs relationnels et professionnels. Plusieurs pistes d’action sont possibles : améliorer la formation à l’interculturalité via des cours théoriques et pratiques et la création ou l’utilisation d’outils pédagogiques ; sensibiliser les professeurs à l’importance de la formation à l’interculturalité au sens large ; créer un tronc commun jusqu’à 22 ans qui rassemble un public hétérogène ; casser le paradigme de la hiérarchisation des savoirs ; organiser des rencontres (sport, théâtre…) entre personnes issues de différents milieux socio-culturels et (futurs) professionnels, ainsi que des cours et projets communs entre Hautes Ecoles et universités. Le groupe identifie un double combat : mieux former à la mixité tout en renforçant la mixité sociale et culturelle dans les auditoires.

    Voir le compte-rendu

    Refinancement de l’enseignement supérieur, avec la FEF et un professeur de Haute École

    Le groupe (étudiants, professeurs et chercheurs) a dénoncé un sous-financement chronique de l’enseignement supérieur, en lien avec l’absence d’un levier fiscal en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il déplore le manque de corrélation entre le peu de moyens alloués et la hausse des besoins. Plutôt qu’un financement basé sur le concept d’utilisateur-payeur, le groupe défend une vision de gratuité, c’est à dire un enseignement essentiellement financé par la collectivité. Vu l’afflux important d’étudiants en Belgique issus d’autres pays de l’UE – mais qui n’est pas accompagné d’un transfert de moyens entre pays -, il a ouvert le débat sur la possibilité d’un système de financement par mutuelle étudiante en Belgique. Ce système serait caractérisé par la hausse du minerval pour tous et la création d’une bourse étudiante proportionnelle à la hausse pour les étudiants belges, et/ou la création d’un fonds de solidarité des États européens.

    Convivialité vs stress, avec deux professeurs de Haute École

    En réponse à des situations problématiques telles que les horaires chargés et le stress qui les accompagne, l’absence ou le manque d’espaces de détente et d’échanges interpersonnels, l’individualisme, le manque de temps pour « déguster » le savoir et développer l’esprit critique, le groupe a proposé plusieurs pistes d’actions : prévoir des temps de pause et des activités de développement personnel dans les horaires, créer des lieux de repos et de rencontres, proposer une évaluation continue plutôt qu’un blocus générateur de stress, intégrer plus de pratique dans le cursus ou encore passer au modèle de la classe inversée.

    ParPatrick Jonniaux

    Liste des associations signataires

    Les associations reprisent ici ont signé l’Appel de Tout Autre Chose.

    Elles sont en accord avec nos Balises et Horizons.

    Ce sont des partenaires privilégiés du Mouvement. Elles annoncent leurs événements, nous signons leurs prises de position, nous agissons ensemble.

    Rejoignez-nous en signant ici

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